L’affaire Antsakabary n’est pas close. Le tout premier Tweet de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) risque d’avoir des éclaboussures. En effet, une équipe de cette entité chargée de la défense des droits de l’Homme s’est déplacée dans ces localités de Befandriana Nord la semaine dernière pour mener des investigations. Au cours de cette mission, l’équipe a « relevé des cas de violations graves des droits humains ».
Dokotra
Les faits d’Antsakabary découlent d’un vol de canard de Barbarie (« Dokotra ») qui s’est soldé par une vindicte populaire contre deux policiers accusés de  racket par les habitants. En réaction, une quarantaine d’éléments des Forces d’intervention de la police nationale (FIP) ont été dépêchés sur les lieux pour «appréhender les coupables» du lynchage. Une mission qui, à en croire les informations, se serait terminée en « expédition punitive », ayant conduit à l’incendie de cinq villages.
Le reportage vidéo renfermant les preuves irréfutables de ces violations graves des droits humains effectuées par des policiers