Cette phrase peut résumer la démarche du président de la transition Andry Rajoelina dans ses descentes sur terrain à travers les régions de la Grande île de Madagascar. A sujet exceptionnel, article tout aussi exceptionnel, à contre-courant du journalisme « conventionnel »… Mais il ne s’agit pas de participer à un concours.
Si le docteur Bernard Kouchner a inventé le droit d’ingérence, le jeune Andry Tgv, lui, veut mettre immédiatement en application le droit de développer son pays. Certains -ceux qui râlent toujours, qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil- vont encore ricaner. Bah, c’est tout ce qu’ils savent faire dans la vie médiocre, et l’argent n'y peut rien. Madagascar a bien perdu 50 ans de sa vie à cause de dirigeants démagogues donc mal intentionnés. Quelle est la différence entre eux et Andry Rajoelina ?
Il n’y a pas qu’une seule différence, il y en a plusieurs. D’abord, l’âge. Celui des trois anciens filous (« prononciation du mot « Filoha ») représente le passé qui jamais ne reviendra. Celui d’Andry Tgv constitue l’avenir. Ensuite, quoi qu’on dise du « Dj », il a réussi, en deux ans, ce que trois présidents successifs n’ont pas pu faire en 38 ans de pouvoirs et de toilettages de constitution, malgré des promesses mirifiques et des projets de société irréalistes et irréalisables (Le Petit livre rouge, et le Madagascar Action Plan n’étaient que des attrape-financements à se mettre personnellement dans la poche).
Malgré tous les coups bas de l’an dernier, l’Hôtel de ville d’Antananarivo est bel et bien ressuscité, après deux ans seulement. Par ailleurs, dans ce chapitre des différences, si Andry Rajoelina fait primer le bien commun, les trois anciens Filous ont fait primer le but lucratif au détriment du peuple. Un seul exemple résume tout : Didier Ratsiraka avait fait placer un pont flottant à péage payant sur la RN5 reliant Toamasina à Fénérive-Est, en passant par le domaine de l’Amiral, à Ambofiatafana.
Enfin, si les trois actuels vieillards ont toujours tablé sur les sous des bailleurs de fonds, le jeune « tsy mahay n'inona n'inona » (qui ne sait rien du tout, dixit Lalatiana Ravololomanana) n’a contracté aucune dette, ces bailleurs s’étant suspendus eux-mêmes. Et quoi qu’on dise, les 100 millions de dollars de Wisco appartiennent au peuple malgache, pas la peine de remettre sur le tapis les financements parallèles à la Zafy Albert, Flamco et leur prince du Liechtenstein…
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Parallèles à quoi, d’ailleurs ? Par conséquent, c’est pas sorcier : tous les projets de construction d’infrastructures hospitalières, sportives et culturelles verront bien le jour d’ici quelques mois, à l’instar de l’Hôtel de ville. Ce, malgré les attaques de toutes sortes, de la part de Malgaches (ce qui est triste) qui ne veulent pas que Madagascar se développe. Cela étant, selon eux, l’apanage des « aînés » Ratsiraka, Zafy et Ravalomanana. Ils devraient d’abord se demander si ces derniers sont sortis par la grande porte ou s’ils ont été chassés par le peuple.
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Vous savez, ici-bas, le genre humain se compose de démolisseurs et de bâtisseurs. Mais, comme on ne récolte que ce que l’on sème, que chacun choisisse bien son camp. En tout cas, il faut aussi se rappeler à la droite de qui Judas était assis ? Ainsi va la vie. On nait, on démolit et on meurt. On nait, on fait du bien mais on meurt aussi, n’est-ce pas ? La question est : qui va laisser quoi en héritage aux générations à venir ? Votre mort, c’est la fin du monde pour vous mais non pas pour les autres. Après vous, le soleil se lèvera et se couchera encore et encore. Alors ? Rien. J’ai rédigé cet article pour que tous, tant que nous sommes, nous nous rappelons qu’il vaut mieux faire le bien plutôt que le mal ; car il est extrêmement dur de révéler à son prochain que les remords et les regrets vous minent. En ce qui me concerne, j’ai la foi. Le 13 mai 1972, j’avais 18 ans et j’étais étudiant. J’ai vu mes camarades tomber sous les balles des Frs (Forces républicaines de sécurité, calquées -encore !- sur les Crs français); j’ai vu l’Hôtel de ville cramer. Durant des décennies nous avons tous gardé l’espoir. Mais… En mai 1972, déjà, sous le Pds Rakotovao Andriantiana, il y avait de grosses soubiques posées devant les ruines ; Nous avions tous déposé notre écot. Combien d’argent a été amassé en 38 ans et à quoi a-t-il servi ?
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A présent, je suis totalement heureux de revoir la même bâtisse, renaître de ses cendres, grâce à un jeune de 20 ans de moins que moi. En vérité, je vous le dis, si personne, aucun média n’en parle, c’est par pure jalousie. Un sentiment émanant des ténèbres. Aussi, diffamez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Moi, je peux mourir tranquille à la vue de cet Hôtel de ville et avec la conscience tout à fait tranquille. Et vous, cher docteur Andriantavy et consorts des Gtt La Réunion ? La nationalité française vous sied si très bien…
Si vous n’aimez pas cet article, c’est pas grave. D’autres le liront et le reliront encore dans 10, 20, 30, 40 ans. Ce sera une partie de mon héritage pour bien marquer 2010, l'année du cinquantenaire du retour de l'Indépendance de mon pays. Car la certitude est persistante : en 2060, nous serons nombreux dans nos linceuls pour célébrer le centenaire.
En ce moment, certains esprits rétrogrades en panne totale d'imagination, remettent sur le tapis cette histoire de "propagande avant l'heure". Andry Rajoelina n'est pas l'ami Pierrot Rajaonarivelo. Cela signifierait qu'Andry Rajoelina est un sacré menteur en ayant déclaré urbi et orbi qu'il ne se présentera pas aux élections présidentielles de 2011. Certes, la majorité des Malgaches voudraient bien qu'il se présente. Mais alors, et d'un : où serait le changement ? Et de deux : ben, qui vivra verra...
Jeannot Ramambazafy - 28 septembre 2010