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Hery Rajaonarimampianina n'a plus droit de diriger le pays par ce système de corruption généralisée

Hery Rajaonarimampianina, un président de la république par accident

Sans refondation intellectuelle de la politique, il n'y aura pas d’élection présidentielle en 2018 à Madagascar. C'est en ces termes que Razafisambatra Louis de Mon Désir commence à mettre la barre très haute.

Après 56 ans d’indépendance, des compatriotes meurent de faim tous les jours. Il n'est plus question alors d'une éternelle négociation, c’est-à-dire à prendre ou à laisser; donc ou le Président de la République organise  une refondation de la politique ou il démissionne avant le 26 juin.

Le moment est également venu pour dénoncer qu'en fait une bourgeoisie d'affaires malgache fractionnée depuis 1975 et ses héritiers, en complicité avec des manipulateurs d'opinion étrangers ont été les instigateurs et les bailleurs de fonds des mouvements de grève de 1972, 1991, 2002, 2009. Leur malhonnête pacte est de bloquer le développement équilibré du pays en mettant au pouvoir des dirigeants corrompus pour se  partager les intérêts stratégiques, économiques, sans parler de diverses commissions.

Autrement dit, la foule de la place a été en réalité instrumentalisée pour servir de décorum d'une lutte populaire. Quelques exemples en sont éloquents: le vrai réformisme constitutionnel est imposé comme un sujet tabou pour faire avaler la pilule amère du mimétisme constitutionnel; c'est ainsi que face à des députés qui demandent une énorme somme d'argent à tout candidat au poste de premier ministre, la population est désarmée intellectuellement pour faire dissoudre l'assemblée nationale. La raison en est simple: le droit de pétition citoyen n'a jamais été mis dans les constitutions des quatre républiques successives. Autant dire, on n'a pas droit de remettre en question cette démocratie représentative visiblement bricolée pour endormir le peuple malgache.

De même, les textes d'application des droits sociaux de base dont en l'occurrence le droit à la vie, le droit à la santé, le droit au logement, le droit au travail, restent interdits. Ceux-ci ne font que grossir le rang des simples slogans de mobilisation.

L'assassinat du colonel Richard Ratsimandrava ne peut pas être réduit à un détail de l'histoire en ce sens qu'il avait déjà le sens de la démocratie de proximité et participative en voulant donner le pouvoir politique et économique à la population par l'institution du fokonolona; mais pour raison de cliché déraisonnable basé dit-on sur la probable descendance d'esclave Antesaka du colonel, on l'avait assassiné; alors que bibliquement parlant, dieu avait laissé son peuple élu dans l'esclavage pendant quatre cent ans en Egypte; et s'il est vrai que selon certaines hypothèses de quelques historiens de religion, le terme Antesaka vient du mot hébreu t Isaak, descendant d’Abraham qui a reçu de Dieu une bénédiction sur mille générations, une certaine malédiction ne plane-t-elle pas quelque part à cause  de l'assassinat du colonel Ratsimandrava. C’est bien dommage que le débat sur ce sujet n'a pas été ouvert mais il ne faut plus prochainement accepter de donner de regards irréfléchis et mal fondés envers les autres compatriotes, des vérités historiques étant toujours confisquées; d'ailleurs, la pratique politique nobiliaire, fondée directement ou indirectement sur les castes, a été faite pendant  quarante-deux ans, mais Madagascar est parmi les huit derniers pays pauvres du monde.

On n'a pas non plus droit de mettre dans les oubliettes le fait qu'au cours de la deuxième république chaque fivondronana ou sous-préfecture n'avait que 30 millions fmg pour budget. Mais curieusement, quand l'assemblée nationale votait une loi sur la décentralisation budgétaire en 1990, une foule agitée de la place du 13 mai avait réclamé le renversement du pouvoir de l'amiral Didier Ratsiraka. Est-ce une mauvaise coïncidence ou une ironie de l'histoire? Je vous donne une grande latitude pour y répondre. Par ailleurs, un homme d'affaire multimilliardaire avait payé les salaires de cinq ans des députés pour déclencher la procédure d'empêchement à l'encontre du président de la république, le professeur Zafy Albert, l'ex-président du pouvoir de transition, Andry Nirina Rajoelina, a été écarté habilement parce qu'il n'avait pas voulu se soumettre aux recommandations unilatérales de certains affairistes malveillants de la communauté internationale.

En outre, quand la majorité des malgaches ne connait pas encore la culture d’entreprise, on a forcé les dirigeants à accepter aveuglément l'instauration d'une société managériale. Évidemment, ladite société a comme principaux objectifs, l'appât du gain et la maximisation des profits. Par  conséquent, le terme de business est totalement galvaudé. Business signifie dans l'état d'esprit actuel mentir et tromper par tous les moyens pour soutirer de l'argent. Malheureusement, ne voulant pas trahir leur complicité avec quelques gros bonnets d'affaires internationaux sans scrupules, les détenteurs du pouvoir ont foulé aux pieds la fierté nationale pour se soumettre sous leur joug; alors qu'ils avaient la prérogative de puissance publique de leur demander à financer la mise en place d'entreprises sociales et solidaires, garantes du fihavanana malgache.

Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit; je suis partisan d'une ouverture économique dans le monde, mais je m'oppose à toute forme de mondialisation inéquitable. Faire du business ne veut pas dire exporter clandestinement toutes les richesses de notre pays ou toucher des commissions non bénéfiques pour le peuple. Mais ne paniquez pas parce que, juridiquement, on pourra renégocier les contrats internationaux préjudiciables à l'intérêt supérieur de la nation malgache.

Il est inacceptable tout aspect moderne d'une certaine colonisation économique par une minorité de gens au pouvoir de mèche avec des sociétés étrangères hostiles au principe du gagnant gagnant; c'est maintenant le cas à Maintirano ou le pouvoir central impose aux autorités locales de Majunga d'autoriser une entreprise chinoise à exploiter de phosphore déclarée dévastatrice de l'environnement par de géologues chevronnés. De même, une centaine d'hectares de terrains y est accaparée sous prétexte de culture de maïs, en réalité, cette société étrangère bénéficie de tant de tonnes  de concombre de mer qu'elle exporte. Même si la propriété de ces superficies de terrains peut être reprochée de non écrite, il y a une refondation à faire au plan du droit foncier pour le respect du droit de nos ancêtres. Par la même, une réflexion évolutive s'avère un impératif absolu.

Par ailleurs, de 1975 à la dernière élection présidentielle, le nombre d'électeurs varie de 3 millions à 5 millions, une masse électorale de 13 à15 millions n'a donc pas voté soit par désaffection à l'égard de la classe politique, soit à cause de non possession de carte d'identité nationale et de suppression de leur nom sur la liste électorale. La déduction est claire: tant de devoirs politiques n'ont pas été accomplis par les fervents défenseurs de la politique politicienne et plusieurs droits fondamentaux des citoyens demeurent les embellies de nos constitutions; et comment ne pas imaginer mal qu’un président de la république s'autoproclame comme élu démocratiquement, alors que 1.800.000 d'électeurs seulement ont voté pour lui et sans parler d'éventuel truquage des résultats du scrutin présidentiel. Quoi qu’on dise, le bon sens nous permet de reconfirmer qu’il est mal élu c'est-à-dire le déficit démocratique et politique non repensé lui a permis  de devenir un président de la république par accident.

De plus, le président Hery Rajaonarimampianina ne veut pas visiblement démanteler et éradiquer les réseaux de corruption.

Tout cela est le corollaire de l'inexistence d'une politique de démocratisation de l'art et pratique du management dans la conduite de l'action publique. Le management politique dans le service et les organisations publics n'est toujours  pas à l'ordre du jour. Un guide du manager public n'est pas le cadet des soucis de divers pouvoirs exécutifs; mais comment espérer un développement harmonieux des régions, alors que le management des projets hermétiquement et jalousement verrouillé par une oligarchie politique et financière. Nos députés ne veulent pas avoir un réflexe politique pour être les acteurs du changement organisationnel. Nos pouvoirs législatif et exécutif n'ont jamais fait preuve de transparence en matière de pratiques de la conduite du changement pour répondre honnêtement à la question suivante: comment passer du discours à l'action?

On met constamment les bâtons dans les roues pour qu'il n'y ait pas de débat politique de fond. L’absence d'une république des idées se concrétise par le fait que depuis 2002, la répression de manifestation publique devient une pratique courante, la liberté d'expression étant considérée comme une entrave aux manies corrompues des dirigeants.

En toute modestie, je me permets de mettre en exergue qu'après 35ans de l'entrée  de Madagascar dans la mondialisation économique et financière, aucun membre des gouvernements et l'assemblée nationale n'a jamais été en possession du guide du benchmarking. Ils n'ont pas la volonté politique et l'honnêteté intellectuelle de revendiquer et clarifier la responsabilité sociale des sociétés multinationales. On nous ridiculise qu’une société installée à Fort- Dauphin, qui ramasse des milliards toutes les 72 heures, ne donne en retour à la population locale qu'une petite école. Autant dire, le grand écart politique privilégiant les preneurs de commissions au détriment du peuple malgache indéfendable; l'heure est à la priorisation de l'entrepreneuriat social et à  l'innovation au service de l'intérêt de tous les malgaches pour bien sauvegarder le Fihavanana malgache, la diplomatie commune soutenue par tout dirigeant doit être la revendication aux bailleurs de fonds d'une économie sociale et solidaire et non l'acceptation de politiques susceptibles d'entrainer et de dissimuler des manœuvres criminelles.

Je tiens à rappeler également que la majorité de la population ne serait pas à ce stade du genre jamais vu de précarité si les motions des participants à la conférence nationale de 1972 n'étaient pas classées dans les tiroirs de la bourgeoisie d'affaires dans le temps; donc cette dernière a renversé le président Philibert Tsiranana parce qu'il voulait construire des chemins de fer reliant Diego Antananarivo Tuléar; une raison de plus pour nous d'exiger l'honnêteté des politiciens, par respect envers le sang injustement versé de nos compatriotes à la place du 13 mai.

Étant donné l'arrogance de la finance internationale et la complexité de grandes questions économiques et sociales dans l'échiquier mondial, un débat sur un consensus relatif aux critères de nomination dans les ambassades est indispensable; l'adhésion au système trop partisan n'est pas la bonne solution, la diplomatie économique devant prendre en considération par exemple le déploiement de l'économie numérique et de l'économie des industries de réseau et surtout toute diplomatie est vouée à tendre vers l'humanisation de l'économie pour pouvoir associer la croissance, l'emploi et le développement. En tant que conseiller du gouvernement, tout ambassadeur est sensé avoir une approche systémique pour gérer l'incertitude dans le monde financier international.

Il faut un dialogue national pour trouve une forme de décentralisation pour que la politique de la dette publique ne préserve pas un système exclusivement rentable à des affairistes minoritaires de mauvaise foi.

Il n'est pas moins important de débattre les critères relatifs  à la qualité d'homme politique, d'homme d’état, et de quelqu'un présidentiable et premier ministrable; d’ailleurs, l'histoire nous a appris que le critère de milliardaire et de beau gosse ne suffit pas. Par exemple, il ne faut plus  qu'un président de la république ne soit pas naïf en matière de comptabilité nationale; de micro et macro économie; d'économétrie; d'histoire des faits économiques contemporains; de l'économie contemporaine; de liens de causalité entre croissance, mondialisation et stratégies économiques; de l'économie générale; de l'économie monétaire et financière; des techniques bancaires; du rapport entre monnaie, finance et économie réelle; de l'économie mondiale; des règles dans la pensée économique contemporaine; des théories de la régulation; des grandes théories économiques, etc.

Je ne suis pas trop exigeant, mais seulement le monde politique, économique, financier, est méchant et plein de mensonges; en conséquence, il ne faut pas que l'ignorance ou la crédulité d’un président de la république ou d'un premier ministre  soit exploitée par son ministre de l'économie et des finances, par les autres ministres et ses collaborateurs pour l'induire en erreur. Pour ne pas être dupé, désinformé par son ministre des affaires étrangères et des ambassadeurs, il est impératif qu'un président de la république ait un minimum de connaissance en droit international public, en droit des relations internationales, en politiques stratégique, diplomatique, militaire; la fonction de président de la république ou de premier ministre n'est pas faite pour les simples opportunistes milliardaires; tout candidat à ces postes honorifiques et complexes est déjà réputé avoir accompli une politique professionnelle, c'est-à-dire il s'est bien préparé pendant cinq ans au moins dans plusieurs domaines pour redresser la situation chaotique du pays. Bien sûr, la  liste des critères n'est pas limitative.

Seulement, que le choix ne soit plus étroitement motivé par la grande capacité financière du candidat à distribuer des tee- shirts, des ballons de foot, des filets de pêche, de l'argent, pendant les 20 jours de propagande. Évidemment, le caractère incorruptible du candidat est le plus important tant de questions méritent alors d'être débattues au cours d'une refondation de la politique, dont: quelles plus-values politiques les partis peuvent-ils tirer de la démocratie à l'ère numérique pour compléter la démocratie représentative lacunaire? La franc-maçonnerie récemment implantée à Madagascar n'a-t-elle pas des énigmes pour cohabiter avec le Fihavanana malgache? N’est-il pas toujours opportun pour clarifier le droit des partis politiques?

Quelle décision politique prendre face à la démocratie de l'abstention caractéristique de la démobilisation  électorale en milieu populaire? Quelles solutions pour avoir un meilleur débat public? La citoyenneté politique n'est-elle pas un palliatif au nombrilisme ethnique instrumentalisé par certains politiciens pour servir leurs intérêts et cacher leur mauvaise gouvernance? Ne vaut-il pas la peine de choisir une pédagogie politique pour expliquer à la population les valeurs de la république? Faut-il croire en une démocratie providentielle?

L’identification des oubliés  de la démocratie ne fait-elle pas partie des règles de la transparence? Que faire  pour que notre démocratie ne soit pas asphyxiée et corruptible? Quelle gestion politique pour résoudre le problème des arrangements, du favoritisme et des conflits d'intérêts? Comment les électeurs font ils leur choix? La procédure de disqualification politique pour les faux semblants défenseurs des droits de l'homme ne devra-t-elle pas insérée dans la constitution pour éviter les arrestations arbitraires et les répressions systématiques des revendications fondées des étudiants. Quelle démocratie contre les experts qui ne rendent compte qu'à leurs patrons conformément à leurs farouches intérêts? L'Etat providence n'est-il pas en crise et pourquoi? Quelles garanties constitutionnelles contre l'abus de pouvoir? Comment résoudre la démocratie conflictuelle? Que faire pour obtenir une république des idées et des citoyens? Quelle légitimité démocratique à la force des sans pouvoir souvent réprimés par l'Emmoreg?

L’évolution du contexte de la laïcité n'est-elle pas à revoir dans chaque continent? La démocratie une ou multiple? Quelles actions sociales à mettre en œuvre obligatoirement? Une connaissance approfondie en géopolitique et géo-économie n'est-elle pas la condition sine qua non d'une nomination aux postes d'ambassadeur et de ministre des affaires étrangères? Quels sont les mensonges et les pillages dans notre pays? Et quelles sont les nouvelles et sales affaires? Ne doit-on pas restituer à l'état malgache tous les biens mal acquis, y compris les avoirs dans les banques étrangères? Le bilan des activités des ONG? Une laïcité de l'état à la malgache ou une laïcité sans frontières? La laïcité au regard de la bible et du coran? Comment internet bouleverse la politique? La refondation du système de protection sociale n'est-elle pas indispensable pour repenser les politiques publiques? Comment mettre le monde agricole en politique? Quel rôle peut jouer nos administrateurs civils dans l'élaboration et la rénovation de la science administrative et de la science politique de l'administration? A l'égard des turbulences de la mondialisation économique et financière, quel nouvel âge de la solidarité devons-nous trouver, le Fihavanana étant actuellement à la dérive?

N'est-il pas alors nécessaire de se concerter pour avoir une nouvelle approche du service public? Nos intérêts dans la Chinafrique, dans l’Indafrique, dans la Françafrique? Nos intérêts dans la  géopolitique de la spiritualité, quelles politiques communes à adopter en ce monde d'ingérences et quelle diplomatie face aux désordres du monde et aux abus de puissance? La diplomatie sur le vif n'est-elle pas toujours d'actualité? Sommes-nous obligés d'accepter la diplomatie de connivence face à certains dérapages oligarchiques du système financier international? Citoyenneté et vie démocratique? Quelles stratégies pour lutter contre le spectacle du pouvoir? Quelles nouvelles définitions du monde?

Quel modèle politique et social pour Madagascar?

L’histoire politique de notre pays  est caractérisée, du moins à quelques nuances près, par une succession de mensonges héroïques, d’ingratitude, et de trahison démocratique envers le peuple malgache, sans parler du blocage du fameux télégramme qui a fait échouer l'insurrection de 1947.

Notre démocratie  est maintenant désenchantée à cause de la répression répétitive faite par quelques forces du désordre aux  revendications légitimes de nos concitoyens.

Pour conclure, le président de la république Hery Rajaonarimampianina n'a plus droit de diriger le pays par ce système de corruption généralisée. Il doit se comporter comme le leader d'une refondation des pratiques politiques, sinon il faut qu'il quitte le pouvoir avant le 26juin. En tout cas, tout président qui continue de faire sombrer Madagascar dans le carcan de la dépendance économique et de l'extrême pauvreté ne sera pas digne de commémorer la fête de l'indépendance du 26 juin.

Je laisse le dernier mot au chant rituel des classes sociales défavorisées depuis quarante ans: « antsika ny tany, antsika daholo, daholo », qui signifie au second degré: Madagascar appartient à toute la population malgache et non à une oligarchie politique très corrompue.

Paris le 12 mai 2016

Louis De Mon Désir RAZAFISAMBATRA

Mis à jour ( Vendredi, 13 Mai 2016 16:36 )  
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