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Home Editorial Madagate Affiche 13 Mai à Madagascar : Laisser de très bons souvenirs à la postérité

13 Mai à Madagascar : Laisser de très bons souvenirs à la postérité

L’hôtel de ville d’Antananarivo de nos jours. Cliquez ici pour accéder au blog

Il y a 39 ans, le 13 mai 1972, l’hôtel de ville d’Antananarivo a été incendié parce que des éléments des Frs (Forces républicaines de sécurité) s’y étaient réfugiés. Leurs camarades avaient tiré sur nous, étudiants de l’époque. Depuis, cette place a été le lieu privilégié de toutes les contestations ayant entraîné la chute des présidents malgaches : Tsiranana, (1972), Ratsiraka (1991 et 2002), Ravalomanana (2009). Zafy, lui, est tombé de lui-même et tombera encore plus bas, en laissant un héritage de haine. Pourquoi ne s’occupe-t-il pas, en tant qu’ancien président, des problèmes d’eau potable à Ambilobe, région de sa naissance, au lieu, de tenter de semer le trouble pour « célébrer » ce 13 mai 2011 ?

11 décembre 2011. A l’intérieur de la gare de Soarano, PK Zéro. Un jeune couple, image de l’avenir, dans une Peugeot 203 des années 1950, souvenir du passé

Une fois élu maire, en décembre 2007, Andry Rajoelina avait promis de reconstruire cet hôtel de ville. Une promesse faite par trois présidents mais qui n’a jamais été concrétisée. En 2010, cet Hôtel de ville a été reconstruit presque à l’identique et même modernisé. Il faut vivre avec son temps. De nos jours, les alentours immédiats de ce bâtiment administratif ne sont plus accessibles comme auparavant. Où est le mal ? Il faut vous dire qu’en 1972, l’avenue de l’indépendance d’Antananarivo constituait le centre de la ville, le point kilométrique zéro se trouvait devant la gare de Soarano, à quelques mètres de l’hôtel de ville. C’est l’endroit le plus fréquenté et le plus attirant de Madagascar.

Cliquez sur l’affiche de tous les chefs d'Etat malgaches pour savoir qui a été vomi par son peuple

C’est pourquoi toutes les revendications politiques, qui ont donc amené à la chute de trois présidents y ont eu lieu. C’était même devenu un mythe : lorsqu’un mouvement populaire passe par la place du 13-mai, le dirigeant en place ne fera pas long feu. Certes, il est bon de ne jamais oublié le passé. J’avais 18 ans en 1972. Mais, allons-nous toujours ressasser le mauvais côté de cette vie passagère ? Il est temps de tourner la page. Placer la triste histoire là où elle, et donner aux générations futures une image positive du respect du bien commun. Ce n’est pas un point de vue. C’est un réflexe citoyen perdu à cause d’une révolution socialiste qui a effacé de la culture malgache, l’instruction civique des années 60-70. Il faudra du temps pour remettre cela en ordre. Il faut commencer ici et maintenant.

C’est bien moi au centre. Je ne mourrai jamais idiot car j’aurai eu le privilège de vivre les grands tournants de l’Histoire de mon pays, en y restant. Beaucoup l’ont fui et se permettent de le dénigrer, comme ces Gtt qui ne parlent même pas la langue malgache et se contente de « lutter » folkloriquement pour une cause perdue d’avance face à la vérité historique

Je ne sais pas si je me fais vieux mais qui de ces gueulards, qui jouent à l’avocat du diable Ravalomanana, ont vécu ce que j’ai vécu en 1972, 1991, 2002 et 2009 ? Pour eux, l’histoire commence avec l’accession de Mister Tiko au pouvoir. Mais il y avait une vie avant et il y aura une vie après lui. En suivant leur logique de fanatiques, Madagascar, à l’heure actuelle, ne serait que cendres et désolation. Désolé de les contredire : ce blog renferme les preuves qu’un jeune homme taxé de tous les noms d’oiseau a réussit là où les personnes âgées bardées de diplômes n’ont promis que du vent, à travers des discours infantilisant.

La vidéo des carnages à Madagascar

En ce 13 mai 2011, ceci est ma contribution au devoir de mémoire pour les générations malgaches futures : l’album de la seconde inauguration de cet hôtel de ville et, par la même occasion, des images de la célébration des 400 ans de la Capitale de Madagascar. Mais, vous y visionnerez une vidéo sur les grands carnages depuis cette place du 13 mai, de 1972 à 2009. Car, l’Histoire ne doit jamais s’oublier, au nom de qui que ce soit ici-bas. Le pire dans cette histoire déjà triste, des éléments issus des trois « mouvances » ont été payés pour tenter d’incendier cet hôtel de ville inauguré le 11 décembre 2011. Voilà bien l’héritage de Zafy Albert qui finira dans les oubliettes de l’histoire, avec la complicité de quelques Américains qui ont oublié les devoirs des hommes, inséparables de leurs droits.

 

Jeannot RAMAMBAZAFY – 13 mai 2011

Mis à jour ( Jeudi, 12 Mai 2011 21:52 )  
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