Ivandry, Antananarivo. C’est le matin de ce jeudi 15 août, jour de l’Assomption 2013, que les membres du Club des Journalistes Doyens ou CJD de Madagascar sont venus présenter leurs condoléances à la famille de Richard Claude Ratovonarivo.
Jean Jack Ramambazafy et Daniel Rakotoseheno (Dany Be)
Heu, j'ai oublié son nom
Jean Jack et Olga Randrianarison
Jeanne Rasoanasy, Sammy Ramarokoto, Benja Rajoharison
Suzelle Ravololomihanta et Dany Be
Jean Jack et Jean-Aimé Rambeloson (JAR)
A l'extrême-gauche, l'épouse de Georges Rakotondrasoava
Benja, Dany Be et Rabefananina
Moks Razafindramiandra qui sort de l'hôpital
Moks et Jean-Aimé
L'arrivée d'Arsène et Gina Ralaimihoatra
L'arrivée de Rémi Rahajarizafy, 79 ans en mai prochain
Y-a-t-il quelque chose à dire ? Rien si ce n’est que notre illustre confrère est allé rejoindre l’aîné Georges Rakotondrasoava, à trois mois d’intervalle. Avec le départ de Richard Claude Ratovonarivo, c’est une autre large partie de l’exercice du métier dans le respect de la déontologie qui s’efface. A dire vrai, à Madagascar, les journalistes dignes de ce nom constituent une espèce en voie d’extinction. La relève a du mal à maîtriser les bases même du journalisme, attirée par la même maladie que les politiciens. A savoir argent et honneur. Certains versent dans le vedettariat en oubliant que leur rôle est aussi d’éduquer, se permettant le luxe d’avoir un ton plus qu’impoli face à leur(s) interlocuteur(s). Cela, pour la presse audiovisuelle. Pour la presse écrite, le journal papier est devenu une chambre d’échos des dernières « analyses » fumeuses de personnages qui n’ont jamais rien fait pour leur pays, sauf le détruire à grands coups de gueule stériles et de théories qui ne mènent nulle part.
Il est évident qu’une remise à plat de ce métier, à commencer par la création d’un organe de sanction, est urgente sinon vitale, une fois que le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif. Car, à ce rythme, et avec la montée en puissance des réseaux dits sociaux, tout le monde revendiquera d’être journaliste. Mais les lecteurs ne seront pas longtemps dupes. Toutefois, et pour le moment, le mensonge, la désinformation et l’intox sont devenus, dans la Grande île de Madagascar, une pratique impunie. Comme les malversations de certains politiciens. Pourquoi ? Tout bêtement pour protéger les intérêts d’une créature qui ne sera jamais qu’un passant avant de trépasser pour définitivement tomber dans l’oubli. Pour une question d’ariary juste bons à se payer un taxi… Richard Claude Ratovonarivo, dans la pratique de ce métier, n’a jamais mangé de ce pain-là . Allez sur http://mada.pro/ vous m’en direz des… nouvelles.
Richard Claude sera inhumé le vendredi 16 août. Madagate.com sera là au nom de devoir de mémoire pour les générations futures. Afin d’immortaliser les obsèques d’un homme qui fait partie de l’Histoire de Madagascar.
Richard Claude Ratovonarivo et Jeannot Ramambazafy en juin 2013
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Un reportage d'archives de Jeannot Ramambazafy – 15 août 2013