L'Airbus A340-300 aux couleurs d'Air Madagascar, à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle
Une semaine après qu’Air Madagascar ait pris livraison d’un Airbus négocié auprès d’Air-France, la panne d’un instrument – un détecteur d’incendie – (le 17 avril 2012 à Ivato) a cloué l’appareil au sol, et a obligé la compagnie aérienne à annuler le vol vers Roissy et à le décaler de 24 heures. Et alors !
Quelques clics sur le clavier, et en cherchant bien les statistiques, affichent que ce 17 avril 2012 quelque 283 vols, longs ou moyens courriers, ont accusé un retard de plus de 8 heures pour des motifs techniques révélés sur l’appareil. Ce n’était donc pas une journée exceptionnelle et ces chiffres rentrent dans la bonne moyenne quotidienne.
Les adversaires de l’acquisition de cet appareil n’en attendaient pas tant pour exploiter l’occasion comme une aubaine et se déverser en critiques véhémentes pour remuer le couteau dans la plaie. Trop heureux de trouver prétexte à déverser leur fiel, ils ne se sont pas gênés pour répandre des contre-vérités (plus exactement des mensonges éhontés, sans aucun recoupement). Mais, contrairement à ce qui a été raconté, ce n’est pas Air Madagascar qui a eu en charge toutes les dépenses consécutives à cette panne (réparations, remboursement des débours ou prises en charge des voyageurs).
Le Directeur d’Air France à Madagascar a révélé que cette mesure correspond à une disposition du contrat ACMI. Cette panne banale - une panne de routine, en somme - ne relève pas du sort lancé par un mauvais œil, même si elle a fait baver de fiel les mauvaises langues (que tout le monde connaît désormais).
www.madagate.com (Source JDM)