Communiqué de l’Ambassade de France à Madagascar

 

Antananarivo, le 3 août 2009

 

Le 3 août, un avenant au Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) a été signé entre la France et Madagascar. Cet avenant permet d’affecter les sommes initialement prévues pour l’aide budgétaire à de l’aide humanitaire d’urgence.

 

Madagascar et la France mettent ainsi à la disposition du Programme Alimentaire Mondial (PAM) une subvention pour parer à ses besoins les plus urgents et consolider son action au bénéfice des populations les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire.

 

La subvention au PAM porte sur un montant de 1.33 millions d’euros, soit environ 3.6 milliards d’Ariary.

 

Le PAM utilisera le montant qui lui a ainsi été alloué pour assurer la continuité de ses opérations d’appui alimentaire en milieu scolaire dans le Sud de Madagascar.

 

Les vivres seront mis à disposition de cantines scolaires des cinq (5) CISCO du Sud du pays pour l’année scolaire 2009-2010 dans 611 Ecoles Primaires Publiques (EPP). Cette aide alimentaire ciblée bénéficiera à 117.000 élèves et 5.000 adultes, soit un total de 122.000 personnes pendant 175 jours de cantine répartis sur la prochaine année scolaire.

 

Il s’agit des zones arides bien connues pour leur insuffisance alimentaire récurrente, et le PAM y œuvre afin de faciliter l’accès aux élèves à au moins un repas équilibré par jour, permettant une meilleure croissance des enfants et une meilleure réussite scolaire.

 

La contribution débloquée par la reconversion de dette par Madagascar et la France permet au PAM de poursuivre cette activité essentielle dans le Sud de Madagascar pour l’année scolaire qui va démarrer, et s’inscrit dans la logique de l’aide alimentaire que la France apporte depuis de nombreuses années à Madagascar.

 

Cet appui vient compléter celui accordé le 3 juin dernier par la France en réponse à l’appel lancé par les Nations unies et la communauté humanitaire. La France avait alors octroyé un don de 2 millions d’euros d’aide alimentaire au PAM, à l’UNICEF et à la Croix Rouge Malgache (CRM) pour mettre en œuvre des projets de lutte contre la malnutrition dans l’ensemble du pays./.