Jean Christian Randriamalaza. Applauso sestuplo campione del mondo!

Lundi, 31 Octobre 2016 18:47 Sports
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Il est de plus en plus clair que c’est dans le sport individuel que Madagascar, le pays, fera parler de lui sur la plus haute marche des podiums. Et à ce niveau, le hasard et l’opportunisme n’existent pas.

Carrara, Italie, samedi 29 septembre 2016. Pour la septième fois, Jean Christian Randriamalaza est devenu champion du monde de Boxe Chinoise Lei-Tai. Ce, dans la catégorie des -75 et -80kg au lieu des 70Kg habituels.

 

C’était lors de la 4ème édition du championnat du monde unifié ou « Unified World Championships » qui regroupe 6 fédérations internationales, plus d’une dizaine de sports de combats, plus de 5.000 combattants issus de 107 pays. Énorme pour sortir ce lot, non ?

 


 

La première fois que je l’ai rencontré, c’était à Paris, il y a plus de 5 ans déjà. De petite taille, « Jean Chri » ne parait pas ce qu’il est, ce qu’il est devenu après un authentique parcours du combattant. Et combattant il l’était hors de cette locution synonyme de difficulté(s).



 

Notre Jean Christian national a commencé à pratiquer les arts martiaux dans le judo, à l’âge de 8 ans à Madagascar. A 10 ans, il bifurque vers le karaté, discipline dans laquelle il restera avant de quitter la Grande île natale.

Le légionnaire Jean Christian Randriamalaza

En effet, à 22 ans, après avoir réussi des tests assez « sélectifs », il est engagé dans la légion étrangère, en France. Une fois là, il confirmera son moral de fer et son professionnalisme. Que ce soit en tant que parachutiste ou dans des unités d’élite comme les forces spéciales.

 

Jean Claude Van Damme et Jean Christian Randriamalaza

Quelques années après, il quitte la légion étrangère pour des raisons strictement familiales. Mais il restera dans le domaine de la Sécurité privée et la Protection rapprochée (SPPR).

 

Le Club Samouraï RJC créé en janvier 2016

Parallèlement, il obtient avec brio un diplôme d’instructeur de boxe chinois de l’IBCF (Internationale Boxe Chinoise Fédération).

Au fait, quelles sont les différences entre boxe française, boxe anglaise, boxe thaïlandaise et boxe chinoise?


Datant du 19e siècle, la boxe française est aussi appelée la savate. Cette boxe est caractérisée par son caractère « amateur ». Afin de préserver la beauté de ce sport et de ne pas le vicier avec l’argent, la fédération de boxe française refuse la professionnalisation de ses pratiquants. D’abord pratiquée en combinaison puis avec un haut et un bas moulant, cette boxe est divisée en assaut (les coups sont simplement des touches) ou combat (avec possibilité de KO). La boxe française mobilise les jambes avec des chassés, fouettées et revers. Si elle partage avec la boxe anglaise les mouvements des bras: directs, crochets et uppercuts, elle implique un mouvement de sautillement des pieds.


L'inoubliable Cassius Clay devenu Mohamed Ali

Représentée aux Jeux Olympiques, la boxe anglaise apparaît au XVIIIe siècle, organisée par des parieurs. Le premier boxeur reconnu comme champion poids lourds fut l'Anglais James Figg, en 1719. Les règles du marquis de Queens Berry, rédigées en 1857, ont mis l'accent sur l'agilité plutôt que sur la force. Ces nouvelles règles interdisaient le combat à mains nues, le corps à corps, l'étouffement et les coups lorsque l'adversaire est impuissant et le combat mené au finish.. Moins aérienne que la boxe française, la boxe anglaise est fondée sur les impacts au niveau du corps. Elle est pratiquée en short. Pour gagner par KO, le combattant peut opter pour un coup de poing dans le foie ou dans la mâchoire. Les coups au-dessous la ceinture sont interdits.


La boxe thaïlandaise est distincte des autres boxes car elle intègre des coups traditionnellement interdits comme les coups de coudes et de genoux. Elle est pratiquée par le célèbre Tony Jaa.

Source : http://www.sportsdecontact.fr

 


 

La boxe chinoise (sanda ou sanshou) est l’évolution du wushu en sport de combat. Il intègre les 4 principales catégories d’attaques: ti (coups de pied), da (frapper=coups de poing), shuai (projeter), na (attraper); ainsi que les parades et blocages. Cette pratique compétitive va plus loin dans les limites des sports de combat, et met l’accent sur les techniques de poing, de pied et surtout de projection permettant ainsi des stratégies de confrontation très élaborées, imposant aux combattants des qualités de vitesse, de puissance et de précision.



Et le Lei-Tai, en Chine, c’est l’aire de compétition est une plate forme carrée, de 8 mètres de cotés et surélevée de 60 cm. Le lèi tài (traditionnel: 擂臺 Simplifié: 擂台 littéralement: «plateforme de contact»), dans sa forme actuelle était utilisée pour les tournois d’arts martiaux dès la dynastie Song. En sanda, elle est composée de bois et de métal pour la structure, et de matière souple pour la surface. Il n’y a pas de corde ni filet. Les quatre cotés sont couverts de protections souples hautes de 20-40 cm et larges de 2 m. Au centre de la plateforme est dessiné le schéma du yin-yang. Dans certains tournois professionnels télévisés (Kungfu king, Wulin feng), le ring avec cordes remplace le Lei-Tai.

Les coups autorisés

De nombreuses techniques sont autorisées en sanda dont les coups de poing, coups de pied, balayages, saisies et projections. Ces coups doivent être appliqués avec suffisamment de puissance pour être comptés par les arbitres. L’attribution de points dépend de la technique utilisée.  Les coups de pied au corps et à la tête comptent plus que les coups de poing sur ces mêmes zones. Les balayages et projections apportent un maximum de points si le combattant se maintien debout. Les sorties de l’aire de combat, les comptages et les avertissements à l’adversaire rapportent également des points.

Les coups interdits

Les percussions derrière la tête, le cou, la nuque, au niveau génital ou devant le genou sont interdites et sanctionnées. Certaines techniques sont prohibées. Ce sont les coups de genou, coups de coude, coups de tête, les strangulations et luxations, les projections dangereuses (saisie au cou ou projection tête la première), la lutte au sol et les morsures.
L’usage de ces techniques entraîne des avertissements qui donnent des points à l’adversaire et éventuellement une disqualification.

Les techniques autorisées peuvent varier selon les catégories et le type de rencontres. Certains tournois télévisés en Chine réduisent le nombre de protections et autorisent d’avantage de techniques.

Source : http://afacsport.com/boxe-chinoise/



La Boxe chinoise Lei Taï, Full contact, est avant tout un sport de combat, mais aussi un art. C'est un sport de synthèse de plusieurs arts martiaux, combinant plusieurs techniques de combat, à savoir:

  • Les coups de poing
  • Les coups de pied
  • Les prises
  • Le ciseau
  • http://www.jc-randriamalaza.com

     


    Et c’est dans cette catégorie et cet espace de combat que Jean Christian Randriamalaza est 7 fois champion du monde! Il fallait le faire.


    En tant qu’agent SPPR, il a eu l’occasion d’escorter des célébrités comme Beyoncé (si) ou encore Brad Pitt, au mondialement renommé Festiv al de Cannes. De nos jours, Jean Chri est rattaché à la sécurité de l’ambassade de Madagascar à Paris, depuis la période de transition, et travaille en étroite collaboration avec la police française.


    Applauso sestuplo campione del mondo! Qui di seguito i Foto ricordi.

    Jeannot Ramambazafy

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mis à jour ( Lundi, 31 Octobre 2016 19:56 )