Reporters Without Borders (RSF) is proud to announce the release of their 2017 World Press Freedom Index. The 2017 World Press Freedom Index compiled by RSF reflects a world in which attacks on the media have become commonplace and strongmen are on the rise. We have reached the age of post-truth, propaganda, and suppression of freedoms – especially in democracies.
Madagascar. Flawed new media law
The situation in Madagascar, a republic ruled by Hery Rajaonarimampianina since 2014, is generally calm but democratic debate is still limited. Prior to the 2013 elections, many media outlets were censored and closed in order to ensure « respect for the rule of law » and to « overhaul the media landscape ». The situation has been less fraught since then but does not seem to be moving in the right direction. Madagascar’s journalists are critical of a new media law called the Code of Communication because media offenses would be tried under the criminal code, potentially criminalizing journalism. It envisages heavy fines for offenses ranging from insult and defamation to the publication of « false news » – a vague charge that means journalists no longer have the right to make a mistake. Coverage of influence-trafficking in connection with natural resources and the environment is still very dangerous.
Don't wait to be deprived of news before defending it!
Reporters Without Borders – April 2017
Madagascar Journalisme 2017. Nouvelle loi médiatique imparfaite
Reporters sans frontières (RSF) est fier d'annoncer la sortie de son Indice 2017 de liberté de la presse dans le Monde. L'Indice de liberté de la presse Mondial 2017 compilé par RSF reflète un monde dans lequel les attaques sur les médias sont devenues habituelles et les dictatures sont en hausse. Nous avons atteint l'âge de post-vérité, de la propagande et de la suppression de libertés - particulièrement dans des démocraties.
Madagascar. Nouvelle loi médiatique imparfaite
La situation à Madagascar, une république gouvernée par Hery Rajaonarimampianina depuis 2014, généralement calme mais où le débat démocratique est toujours limité. Avant les élections 2013, beaucoup de médias ont été censurés et fermés pour assurer « le respect de l'État de droit » et « réorganiser le paysage médiatique ». La situation a été moins tendue depuis lors, mais ne semble pas aller dans la bonne direction. Les journalistes de Madagascar ont été très critiques vis-à -vis d’une nouvelle loi médiatique appelée Code de Communication, parce que des délits médiatiques se retrouvent sous le coup du code pénal, criminalisant potentiellement le journalisme. Il prévoit des lourdes amendes pour des délits allant de l'insulte à la diffamation en passant par la publication « de nouvelles fausses » - une charge vague qui signifie que les journalistes n'ont plus le droit de faire d’erreur. La couverture du trafic d'influence en relation avec des ressources naturelles et l'environnement reste toujours très dangereuse.
N'attendez pas d’être privé de l’information pour la défendre!
Reporters sans frontières - Avril 2017