CLIQUEZ ICI POUR LA VIDEO D’OMOIYARI A FANANDRANA
9 Septembre 2011. Mialy Rajoelina a été invitée par Kentaro Harada à s'associer aux actions de la JCI, en tant que Première Dame de l'Etat et Présidente Fondatrice de l'association caritative et humanitaire FITIA Madagascar
Depuis qu’il est le Président mondial de la JCI, le Japonais Kentaro Harada n’a eu cesse de vanter le omoiyari qui peut être assimilé à l’empathie en Europe. Madagascar est la 42è pays qu’il visite depuis le début de cette année 2011 et c’est dans le petit village de Fanandrana (à 25 km de Toamasina, sur la RN2) qu’il a demandé à la population de répéter le mot omoiyari. Mais qu’est-ce donc que ce concept ?
CLIQUEZ ICI POUR ACCEDER AU DOSSIER EN FRANCAIS DE JEAN LAGANE
« Dans la société japonaise l’omoiyari peut être assimilé à l’équivalent du concept d'empathie. Mais au Japon, la notion d’omoiyari est appréhendée selon des échelles d'affiliation à autrui. La prise en compte d'une combinatoire de traits culturels japonais tels que les modes de catégorisation d¹autrui, la valorisation du consensus, l'évaluation des distances à garder entre les individus et la nécessité sociale de « conserver la face » constituent autant d'éléments qui nous incitent à repenser le concept d'empathie au sein de notre propre société et attestent de la nécessité toujours présente du comparatisme ». (Jean Lagane)
CLIQUEZ ICI POUR AVOIR UNE IDEE DE LA CAMPAGNE OMOIYARI
Inconnu jusqu’ici par le commun des Malgaches, l’omoiyari fait pourtant l’objet d’études approfondies ailleurs. Il est en passe d’être inscrit dans le programme même de la JCI !.
En fait, il s’agit d’un héritage spirituel de l’ancien Japon assez compliqué à expliquer, sinon que le terme aborde à la fois l’empathie, l’altruisme, la charité, la sensibilité. Le dossier de Jean Lagane est long mais très complet au sujet de l’omoiyari.
« Fihavanana ». Concept traduisant la solidarité en parents, amis, frères. Des liens censés être solides, immuables. Tu parles ! Au moindre bruissement d’un billet de banque, les «Mpitarika » (guides malgaches) deviennent amnésiques, quel que soit le domaine : religieux, politique, économique et social. Devenir un dieu sur terre devient une obsession
Les grandes nations font tout pour assurer la survie de leur culture. C’est comme çà qu’elles se développent. A Madagascar –et le constat est plus que triste-, la culture se limite à la musique et au folklore, et se laisse avaler toute crue par le titre de champion du monde toutes catégories de l’imitation bête et sans devenir. Or, quoi que disent certains esprits enfermés dans des considérations un peu trop iliennes -qui consiste à croire que l’on est le nombril du monde-, la culture malgache elle-même est issue du brassage de trois cultures distinctes de l’hémisphère Sud : la culture indonéso-polynésienne, la culture africaine et la culture arabe. Les « gens du Nord » ne sont venus qu’après mais ils ont fait des ravages. Pour ne pas dire plus. Et avec cette notion de mondialisation, d’ici un demi-siècle, même la langue malgache risque de disparaître.
Rêve de tous les "malagasy politicards". Monja Roindefo a déjà la sienne mais en veut plus... Or, cela ne rentrera jamais dans une tombe, dans l’espoir fou de parcourir les voies célestes avec…
Que faire ? He ben mourir idiot. Car encore très loin (« very very far ») est le jour où les têtes mal pensantes, les politiciens et tous les tireurs de plans sur la comète de Madagascar comprendront que la vie de la Nation ne s’arrête pas à leur ridicule petite personne grandie d’ambitions personnelles démesurées. Car pour le moment leur trilogie demeure : paupérisation d’un peuple déjà pauvre intellectuellement ; culte de la personnalité ; enrichissement rapide et durable. Comme si on pouvait emmener gloriole, honneur à l’encan et argent sale dans l’Au-delà…
New York World Trade Center twin towers, le 11 septembre 2001. Le géant américain a vacillé sur son proper territoire. Un proverbe malgache dit : “Ny vy tsy mikotrana irery”. Faites-vous traduire. Le monde entier en connaît les conséquences souvent arbitraires… Et plus personne n’est tranquille nulle part. La réalité est devenue une fiction dans la série « 24h chrono »
Aujourd’hui 11 septembre 2011, cela fait 10 ans que les U.S.A ont mis le monde entier sous une surveillance qui ne dit toujours rien qui vaille pour les peuples de plus en plus asservis par leurs lois et leur culture. Qui ne connaît pas les « rapports-pays » du State Department ? Et « l’American dream » est devenu « l’American nightmare »… Pour en revenir au concept de l’omoiyari et à la JCI dont le slogan est « Be Better », voici un constat exact du philosophe et poète américian Ralph Waldo Emerson : « L’idéal de la vie n’est pas l’espoir de devenir parfait, c’est la volonté d’être toujours meilleur ». A quoi il faut ajouter : il n’y a pas d’homme cultivé, Il n’y a que des hommes qui se cultivent.
Les villageois de Fanandrana ont bien crié « Omoiyari ! »
どうもありがとうございました (Dōmo arigatō gozaimashita – merci beaucoup) Kentaro Harada de cette leçon d’espoir à Fanandrana. A présent, si certains (Malgaches of course) trouvent ce dossier un peu échevelé, il n’ont qu’à crier… « Fihavanana !» et le mettre en pratique.
Jeannot RAMAMBAZAFY – Dimanche 11 septembre 2011
Message from the chairman of OMOIYARI network establishment committee
Toru Ono
This great mother of earth was born 46millon years ago.
It is almost miracle that we could live on this earth as we are.
That is why children smile makes me happy.
That is why we all have some passion in each one of us.
Why we talk about dream?
Why we try for?
Why we keep fighting?
How would you explain if you are asked by your children?
You already know the answer.
“It’s about to wake up!”
I believe in miracle.
I believe that we keep on making some miracles and dreams.
Let’s make some action through the OMOIYARI campaign!
===============================
CLIQUEZ ICI POUR L’OMOIYARI SELON KAZUYA HARA (Pdf en anglais)