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RM ne signifie pas République Malgache mais Radama Manjaka puis Ranavalona Manjaka
Eh oui, il est grand temps de changer aussi de vocabulaire. Depuis que l’on dit « Nahazoana ny fahaleovantena » (littéralement : gagner son indépendance), cela change les mentalités du mauvais côté. L’indépendance cela s’acquiert avec des luttes et des sacrifices mais ne se donne pas comme un cadeau. Qu’on se le dise une fois pour toutes.
Dans le cadre des 50 ans du retour de l’indépendance de Madagascar, après la colonisation française (6 août 1896 – 26 juin 1960), le ministère de la Culture et du Patrimoine, à travers l’Office national des Arts et de la Culture (Ofnac), a eu l’excellente idée de créer et organiser une exposition -qui sera itinérante- sur les symboles de cette souveraineté volé par les colons français. N’ayons pas peur des mots car ils n’ont demandé la permission à aucun malgache mais ils ont « gagné » la Grande île de l’Océan Indien grâce à la « loterie » à l’issue de la conférence de Berlin (Novembre 1884-février 1885) initiée par le Chancelier Otto Von Bismarck à propos du partage de l’Afrique. En réalité, Madagascar aurait du être une colonie anglaise (l’île Maurice a bel et bien été française avant d’avoir été « cédée » aux Français) mais… Si cela avait été, peut-être que la nation malgache n’aurait pas vécu ce qu’elle a vécu. Comme toutes les anciennes colonies françaises, d’ailleurs : toujours en perpétuel conflit interne… Passons.
L’exposition demeure donc la mémoire d’une époque révolue, destinée aux générations présentes qui ignorent l’histoire de leur propre pays. Mais trêve de commentaires, je vous invite à visiter une partie de cette exposition intitulée « Madagasikara fahizay » (Madagascar jadis). Avec les explications de M. Julien Rakotonaivo, Délégué général de l’Ofnac.
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Le vernissage a fait l’objet de la venue de nombreuses personnalités du pouvoir présent. En fait, un autre lieu d’exposition avait également été inauguré ce mardi 17 août 2010. Mais je vous en parlerai dans un autre reportage. Pour le moment, les photos de ce beau monde, venu à la Bibliothèque nationale rénovée. Ah, elle se situe à Anosy, juste à côté de l’hôtel Carlton, ex-Hilton.
Deux des hôtesses de service
La fanfare municipale de la ville d'Antananarivo
Au centre : Jean de Dieu Maharante, Marie Lydia Toto Raharimalala et Nadine Ramaroson
Julien Rakotonaivo vient saluer les invités dont Michèle Ratsivalaka (lunettes noires)
Invités dont Ranaivo Raholdina ("Mpikabary", second plan et second à partir de la gauche)
Julien Rakotonaivo et Victoire Rasoamanarivo, Ofnac, accueillent Camille Vital, Premier ministre, et Mireille Rakotomalala, ministre de tutelle (Culture et Patrimoine), maître d'oeuvre en quelque sorte
Jean (tout court), Mireille Rakotomalala et Camille Vital
Julien Rakotonaivo et le "Mpikabary" de service
Jean, Nadine et Mireille. Hein ? Les prénoms c'est plus convivial. Non ?
Les incontournables Désiré Philippe et Geneviève Ramakavelo
Camille Vital, Irène Victoire Andréas et Jean. Second plan, à gauche, Freddy Mahazoasy et Félix Malazarivo
Jean de Dieu Maharante suivi de Nadine Ramaroson. Au téléphone, Christine Razanamahasoa
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La délégation malgache conduite par M. Philibert Tsiranana (au centre), à Paris, pour y discuter de cette indépendance recouvrée avec les autorités françaises de l'époque
Reportage de :
Jeannot RAMAMBAZAFY (Textes et vidéo)
Andry RAKOTONIRAINY (Photos)
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