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Infodémie : les gestes barrières pour lutte contre ce fléau du IIIè millénaire

Drôle d'organisation caritative que ces @LIM974 où Mpanarivo Rakotoharimanana devenu Pana Reeve est la tête pensante en matière de désinformation

Comme promis dans mon précédent dossier intitulé « Infodémie. Le rôle important sinon vital de la communication publique » (paru dans ces colonnes, le samedi 10 avril 2021), voici les gestes barrières qui vous serviront à lutter contre cette pandémie désinformative qui touche le monde entier.

Pour se protéger de ce fléau des « fake news » en général, les organisations et les citoyens doivent, d’abord, mieux appréhender comment ces rumeurs d’un nouveau genre circulent sur le web. Force est de constater que l’avènement d’Internet et des nouvelles technologies de communication a amplifié leur diffusion. Les mécaniques de la désinformation ne datent pas d’hier, mais elles bénéficient aujourd’hui d’un terreau fertile pour gagner en impact. Les journalistes, auparavant considérés comme «gardiens de l’information», ont perdu le monopole de la production de contenus. Et les entreprises, elles, peinent à garder la maîtrise de leur propre réputation.

Que la diffusion de ces « fake news » soit intentionnelle ou non, il n’en demeure pas moins qu’elle se généralise. Nous pourrions aussi nous perdre dans le labyrinthe des messages complotistes autour de « Linky » ou de la 5G pour comprendre pourquoi certaines industries en viennent à se justifier publiquement sur des théories souvent farfelues. Le fait est que l’adhésion du public est souvent indispensable à la pérennité de son business et le risque de voir sa réputation entachée en ligne est d’autant plus fort, étant donné l’anonymat et l’autonomie dont bénéficient tous les internautes. Cette situation reste donc difficile à gérer pour les entreprises, lorsqu’on sait à quel point le temps consacré à rétablir la vérité, est bien plus long que celui utilisé pour propager une fausse nouvelle.

Dans son ouvrage «Désinformation : les armes du faux», François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) préconise qu’il faut avant tout éviter de confondre la désinformation avec le simple mensonge, le stratagème, la manipulation, l’intoxication et l’aveuglement idéologique (Mpanarivo Rakotoharimanana alias Pana Reeve et Fleury Rakotomalala, deux vazaha taratasy établis hors de Madagascar en sont les chantres)… La désinformation, selon M. Huyghe, comprend trois critères cumulatifs, qui sont :

- Une “intention stratégique” qui consiste à fabriquer de faux contenus tels que des images retouchées ;

Une “intention médiatisée” avec un contenu relayé par des médias ou des communautés virtuelles qui amplifient le message ;

Un “processus qui sert les intérêts de son initiateur au détriment de la cible”, autrement dit un emballement chez les internautes qui sont attirés par l’extraordinaire, l’occulte voire la conspiration.

Dans une étude intitulée « The spread of true and false news on line » publiée dans la revue « Science » en date du 9 mars 2018, trois chercheurs (Soroush Vosoughi, Deb Roy et Sinan Aral) du Massachusetts Institute of Technology ont apporté des preuves scientifiques sur le mécanisme de diffusion des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, preuves jusqu’à présent manquantes pour expliquer ce phénomène. Ci-après le résumé de cette étude que j’ai pris le soin de traduire en français :

« Nous avons étudié la diffusion différentielle de toutes les nouvelles vérifiées, vraies et fausses, diffusées sur Twitter de 2006 à 2017. Les données comprennent environ 126.000 articles tweetés par environ 3 millions de personnes plus de 4,5 millions de fois. Nous avons classé les nouvelles comme vraies ou fausses en utilisant les informations de six organisations indépendantes de vérification des faits, qui affichaient un accord de 95 à 98% sur les classifications. Le mensonge s'est répandu beaucoup plus loin, plus vite, plus profondément et plus largement que la vérité dans toutes les catégories d'informations, et les effets étaient plus prononcés pour les fausses nouvelles politiques que pour les fausses nouvelles sur le terrorisme, les catastrophes naturelles, la science, les légendes urbaines ou les informations financières. Nous avons constaté que les fausses nouvelles étaient plus nouvelles que les vraies nouvelles, ce qui suggère que les gens étaient plus susceptibles de partager des informations nouvelles. Alors que les fausses histoires inspiraient la peur, le dégoût et la surprise dans les réponses, les histoires vraies inspiraient l'anticipation, la tristesse, la joie et la confiance. Contrairement à la sagesse conventionnelle, les robots ont accéléré la diffusion des vraies et des fausses nouvelles au même rythme, ce qui implique que les fausses nouvelles se répandent plus que la vérité parce que les humains, et non les robots, sont plus susceptibles de la propager ».

En d’autres termes, les fausses nouvelles sont diffusées «significativement plus loin, plus vite, plus profondément et plus largement que la vérité dans toutes les catégories d’information». Ces fausses informations, surtout à caractère politique, bénéficient d’une diffusion virale en «cascades». Elles ont 70% de chances supplémentaires d’être retweetées que les vraies informations, et la vérité a besoin de six fois plus de temps que la fausseté pour atteindre une cible de 1.500 personnes. À l’heure de l’automatisation accrue des moyens de diffusion de l’information, on aurait tendance à accuser les robots d’amplifier ce phénomène de désinformation. Mais les chercheurs ont intégré l’effet de ces «social bots» («faux followers») dans leurs calculs : cela ne change pas les résultats. Ce sont bien des humains qui sont à l’origine de ce chaos informationnel, tout simplement parce que «la nouveauté attire l’attention, contribue à une prise de décision productive et encourage le partage de l’information parce que la nouveauté met à jour notre compréhension du monde», précisent les auteurs. Le partage d’une fausse nouvelle est, selon eux, «motivé par un attrait à la nouveauté, à l’originalité d’une information qui suscite la surprise voire le dégoût. Les messages sensationnalistes sont donc ceux qui sont le plus impactant».

Pour l’OMS, en matière de santé publique, la question est : « Quels gestes barrières appliquer dans ce contexte ? ». Tout comme la pandémie à Covid-19, il est possible de ralentir la propagation des informations nuisibles. Ainsi, pour vaincre cette épidémie parallèle, faire face à la seconde vague et aux craintes liées à la vaccination, l’OMS a publié une infographie sur les bonnes astuces pour s’y retrouver. Pour pouvoir surfer sereinement sur la vague de l’information, il faut : évaluer la source, ne pas se contenter des gros titres, identifier l’auteur, vérifier la date, examiner les faits, analyser ses préjugés et consulter les organisations fiables telles que l’International Fact-Checking Network. Ainsi, tout le monde peut faire obstacle à la propagation de ce virus de l’information erronée en la signalant sur la plateforme sociale concernée. Par conséquent, pour réguler des flux d’information qui distinguent mal la barrière entre le vrai et le faux, le «fact-checking» constitue une voie souvent empruntée pour rétablir la vérité.

Fact-checking ! What’s that ?! Il s’agit d’un terme anglo-saxon qui se traduit littéralement par «action de vérification des faits». Pour ceux ou celles qui ne sont pas encore informés concernant ce sujet, le «fact-checking» désigne une forme de traitement journalistique qui vise à examiner et à vérifier une information. Après un débat public, par exemple, le «fact checking» est d’une grande importance afin de souligner la véracité, l’authenticité et la pertinence d’une information. L’exactitude d’un fait constitue l’objectif principal du «fact-checking». Que ce soit à partir de chiffres statistiques ou de citations, les journalistes sur terrain mènent des enquêtes pour juger de la véracité de certaines affirmations. Il faut comprendre que les informations doivent être véridiques, non mensongères ni trompeuses. Partager des fausses informations arrive assez souvent de nos jours. Pour lutter efficacement et rapidement contre la désinformation envers le public et la propagation des fake news, le «fact-checking» a rapidement évolué également. Ainsi, avec l’émergence de l’utilisation du web au quotidien, des plateformes dédiées aux «fact-checking» ont été spécialement créées. LInternational Fact-Checking Network en est la preuve.

Après ces informations essentielles, pour en revenir à l’infodémie liée au Covid-19, et mieux comprendre ce fléau (l’infodémie), il est capital d’apprendre à distinguer l’information, la fausse information et l’information trompeuse. Selon l’OMS :

- Par information, nous entendons quelque chose qui est exact au regard de nos connaissances actuelles. Par exemple, «COVID-19» signifie «maladie à coronavirus 2019», qui est causée par le virus SARS-CoV-2. L’une des difficultés avec tout nouvel agent pathogène, comme ce coronavirus, c’est que l’information évolue au fil du temps à mesure que s’accumulent les connaissances scientifiques.

La fausse information, en revanche, est une information erronée. Il importe de noter qu’il s’agit d’informations erronées qui n’ont pas été créées dans l’intention de causer du tort à autrui. Une fausse information émane souvent de quelqu’un qui veut vraiment comprendre un sujet et se soucie de préserver la sécurité et le bien-être des autres. Elle est ensuite partagée par d’autres personnes, animées des mêmes sentiments. Chacun croit partager la bonne information mais, malheureusement, se trompe. Or, en fonction de ce qui est partagé, la fausse information peut s’avérer passablement nuisible.

À l’opposé, on trouve l’information trompeuse. Contrairement à la fausse information, il s’agit d’informations erronées créées dans l’intention d’en tirer profit ou de causer du tort à une personne, à un groupe de personnes, à une organisation, voire à un pays. L’information trompeuse répond généralement à un dessein et peut être dangereuse. Au cours de cette pandémie, nous la voyons utilisée pour tenter de saper la confiance que nous avons les uns envers les autres, ainsi que dans notre gouvernement et nos institutions publiques.


Oui, mais comment s’y retrouver entre des fausses informations et des informations trompeuses ? Il est utile de penser que les informations fausses et trompeuses se propagent de la même manière que les virus. Une personne peut partager de fausses nouvelles avec ses amis et sa famille, dont certains vont, à leur tour, les partager avec d’autres amis et proches, et avant qu’on s’en rende compte, une information potentiellement néfaste ou dangereuse occupe le fil d’actualité de tout le monde. Pourtant, tout comme nous pouvons nous protéger de la COVID-19 grâce au lavage des mains, à la distanciation physique et aux masques, nous pouvons ralentir la propagation des informations fausses et trompeuses en mettant en place une certaine hygiène informative.

Avant de partager quelque chose, posez-vous les questions suivantes : Quel sentiment cela fait-il naître en moi ? Pourquoi est-ce que je partage cela ? Comment puis-je savoir si c’est vrai ? D’où vient cette information ? À qui cela profiterait-il si je partage l’information ?

Si vous savez que quelque chose est faux, ou que cela vous met en colère, ne le partagez pas dans le but de le contredire ou de vous en moquer. Cela ne ferait que diffuser encore plus l’information fausse ou trompeuse. En fait donc, vous avez le choix, nous avons tous le choix. Sur internet et les réseaux sociaux, à chaque sujet clivant il est possible de trouver des documents falsifiés, montages, fausses allégations et tout autre contenu fallacieux destiné à susciter la réaction ou à manipuler. Le seul moyen de distinguer littéralement le vrai du faux est de maîtriser les outils de base pour vérifier la source des contenus. A titre de (mauvais) exemple, Mpanarivo Rakotoharimanana, qui salit la profession de journaliste, n’a eu, n’a et n’aura jamais aucune crédibilité malgré ses efforts constants de dénigrer son pays d’origine ou, plus exactement, celui qui le dirige, Andry Rajoelina. Ce n’est pas une question d’argent pour lui mais une haine viscérale qu’on lui a inculquée et profondément ancrée en lui. For ever.

Après des études de journalisme à l’université d’Antananarivo, le jeune Mpanarivo, d’origine modeste, entre au quotidien Midi Madagasikara où il restera de 1997 à 2001. Entre-temps, il est complètement lavé du cerveau par Marc Ravalomanana, un rural devenu président de la république, son idole. En 2001, totalement « Timisé », il est enrôlé au JIR (Journal de l’île de La Réunion) et devient Pana Reeve, le journaliste malgache chargé de dénigrer son pays d’origine. Sinon, adieu la nationalité française. Parallèlement, il sévit sur wordpress également. En 20 ans dans cette France de l’océan Indien, Pana Reeve, expert infodémien, aura successivement le temps de devenir le virus number one contre Andry Rajoelina, de la transition à nos jours. Il sera même titré comme étant : «Pana Reeve docteur en désinformation du JIR, au service de Ravalo», par Jean-Loup Gajac, en 2011, il y a 10 ans. Une image aux antipodes de l’auteur-compositeur aux allures extérieures sympathiques. Grâce à son culte aveugle pour Ravalomanana, il est devenu sympathétique.

Actuellement, profitant de la seconde vague de covid-19 à laquelle fait face Madagascar, comme de nombreux pays à travers le monde, Mpanarivo Rakotoharimanana, sévit, avec RMDM La Réunion, sur Facebook au sein d’une page intitulée «Les Indignés de Madagascar 974» (974 étant l’indicatif de ce Département française d’Outre-mer ou DOM). Cette page est indiquée, pourtant, comme étant une «organisation caritative»... Mais auparavant, durant une bonne décennie, il aura été le fer de lance stérile, malgré sa position de journaliste au JIR, du Collectif des pro-Ravalomanana de La Réunion, président par le docteur Andriantavy, puis porte-plume des membres du GGT Réunion, activistes pro-Ravalomanana au sein du JIR encore. Malgré tous ses efforts portant sur une décennie, et après avoir renié sa malgachéité, sauf la langue pour mieux tromper ses «followers» sur facebook, Mpanarivo Rakotoharimanana va laisser à ses descendants un lourd héritage. Des enfants qui vont -qui ont déjà- changer de nom. Pana Reeve, Consultant en communications stratégiques, hein ? Mais pour l’histoire, il restera éternellement l’homme-virus qui aura réussi à salir le nom de ses parents et aïeux, à défaut d’avoir pu remettre en selle un individu qui le reniera comme si de rien n’était, si ce n’est déjà fait. Le salaire de tout traître… Et sans Andry Rajoelina à se mettre sous la dent, il n’est plus qu’un «walking dead». Comme l’est Fleury Rakotomalala, un autre infodémien qui se prétend «journaliste d’investigation» sur sa page facebook. Enième collabo d’Africa Intelligence qui ne perd rien pour attendre… N’est-ce pas les Botbol ?...

Dossier de Jeannot Ramambazafy – Sources principales : OMS, OCDE, UNESCO, Alliancy, EMI (École des métiers de l'information) et Facebook

Mis à jour ( Mercredi, 14 Avril 2021 05:20 )  
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