Irène Ranaivozanany, chargée de liaison de l’antenne UNESCO à Madagascar mais non responsable d'une quelconque "fuite"...
De toute façon, si fuite il y a eu, cela pourrait bien signifier que la facture n’a pas encore été réglée par le ministère des Finances et du Budget de Madagascar. Et qui dit ministère dit administration publique, c’est-à -dire deniers tous aussi publics émanant des contribuables malagasy à Madagascar, qui ont donc le droit de savoir ce que les dirigeants font de leur argent. Est-ce un mal dans une république démocratique et un État de droit (qu'ils disent...)?
Le tarif de 45 euros par personne semble « normal » en Europe, vu le niveau des personnes qui ont donc mangé –par deux fois- aux frais de la princesse… Cependant, pour les trois dernières rubriques, je reste dubitatif. Certes, tout augmente, de nos jours mais tout de même.
L’équivalent de ces 36.650 euros, que ceux qui paient leurs impôts à Madagascar vont payer, est de 120 millions d’ariary ou 600 millions d’anciens francs malagasy arrondis. C’est cher, terriblement cher pour un peuple dont la majorité vit avec moins de 1 euro par jour.
A Madagascar, il y a un adage qui dit: « Domina tapany handoa erany » que l’on peut traduire par: « A malin, malin et demi ». « Domina tapany handoa erany » est d’ailleurs le titre d’un éditorial sur ce prêt de 10 milliards USD de la Banque mondiale, de notre confrère « Tia Tanindrazana ». Faites-vous traduire :
Jeannot Ramambazafy – 27 février 2017