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Art Mada 2 : nerf de la guerre conséquent d’un million d’euros

Il ne s’agit pas du titre d’un film sur Madagascar mais d’un projet d’appui au développement culturel de Madagascar…

 

Mme Gérardin, Messieurs Ranjeva, Jean-Louis Robinson, Rabetokotany (directeur de Cabinet du MJSC)

 

Ce mardi 13 janvier 2009, dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, à Anosy Antananarivo, le ministre des Affaires étrangères malgache, le Général Marcel Ranjeva et la Chargée d’affaires de l’ambassade de France à Madagascar, Madame Marie-Claire Gérardin, ont signé, en présence de M. Robinson Jean Louis, ministre de la Jeunesse, des Sport et de la Culture malgache, la convention de financement du projet du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) intitulé « Appui au développement culturel de Madagascar ». Prévu pour une durée de trois ans. Le financement de ce projet s’élève à 1.000 000 d’euros (plus de 2,5 milliards Ariary).

Mais qu’est-ce que le FSP ?

Le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) est l’instrument de l’aide-projet du ministère des Affaires étrangères. Issu de la réforme du dispositif de la coopération française, il remplace le fonds d’aide et de coopération. Il a pour vocation de financer, par dons uniquement, l’appui apporté par le ministère des Affaires étrangères aux pays de la zone de solidarité prioritaire (ZSP) en matière de développement institutionnel, social, culturel et de recherche. Novateur, le FSP met en œuvre les principes de la politique française d’aide au développement :
- l’adaptation à un monde en développement différencié qui requiert un effort de spécialisation des interventions en fonction des caractéristiques des pays concernés ;
- le renforcement de l’efficacité de l’aide par l’adoption d’une logique « projet ». Pour être éligible, un projet ou un programme doit être pluriannuel, avoir des objectifs précis et mesurables, un calendrier établi. Il doit être assorti d’indicateurs de suivi afin de permettre une évaluation rétrospective à son achèvement ;
- la contractualisation de véritables partenariats dans lesquels s’inscrivent les projets ;
- l’appui aux sociétés civiles des pays du Sud afin de satisfaire aux exigences de l’exercice de la citoyenneté dans des institutions démocratiques ;
- la volonté de transparence.

Le FSP est un instrument privilégié de partenariat avec les États, mais aussi avec les autres bailleurs de fonds et la société civile. Par sa vocation institutionnelle, il est susceptible d’intervenir sur l’ensemble des structures nationales d’un pays : ministères, collectivités territoriales, établissements publics. Travaillant aussi bien sur les évolutions institutionnelles que sur les domaines sociaux, il contribue à la rationalisation de l’aide et favorise la mise en œuvre de cofinancements, par exemple avec l’Unicef (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance), l’Oit (Organisation internationale du travail) ou l’Oms (Organisation mondiale de la santé). Outil de lutte contre la pauvreté, il s’adresse à la société civile et l’associe, soit directement à travers ses opérations en faveur des associations de solidarité internationale ou de la coopération décentralisée, soit indirectement par l’effet de ses projets sur les plus démunis. Les projets FSP sont soumis au Comité des projets, instance interministérielle d’examen des projets.
Parmi les projets FSP, on distingue :
- Les projets « pays » : projets bilatéraux contribuant au développement d’un pays partenaire ;
- Les projets « inter-États » : projets bénéficiant à un groupe d’États déterminé, réunis le plus souvent dans une organisation inter-gouvernementale ;
- Les « programmes mobilisateurs » : contributions à des thèmes sectoriels transversaux de développement. Le projet Art Mada entre dans cette troisième catégorie.

L’objectif initial du projet Art Mada est de permettre à la culture de devenir un enjeu de développement en facilitant l’émergence d’une économie de la culture, et en donnant à Madagascar, grâce à la structuration de ses opérateurs culturels, confirmés ou émergents, les moyens de se positionner comme un pôle culturel régional phare au sein de la zone Océan Indien.
Devenus acteurs efficaces et reconnus de la promotion et de la valorisation des formes d’expression artistique, aussi bien nouvelles que traditionnelles, ces opérateurs œuvreront directement et durablement à la promotion et la diversification de l’offre artistique malgache.
Les actions prévues sur le projet s'inscrivent dans le cadre des orientations prises par le ministère malgache en charge de la Culture qui elles-mêmes répondent aux lignes d’actions définies par le gouvernement malgache. Elles se font en coordination avec l’Ambassade de France (Service de coopération et d’action culturelle) ainsi que le réseau culturel français à Madagascar (Centre culturel Albert Camus, Délégation générale des alliances françaises), et doivent permettre la mise en œuvre effective de la politique culturelle malgache définie en août 2005.

Quelques photos de cette journée du 13 janvier 2009 au ministère des Affaires étrangères à Anosy Antananarivo

Une collègue très studieuse…

Irène Andréas du MAE et Mboara Andrianarimanana, Secrétaire général du MAE

De profil, le collègue Daddy Rama de Madagascar Tribune

Au centre, la directrice du Centre culturel Albert Camus (CCAC), Bérénice Gulmann, une professionnelle de la culture au mileu du Conseiller culturel adjoint, Etienne Rabaté et d’Agnès Clausse, assistante technique auprès du Mjsc.

Mme Marie-Claire Gérardin lors de son discours

« Monsieur le ministre des Affaires étrangères,Monsieur le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,
Monsieur le Directeur de Cabinet du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,Mesdames et Messieurs les Directeurs généraux,Mesdames et Messieurs les Directeurs,Mesdames et Messieurs,

Dans la diversité des projets de coopération entre la France et Madagascar, le projet du Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) intitulé « Appui au développement culturel de Madagascar » que nous venons de signer, tient une place particulière par son objectif : la Culture.
Il ne faut pas sous-estimer l’importance de la culture. Des esprits peut-être trop empreints de pragmatisme avancerons l’idée qu’il y a d’autres priorités : la santé, l’éducation, le développement rural, les infrastructures… Certes. Pourtant, que serait le peuple sans culture ? Comment espérer conserver la mémoire des traditions, promouvoir le rayonnement d’un pays, faire entendre sa différence dans le monde sans se donner les moyens de préserver et de la valoriser la création artistique et ceux qui la mettent en œuvre ? Ce n’est pas par hasard que le MAP aborde cette question et que Madagascar s’est doté d’une politique culturelle nationale en août 2005.
La culture c’est aussi un instrument de communication entre les peuples. C’est pour cette raison que le DCP signé en mai 2006 fait de la culture et de la diversité culturelle l’un des trois domaines transversaux de partenariat entre la France et Madagascar. Car vous savez tous combien est chère aux cœurs des Français la diversité culturelle.
Le projet que nous venons de signer s’inscrit dans la continuité de la coopération bilatérale en matière de développement culturel, co-gérée par les autorités malgaches et françaises, puisqu’il fait suite au projet « Art Mada 1 », lancé en 2003, premier FSP dans ale domaine culturel à Madagascar. En effet, si la coopération française est très active dans le domaine culturel depuis 50 ans à Madagascar, à travers les actions conjointes du Centre culturel Albert Camus, du réseau des Alliances françaises et du SCAC (Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France), il était important de coordonner les actions de ce dispositif, de concert avec les autorités malgaches soucieuses de promouvoir le rôle de la culture comme levier du développement socio-économique de Madagascar.
Art Mada 1 a été un succès. Il a conduit à la publication de la première loi de politique culturelle nationale ; a permis de former les personnels des administrations centrales et territoriales ; apporté un soutien à l’Université d’Antananarivo pour la création de la filière « Médiation culturelle ». Art Mada 1 a aussi permis d’apporter un soutien direct aux artistes, à leurs associations, à leurs festivals, à leurs écoles de formation et a favorisé l’intensification des relations culturelles extérieures de Madagascar, notamment avec la zone de l’océan Indien…
Art Mada 1 a fait naître un espoir… Très logiquement, une « suite » devait lui être apportée. Le projet FSP qui nous réunit aujourd’hui est donc le deuxième « opus », conjointement rédigé par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et l’ambassade de France, pour un montant de 1 million d’euros (soit plus de 2,5 milliards Ariary), soit une mise de fonds doublée par rapport à Art Mada 1.

Agnès Clausse qui succède à Christiane Botbol (Art Mada 1)

Ce projet sera mis en œuvre par le MJSC en s’entourant d’un grand nombre de partenaires de qualité, tant malgaches (institutionnels et société civile) que français (réseau culturel de Madagascar et partenaires réunionnais notamment) avec pour objectif global de permettre aux artistes malgaches de vivre de leur art ; de leur donner les moyens de générer une juste rémunération pour eux-mêmes ; de constituer un atout économique pour leur pays et d’être ainsi un facteur d’attractivité pour Madagascar.
Pour atteindre cet objectif, Art Mada 2 sera ciblé sur l’amélioration des conditions de juridiction et de diffusion artistiques, grâce au renforcement de l’environnement juridique du secteur ; à la création d’espaces dédiées à l’accueil de formations et de créations artistiques et à la professionnalisation d’opérateurs culturels, publics et privés. C’est projet ambitieux, que nous allons, tous ensemble, faire vivre. Je suis convaincue que les résultats seront au rendez-vous, en raison de l’adhésion sans réserve des autorités malgaches -du MJSC en particulier- et françaises –par l’intermédiaire du SCAC et la participation active de l’assistante technique auprès du MJSC, Melle Agnès Clausse- ; de l’appropriation du projet par les milieux artistiques et culturels malgaches et par leurs voisins de l’océan Indien et de l’implication au secteur privé à nos côtés ».

 

Applaudissements de l’auditoire

 

Lors de cette cérémonie de signatures, madagate.com avait posé la question sur le bilan d’Art Mada 1. Le service de l’ambassade préposé à ce genre de travail s’en est chargé et bien chargé. Voici donc tout sur Art Mada 1.

Art Mada 1 a fait l’objet d’une convention de financement signée entre l’Etat malgache et l’Etat français en janvier 2003. Le montant de l’aide financière accordée par la France pour le volet culturel s’élevait alors à 500.000 euros sur 3 ans : 2003-2006 (soit une enveloppe budgétaire doublée pour le nouveau projet). Après 2 prolongations, Art Mada 1 a été clôturé en décembre 2007.
En 4 ans, plus d’une centaine d’actions ont été menées, qui ont touché 3.000 bénéficiaires tous domaines artistiques confondus.

Quelques réalisations majeures d’Art Mada 1 :

Pour le volet « structuration du secteur culturel» :

Deux textes de loi rédigés : une loi définissant une politique culturelle nationale (« loi portant politique culturelle » ratifiée en août 2005) et un texte sur le statut des artistes en cours de validation ;
Partenariat entre la SACEM (Société française des Auteurs, compositeurs et éditeurs musicaux) et l’OMDA (Office Malgache du Droit d'auteur) efficace pour la lutte contre le piratage, et sensibilisation sur les questions de propriété intellectuelle ;
30 agents de l’administration centrale et de services déconcentrés formés ;
1 filière « médiation culturelle » créée au sein de l'Université d’Antananarivo (en partenariat avec l'Université de Paris VIII-St Denis) ;
Acquisition de matériel technique (son et lumière) mis à disposition des artistes et opérateurs culturels et formation des techniciens ;
formations à destination des métiers périphériques à la culture: jounalistes, techiciens son et lumière, administrateurs...

Pour le volet « valorisation des expressions artistiques innovantes » :

- Très nombreux ateliers/stages de formation en danse, théâtre (chantier-théâtre avec la CDROI), musique, arts plastiques et audiovisuel mis en oeuvre
- Appui à la mobilité artistique : une trentaine d'artistes malgaches confirmés (Ariry, Gaby, Rajery, Pierrot Men, Vonjiniaina...) ont participé aux grands rendez-vous artistiques internationaux dans l’Océan Indien, en Europe ou en Afrique (Biennale de photographie de Bamako, Montpellier Danse, Festival d'Avignon, Festival Musiques Métisses d’Angoulême, Rencontres de la photographie à Arles...)
- Soutien à la création ou la continuité de nombreux festivals mis en oeuvre par des opérateurs culturels locaux, dont certains d'envergure internationale (Madajazzcar, Angaredona, I’Trotra, Zegny Zo!...) et naissance de la première Biennale de la photographie de l'Océan Indien PHOTOANA
- Formations de longue durée à l’étranger pour une dizaine d’artistes malgaches: 3 stylistes à l’IESA Paris pendant 2 ans, 2 danseurs formées au Centre Méditéreannéen de Danse Contemporaine de Tunis (CMDC) pendant 1 an, ...

Soit un appui constant apporté aux artistes, en collaboration avec le CCAC et les Alliances françaises, à leurs associations, à leurs festivals, à leurs écoles de formation…
Enfin, Art Mada a permis d’intensifier les relations culturelles extérieures de Madagascar avec la Réunion, avec la zone géographique de l’Océan Indien dans son ensemble, y compris certains pays d’Afrique.

Festival Rebeke 2008 Ateliers danse contemporaine, festival Itrôtra, Majunga 2007 Biennale de photographie de l'Océan Indien, 2007 Biennale de photographie de l'Océan Indien, 2007
Festival Zegny Zo ! 2007 Exposition Elabakana, 2006 Formation des journalistes culturels, 2007 Madajazzcar 2008

Objectifs du nouveau projet Art Mada 2 :

• Catégorie de projet : FSP (Fonds de Solidarité Prioritaire)
• Intitulé du projet : Appui au développement culturel de Madagascar
• Secteur : Culture
• Durée : 3 ans
• Montant : 1.000.000 €
• Partenaires / bénéficiaires : directions du ministère chargé de la Culture et ses organismes rattachés ; opérateurs culturels, artistes, entrepreneurs privés des industries culturelles, université de Antananarivo, ensemble de la population qui tirera profit de l’amélioration des conditions de production et de distribution des produits culturels

Les actions prévues sur le projet s'inscrivent dans le cadre des orientations prises par le ministère malgache en charge de la Culture qui elles-mêmes répondent aux lignes d’actions définies par le gouvernement malgache.
Elles se font en coopération avec le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France ainsi que le réseau culturel français à Madagascar (CCAC, Délégation Générale des Alliances Françaises).
Elles doivent permettre la mise en œuvre effective de la politique culturelle ratifiée en août 2005.
L’objectif du projet est de permettre à la culture de devenir un enjeu de développement en facilitant l’émergence d’une économie de la culture, et en donnant à Madagascar, grâce à la structuration de ses opérateurs culturels, confirmés ou émergents, les moyens de se positionner comme un pôle culturel régional phare au sein de la zone Océan Indien.

Devenus acteurs efficaces et reconnus de la promotion et de la valorisation des formes d’expression artistique, aussi bien nouvelles que traditionnelles, ces opérateurs œuvreront directement et durablement à la promotion et la diversification de l’offre artistique malgache.

Pour répondre aux objectifs qu’il s’est fixé, le projet se structure en 2 composantes opérationnelles distinctes :
1. Développer le potentiel économique du secteur
2. Accompagner et renforcer les opérateurs culturels publics et privés

 

Pour sa part, le ministre Ranjeva a réitéré la volonté du gouvernement malgache à œuvrer de concert dans le cadre de la politique inscrite dans le Map et celle du gouvernement français

 

 

Quant au ministre Robinson Jean Louis, c’est clair : « certes, je n’y suis que depuis six mois amis mon département entend faire de la culture un objet de développement »

 

 

Eitenne Rabate, Hernan Rivelo (Express Hebdo), Agnès Clausse, une consoeur des « Nouvelles » dont j’ai oublié le nom et Daddy Rama

 

 

Sandra Razafinjohany et Mboara Andrianarimanana

 

 

Jean Aimé Rambeloson de la Tvm (à gauche) et un ami

 

 

Amies et collègue

 

 

Haja Ratsimbazafy, Dg de l’Office malgache du droit d’auteur (Omda), Daddy Rama et Sandra Razafinjohany

 

 

Charles Maurin Poty, Directeur au sein du MJSC

 

 

Des agents du MJSC

 

 

M. Rabetokotany, Etienne Rabaté et Irène Andréas

 

 

Le très précieux Laurent Barbot, Deuxième Conseiller à l’ambassade de France

 

 

La photo souvenir de ce mardi 13 janvier 2009 : Mme Marie-Claire Gérardin, M. Marcel Ranjeva et M.Robinson Jean Louis

 

 

Les résultats attendus d’Art Mada 2 :

 

Les résultats attendus d’Art Mada 2 :

Composante 1
l’amélioration des conditions de la production artistique à Madagascar => décrets d’application ratifiés relatifs à la loi de 2005 et à la Propriété Intellectuelle et Artistique , diminution de la piraterie.
l’essor des entreprises culturelles déjà existantes (audiovisuel, musique, mode), qui doivent être génératrices d’emplois et de ressources => formations longues et professionnalisantes à destination de ces secteurs ; augmentation des recettes et des emplois au sein des entreprises productrices de biens culturels, notamment dans l’industrie musicale et cinématographique.
le développement des infrastructures culturelles à Tananarive et en province, en soutien à la politique nationale => 3 lieux réhabilités et équipés pour être des espaces de création et diffusion artistiques (danse, théâtre, cinéma, …) : la Maison de la Culture de Majunga, la salle de spectacle du Centre Régional Jeunesse et Sports (CRJS) à Tamatave ; un espace d’exposition et de création à Antananarivo (Ambohiditsiry) et formation des équipes de ces lieux (technique, administration).
la promotion des acteurs du secteur culturel malgache => création et diffusion d’annuaires et bases de données sur le secteur culturel, création d’un Centre de Ressources à la Bibliothèque Nationale

Composante 2
la professionnalisation des opérateurs culturels => renforcement des capacités, statuts juridiques appropriés, équipes administratives formées, autofinancement, mise en réseau avec des structures régionales
l’existence de grandes manifestations culturelles structurantes de renommée régionale voire internationale par discipline identifiée (musique, danse, arts visuels)
la transmission des pratiques artistiques par la formation pour renouveler le vivier des talents malgaches => soutien à l’émergence artistique et sauvegarde des expressions traditionnelles en péril (enregistrement et diffusion de CDs audio sur les musiques malgaches, publications de recueils…)
L’implication du gouvernement français dans la culture

 

Bernard Kouchner présentera, en ce début d’année 2009, la réforme de la politique culturelle française extérieure

 

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, présentera en ce début 2009 la réforme de notre politique culturelle extérieure, qui s’inscrit dans le cadre plus large de la modernisation de l’action extérieure de la France. En attendant, large panorama de ce qui en est jusqu’à aujourd’hui.

1. La promotion de la culture française à l’étranger permet également de poursuivre un triple objectif : valoriser les idées et l’expertise françaises dans le débat mondial, promouvoir les industries culturelles françaises, affirmer et moderniser l’image de la France, souvent associée à sa culture et à sa langue
2. L’enjeu de cette réforme est d’améliorer l’efficacité d’un outil exceptionnel :
- Exceptionnel par son ampleur, car le réseau culturel français c’est 149 centres et instituts culturels, ainsi que 230 Alliances françaises.
- 50.000 manifestations culturelles montées partout dans le monde chaque année ;
- 400.000 lecteurs inscrits dans nos médiathèques, 8 millions de prêts consentis et 1 million de livres nouveaux envoyés chaque année dans le réseau ;
- 640.000 étudiants inscrits à des cours de français soit une augmentation de 23% par rapport à 2004 pour nos centres et instituts et de 8% pour les Alliances françaises.
- Plus de 20 millions de personnes dans le Monde participent ou assistent directement tous les ans à des opérations soutenues par Culture France.
260.000 étudiants étrangers en France en 2007 (4ème rang mondial), dont plus de 18.000 boursiers.
- Exceptionnel aussi par la qualité et le dynamisme des personnes qui y sont impliquées et qui font vivre et évoluer nos programmes et les ouvrent à de nouvelles coopérations avec les institutions culturelles, les artistes, les écrivains, les universités, les collectivités locales et les entreprises de France comme des pays partenaires.
3. La modernisation passera notamment par le développement, à partir de l’actuelle association Cultures France, d’une agence culturelle au statut d’établissement public. Cultures France, dès l’exercice 2009, gérera l’ensemble des programmes de notre action culturelle extérieure mis en œuvre depuis Paris, avec un budget de 28,3 millions d’euros, dont 21 apportés par le ministère des Affaires étrangères et européennes, malgré les contraintes budgétaires.

 

A l’occasion du Conseil d’Administration de Cultures France qui a eu lieu le 17 décembre, le ministre a appelé au développement les synergies avec notre réseau d’instituts culturels, lui-même en pleine évolution, et avec les professionnels et les industries culturelles français.

Dossier préparé par Jeannot Ramambazafy - Journaliste




Mis à jour ( Vendredi, 16 Janvier 2009 11:41 )  
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