Où en sont leurs relations après la fatidique arrestation au Palais des Sports de Mahamasina, début avril 2017?
Où est exactement Claudine Razaimamonjy? On dit qu’elle a (enfin) été transférée à la prison d’Antanimora, le 12 juin 2017. Mais on dit aussi qu’elle aurait été transférée à Manjakandriana et même à Mantasoa. Des lieux de résidence surveillée pour prisonniers politiques comme Richard Andriamaholison, Bao Andriamanjato ou encore Manandafy Rakotonirina. De coup, l’opinion publique ne sait plus réellement, et le doute plane à cause d’un pouvoir qui adore reculer pour mieux sauter.
A partir du moment où il a été interdit de prendre des photos aussi bien à l’HJRA qu’à Antanimora, tout ne reste donc que rumeur jusqu'à preuve du contraire. Pourquoi tant d’opacité pour une inculpée considérée par le régime Hvm lui-même comme une justiciable quelconque? A ce jeu-là , elle va finir par mourir "mystérieusement" pour de bon… En tout cas, ce mauvais film de série Z préfigure le sort réservé à , sinon la fin même de Hery Rajaonarimampianina, ce président par hasard qui aura réussi à vendre une grande partie de son propre pays à des étrangers. Mais les lâcheurs (lâches) seront toujours lâchés (lâchement) à leur tour.
En attendant ce grand jour pour la majorité des Malgaches actuellement paupérisés à outrance, ci-après un communiqué du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) en date de ce 13 juin 2017, à propos de cette Claudine Razaimamonjy, le « maillon faible » d’un réseau mafieux dont les pièces-maitresses ne sont autres que le ministre de l’Intérieur (répartition des «subventions exceptionnelles») et le ministre des Finances (déblocage des fonds engrangés indument par Claudine Razaimamonjy qui n’est donc qu’une vulgaire complice.
Jeannot Ramambazafy – 13 juin 2017