Hery Rajaonarimampianina - Bois de rose. Défenseur ou protecteur ?

Mardi, 27 Janvier 2015 09:50 Dossier
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Le Président, candidat de substitution -candidat de dernière minute, dixit Jean Eric Rakotoarisoa- considèrerait-il son propre fils comme un imbécile (dénué d’intelligence défini dans tous les dictionnaires) ? Lors du point de presse du 25 janvier 2015, il a déclaré que son fils « n’a jamais vu de bois de rose de sa vie ». C’est consigné dans une vidéo. Passons.


Par ailleurs, il a précisé qu’il faut apporter des preuves dans ce que le journaliste écrit et de les lui apporter. Il sera servi, ici. Seulement, veut-il aussi se substituer au Bianco (Bureau indépendant anti-corruption) ? A quoi celui-ci servirait-il s’il fallait lui apporter, à lui Président de la Républiques, des preuves irréfutables ? Il semble, dès lors, qu’il n’y a aucune organisation, aucune hiérarchie au sein de ce régime Hvm. Ainsi, le président Rajaonarimampianina voulant tout faire lui-même, il est douteux que ce gouvernement toiletté le même jour, soit d’une efficacité… redoutable. Surtout que le ministre Anthelme Ramparany, de ministre de l'Environnement est devenu ministre de l'Elevage. Un secteur dangereusement accaparé par les Chinois aussi....


Pour l’heure, à la suite des déclarations fanfaronnes du candidat de substitution devenu président, comme quoi le trafic de bois de rose était quelque peu maîtrisé, ci-après des photos prises le mardi 20 janvier 2015 dans le nord de Sainte-Marie, entre la crique de Ti panier et les piscines naturelles. Il y a exactement une semaine. Selon l'Alliance Voahary Gasy, il s'agit de bois de rose stockés à Antanambe.


Vue plongeante d'une partie de l'île Sainte-Marie, au Nord-Est de Madagascar

Le "Ming Feng" bat pavillon panaméen et son numéro d'immatriculation est le 9163051

"Min Tai Leng". Un autre navire chinois arraisonné à Maroantsetra et ramené au port de Toamasina, le 26 janvier 2015. Mais serait-ce, par hasard, le "Min Feng" maquillé ?

Enfin, si le président Rajaonarimampianina considère les journalistes malgaches comme simples communs des mortels -donc quantité négligeable-, il n'a qu'à lire attentivement l'article paru dans le journal Le Monde et intituté "Bolabola, le bois qui saigne", ci-dessous:

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Jeannot Ramambazafy – 27 janvier 2015

Mis à jour ( Mardi, 27 Janvier 2015 17:04 )