Explications pour les experts en médisance, ceux qui parlent de choses qu'ils ignorent totalement, et les champions de la division pour mieux régner. Non, les gars, je n’ai pas quitté madagate pour travailler à plein à "La Gazette de la Grande île". Mais, face à la montée d’une génération de scribes qui se trompent et trompent leurs propres descendants, en encensant des dirigeants très mauvais qui ne seront jamais que de passage dans un pouvoir emprunté, nous, journalistes professionnels depuis plus de trois décennies (exerçant donc depuis la 2è république malgache au minimum), avons décidé de faire front commun pour combattre la désinformation, l'intox et dénoncer les dérives de ce pouvoir en bout de course. Ainsi, deux fois par semaine, j’écrirai dans les pages du confrère "La Gazette de la Grande île" sous mon propre nom.
Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances devenu Filoha champion de la récupération (comme chez les brocanteurs), du limogeage suivi d'un repêchage honteux, déjà pratiqué sur Rolly Mercia (à gauche) puis sur Ralava Beboarimisa et Henry Rabary-Njaka donc. Mais avec moi (à droite), çà ne marchera jamais. Au fond, à gauche, Véronique Resaka -inamovible chargée d'affaires à Paris- qui a réussi à caser sa propre fille à l'ambassade malgache de Bruxelles
Si c’était pour une question d’argent, j’aurai accepté l’offre très alléchante de Mbola Joseph Rajaonah via Rolly Mercia puis Lambo Tahiri pour écrire dans « La ligne de mire » et « Triatra ». Seulement, mes parents ne nous ont pas appris à manger de ce pain là et nos aînés emprisonnés sous la colonisation et sous toutes les républiques « indépendantes » qui ont suivi -aujourd’hui plus qu’hier-, ont raffermi notre sens de l’éthique et de l’honneur lié à ce métier noble mais actuellement avili par des considérations matérielles n’ayant jamais mené nulle part à terme. Ce n'est pas à 63 ans que je vais renier mes parents et me renier moi-même pour quelques ariary de plus. Même en nouveaux billets déjà falsifiés pour certains...
Le célèbre escalier rouge situé dans le square du prestigieux journal américain "The New York Times" ou tout simplement "Times", fondé en 1851, à Manhattan
Et c’est la raison pour laquelle j’utilise mon propre nom et non un pseudonyme quelconque dans "La Gazette", pour éviter d'être taxé de mercenaire, plus tard...
Ainsi, nous serons doublement présents au petit déjeuner de presse présidentiel du 16 septembre 2017 où l’hypocrisie et la fanfaronnade se disputeront la vedette. En passant, en tant que journalistes professionnels, nous fréquentons le Palais d'Iavoloha depuis les années 1980.
Jeannot Ramambazafy – 3 septembre 2017
Pour ce qui est du paraître (mais sans être ni devenir durable), en tout cas, il en connaît un rayon ce ministre des Étranges affaires. Matez les cheveux gominés à outrance et la pochette en bouquet de fleurs... A rendre le personnage beau, n'est-ce pas? Mais est-ce cela la diplomatie?
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LIBERTÉ D'OPINION, LIBERTÉ DE CHOIX