Premier communiqué de presse officiel signé Harry Laurent Rahajason alias Rolly Mercia, pour son retour en tant que ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions. Il devient ainsi le pompier de service numéro un sur qui tout le régime Hvm/Rajaonarimampianina compte pour redorer son blason. On verra s’il sera efficace et crédible. Car, pour le moment -et après trois ans de pratique-, le style laisse encore terriblement à désirer pour un texte sensé être officiel. Trop de «fantaisie», reconnaissable à mille lieues à la ronde, teintée d'un juridisme loin de la pratique effective de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs à Madagascar. Et ce n’est pas faute de le lui avoir fait remarquer (je parle du style).
Par ailleurs, si ce n'est pas une affaire d’État, pourquoi, en tant que ministre, membre du gouvernement, a-t-il pondu cette mauvaise littérature? Pour défendre coûte que coûte Claudine Razaimamonjy et, surtout, Hery Rajaonarimampianina, of course, qui l'a jeté comme une vieille chaussette pour le récupérer le 20 avril 2017 (Rolly Mercia s'en était plaint, bientôt la transcription de sa vision sur Hery vaovao). Par ailleurs, ce repêché paradoxalement de derrière les fagots oublie que la dame Claudine avait crié "Antsoy ny Praminisitra, antsoy ny Praiministra" (appelez le Premier ministre, appelez le Premier ministre) lors de son arrestation au Palais des Sports. Est-ce "gratuit, fantaisiste, outrageant et ridicule"? Mais pour qui? Quoi qu'il puisse dire, son premier texte officiel marquant un retour de marché de dupes, constitue un justificatif très maladroit vis-à -vis de la communauté interntationale qui doit se gausser.
Enfin, les deniers publics, c'est l'argent du peuple ("volam-bahoaka"), du Fanjakana, non? Et qui sont les "mpitondram-panjakana"?
Bruno Andriatavison. En ayant signé l'arrêté de la fermeture de la radio Viva -où officiait Rolly Mercia-, après cette mise en demeure, ce ministre a précipité la chute du régime Tim/Ravalomanana
Rolly Mercia risque fort (il sera bien forcé et "motivé") de faire un copié-collé (marque de fabrique du régime Hvm) de cet arrêté fatal. Il n'aura pas inventé la poudre dans ce domaine de la répression aveuglée par sa "vengeance"
Der des der, c'est contraire au choix du "silence" ("fahanginana") du président de la république lui-même. Ce premier communiqué (N°001-MCRIM/M) ne vaut vraiment pas son premier milliard d'ariary et il va (déjà ) se faire rappeler à l'ordre... Lisez ce bel exemple d'excès de zèle. Rolly Mercia me fait bien penser à Bruno Andriatavison, le dernier ministre de la Communication du président déchu Marc Ravalomanana... L'Histoire a retenu la suite, mais les dirigeants actuels n'ont retenu aucune leçon de cette Histoire. Au fait, a qui s'adresse Rolly Mercia dans sa littérature "officielle" de mauvais goût?
Jeannot Ramambazafy