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Je n’ai appris la triste nouvelle que la nuit du samedi 16 août 2014. Marco -c’est comme çà qu’on l’appelait au Square Poincaré (Mahamasina) des années 1970- avait déjà été enseveli.
Au début des années 1980, ils nous avaient hébergés chez lui, à , Toamasina où il travaillait déjà chez Duponsel. Puis on s’est perdu de vue. Entre-temps donc, il s’est marié avec Pitou, une ancienne du Square Poincaré sous la direction de Monsieur Rousseau, l'homme fumeur de cigarettes de marque "Boyard". Pitou habitait alors à Ankadilà lana. Et Marco et elle ont eu des enfants et des petits-enfants.
Marco, toujours une cigarette à la main depuis que je l'ai connu
A eux, je dis : votre père et grand-père était un homme formidable de discrétion, grand fumeur de brunes comme moi. Dans l’Ecclésiaste, il est écrit qu’il y a un temps pour toutes choses. Et comme il est écrit dans le faire-part, il n’est pas loin, mais de l’autre côté il est passé. Je ne trouve pas de mots car j’avais pensé aller lui rendre visite, un de ces jours… J’avais même demandé son numéro de téléphone à Mireille Radifera Rajaonary. Moralité : il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même.
Je n’ai pas eu l’occasion de vous connaître, vous ses descendants, mais pour ne pas que nous l’oublions, nous tous qui avons connu Marco, j’ai monté la vidéo (ci-dessus) que vous allez voir et revoir et entendre. Je me devais de lui rendre un dernier hommage. Celui-ci sera... intemporel.
Au revoir Marco ! On se reverra au paradis des fumeurs de Gitanes à l'instar de Serge Gainsbourg.
Jeannot Ramambazafy – 17 août 2014