Jean Paul Randrianiaina ? C’est le journaliste qui a diffusé en intégralité le Vcd de l’Amiral Didier Ratsiraka, enregistré à son domicile de la région parisienne. La fermeture immédiate de la télévision Viva sera le déclencheur de la révolution orange conduite par le propriétaire de cette station, également Maire élu de la ville d’Antananarivo
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VIDÉO DE L’ÉMISSION EN MALGACHE DU 2 OCTOBRE 2008
TRADUCTION DE LA VOIX OFF DE LA VIDEO
« Une information, qui a terrorisé les exploitants forestiers d’Antalaha mais aussi provoqué leur colère, émanant du Premier ministre (Ndlr : Charles Rabemananjara), aura été la publication des permis des opérateurs du secteur bois et la descente d’une « task force » sur le terrain, qui a purement et simplement réquisitionné tout le bois de rose qu’ils avaient conservé.
« Ce sont 400 exploitants forestiers qui sont descendus dans les rues d’Antalaha pour ne demander rien d’autre que la restitution de leurs biens confisqués par une dizaine d’individus en treillis. Lors d’une réunion avec les premiers responsables locaux, il avait été décidé que, pour ceux qui avaient une déclaration de stock datant de 2004, ces biens leur seront restitués. Pour les autres, après cette année, ils devaient faire une demande pour la restitution de leurs propres biens.
« Nous ne pouvons pas accepter que nos bois de rose soient pris de force ainsi. Voilà la raison de la manifestation de ces nombreuses personnes, aujourd’hui (Ndlr : septembre 2008). Selon des témoignages recueillis sur place, ces confiscations se poursuivent toujours, même vis-à-vis de ceux qui ont un permis en bonne et due forme.
Témoignage de M. Narison, habitant d’Antalaha en direct sur le plateau par téléphone :
Jean-Paul Randrianiaina : Quels sont les vrais problèmes liés au bois de rose, qui vous ont fait descendre dans la rue ?
M. Narison : En 2004, le cyclone Gafilo a provoqué d’énormes dégâts dans notre région. Le pouvoir avait alors autorisé la coupe du bois de rose. Mais, par la suite, l’autorisation a été suspendue. Actuellement (Ndlr : septembre 2008), des éléments de la « Task Force » prennent de force les bois de rose coupés que nous avions pourtant bien enfouis dans la terre. Selon nos propres informations, les éléments de cette « Task Force ont spécialement été envoyés par le président Ravalomanana et le Premier ministre, ici à Antalaha.
Jean-Paul Randrianiaina : Mais le Premier ministre déclare que c’est une chasse aux exportateurs illicites de bois e rose. Quel est le volume de ces bois dont vous disiez avoir été pris de force ? Et leur montant ?
M. Narison : Pour vous donner un exemple : dans la commune d’Ambohitralanina, ils ont confisqué 2004 rondins de bois de rose dont le montant s’élève à 7 milliards d‘anciens francs. N’est-ce pas là un acte de paupérisation de tous les habitants de ce village ? En ce qui concerne la commune urbaine d’Antalaha, nous ne savons pas le nombre exact des rondins mais notre estimation de leur montant total est de 17 milliards d’anciens francs. Nous lançons donc un appel à toute la population malgache pour leur transmettre notre désarroi.
Jean-Paul Randrianiaina : Mais selon les informations que vous nous avez envoyer, il y a eu une rencontre avec les responsables locaux, le lundi 29 septembre (2008).
M. Narison : C’est exact. Un accord avait même été passé avec le Député, le Chef de District, le Conseiller de la région, le représentant de la gendarmerie nationale, l’assistant parlementaire, le représentant des Eaux et Forêts. Mais cet accord a été vain, face aux manœuvres de cette « Task Force ».
Jean-Paul Randrianiaina : Si ces rondins de bois de rose ne vous sont pas restitués, que comptez-vous faire ?
M. Narison : Nous allons les brûler car nous ne pouvons pas accepter d’être spoliés ainsi…
Jean-Paul Randrianiaina : Merci, M. Narison d’avoir bien voulu répondre en direct à nos questions.
La suite de cette affaire ? Tous les rondins confisqués là-bas ont atterri dans la cour du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. Ce qui en restait a été découvert en décembre 2009 dans ce palais.
Et l’on comprendra pourquoi Marc Ravalomanana n’a aucune difficulté pour financer toutes les actions terroristes durant toute l’année 2009 ; comment il a pu détourner certains pasteurs de la Fjkm de leur mission première. Ce n'est pas son argent propre (sans jeu de mots). Et cela se poursuit actuellement, à travers ces grèves comme par enchantement. Qui ne dit mot consent. En effet, le président démissionnaire a aussi cessé ses coups de téléphone mensongers du Magro Behoririka. Il y a vraiment anguille sous roche et il va mettre le paquet, effectuer son dernier baroud d'horreur.
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Mais, encore une énième fois, et inlassablement : il y a une fin à tous (pas à TOUT seulement puisque nous mourrons bien un de ces quatre matins, au moment où on s'y attendra le moins). Lisez donc l’Ecclésiaste !
Jeannot Ramambazafy – 29 septembre 2010