Décidément, lorsque l’on manque d’arguments pour protéger les intérêts déjà perdus que quelques dirigeants qui n’ont pas su conserver des acquis qu’ils croyaient tenir fermement, l’on n’a qu’une solution : créer une atmosphère de pestilence à travers un réseau de communication dont les maîtres d’œuvres sont des américains. Mongabay vous connaissez ? Pour ne citer que ce site pseudo-scientifique mais authentiquement subversif. Un exemple : cette histoire de vidéo impliquant Andry Rajoelina en matière de trafic de bois de rose. Le Chinois parle en chinois traduit en anglais et transcrit en français. Un bête coup d’épée dans l’eau. Surtout que l’agence dont il se dit être le représentant est spécialisée dans les médicaments et produits pharmaceutiques. L’essentiel était d’impliquer le président de la transition de Madagascar. Mais cela a-t-fait long feu ? Non.
En tout cas, personne n’a dit que ce trafic n’existe pas mais pas de quoi en faire un mauvais roman à épisodes. il n’y a qu’une vérité quel que soit le problème abordé. Concernant le bois de rose à Madagascar, médisez, médisez : il en restera toujours quelque chose. Pour le moment, Voici les explications du ministère de l’Environnement et des Forêts malgache.
Suite à l’article intitulé : « BOIS DE ROSE – PLUS DE 90 CONTAINERS EXPORTES EN CATIMINI AU PORT DE MAHAJANGA », paru le mercredi 08 décembre 2010 dans le quotidien MIDI MADAGASIKARA dont intitulé est exposé en page couverture et l’article en page 4, le Ministère de l’Environnement et des Forêts tient à apporter les rectifications suivantes. Nous demandons expressément la bonne volonté du quotidien MIDI MADAGASIKARA de faire paraître ce communiqué de presse comme étant notre droit de réponse.
Selon la situation des exportations de bois travaillés du mois de Novembre émanant de la Direction Régionale de l’Environnement et des Forêts (DREF) Boeny, 64 containers composés de palissandre et de bois ordinaire ont été exportés au départ du Port de Mahajanga. Plus précisément, les 64 containers sont composés de 3 289 pièces de palissandre (environ 365m3) et 3 898 pièces de bois ordinaire (environ 379m3). Les pièces sont parfaitement en règle vis-à -vis de l’administration, notamment de l’administration forestière, et viennent des Régions de Boeny, de Betsiboka et de Sofia. 3 opérateurs, toujours parfaitement en règle, sont les propriétaires de ces produits travaillés, par conséquent et en aucun cas, à l’état brut et les redevances perçues s’élèvent à 24 899 695 Ariary.
Le Ministère de l’Environnement et des Forêts tient à préciser qu’il est tout simplement impossible d’exporter 90 containers de bois de rose, à l’heure actuelle. Aucune autorisation émanant, ni du Ministère, ni des Directions Régionales, n’a été délivrée pour le déplacement et l’exportation du bois de rose, et ce, à aucun moment. D’autant que notre objectif est : « zéro coupe, zéro mouvement » pour cette filière.
Mercredi 08 décembre 2010
Le Ministère de l’Environnement et des Forêts a toujours pris au sérieux tout renseignement concernant le trafic de nos bois précieux, notamment concernant la filière bois de rose.
Compte tenu des informations circulant l’exportation de containers de bois de rose au départ du Port de Mahajanga, le Ministre de l’Environnement et des Forêts, le Général de Brigade RAVELOHARISON Herilanto est descendu dans la cité des fleurs ce jeudi 09 décembre 2010, accompagné des principaux responsables du Ministère dont le Directeur Général des Forêts et les Directeurs Régionaux de l’Environnement et des Forêts des Régions de Boeny, de Betsiboka et de Sofia.
Une réunion technique sur le renforcement du contrôle forestier et des produits forestier en vue de créer un plan d’action unique s’est tenue avec les responsables régionaux : le Chef de la Région de Boeny, les Chefs districts de Mahajanga I, de Mahajanga II, d’Ambato Boenï, …, le Commandant de la circonscription régionale de la Gendarmerie Nationale, les responsables de la sécurité intérieure, la Justice notamment le Parquet du Tribunal de Mahajanga, et entre autres les responsables de la Douane du Port de Mahajanga.
L’objectif de la réunion est surtout d’éviter à ce que Mahajanga ne soit  pas « le maillon faible » dans la stratégie de lutte contre le trafic des bois précieux.
Jeudi 09 Décembre 2010
Recueillis par Jeannot RAMAMBAZAFY