Maminiaina dit Mamy Ravatomanga, Pd-g du groupe Sodiat
C’est complètement ahurissant ! Après des jours de recherches -et croyez bien que bien peu de choses m'échappent-, je suis tombé sur une conviction plus raffermie : il n’y a que des Malgaches qui peuvent atteindre un degré de jalousie extrêmement nocif pour eux-mêmes, d’abord, pour leur propre pays ensuite.
Roger Thunam, pratiquement intouchable jusqu'ici
Leur logique est simple : à Madagascar, puisqu’on est milliardaire, c’est qu’on est voleur et trafiquant de je-ne-sais-quoi. Car dans leur esprit, il ne leur viendra jamais à l’idée que petit à petit, l’oiseau fait son nid. Mamy Ravatomanga est un proche d’Andry Rajoelina ? Ce seul rapprochement leur permet de parler de « mafia du bois de rose ». Il existe un baron notoire dénommé Roger Thunam mais personne n’ose en parler. Or, dans la vidéo ci-dessus, il reconnaît explicitement qu’il est très actif dans le trafic de bois de rose. Il possède même des installations pour la transformation.
La première attaque venait des journalistes de radio Free Fm, Fidèle Razapiera et Lalatiana Rakotondrazaka (photo ci-dessus). Or, leurs assertions reposaient, elles-mêmes, sur des dossiers émanant du professeur Zafy Albert.
Zafy Albert, premier président empêché de Madagascar
Mais on connaît depuis toujours les « ampamoaka » (déballages) du prof : ils n’ont jamais abouti nulle part. Mais quand donc ces créatures du Dieu Jealousy reconnaîtront-elles que, bien avant l’accession au pouvoir de Zafy Albert, justement, le groupe Sodiat existait déjà  ? Que c’est à force de travail et non pas suite à un quelconque héritage faramineux ou grâce un Président jeté hors du pouvoir par sa propre faute (tous les présidents élus avant Hery Rajaonarimampianina l’ont été), que Mamy Ravatomanga est devenu le milliardaire qu’il est actuellement ?
Assis, le "Tangalemana" Patrick Zakariasy qui a profité de son statut social pour raconter du n'importe quoi. Exemple: dans son dossier d'accusation, il raconte que Mamy Ravatomanga a IMPORTE du bois précieux. Ce prince traditionnel a tâté de la prison et attend certainement son heure de "vengeance"...
Et à chaque fois que ces créatures manquent d’arguments (politiques surtout), elles remettent sur le tapis le nom de Mamy Ravatomanga, comme si c’était leur ennemi héréditaire, le grand fossoyeur de la Nation malgache devant l'Eternel. Il y eut ensuite le « Tangalamena » Zakariasy Patrick qui a même organisé une grande conférence de presse, avec les mêmes dossiers que le Professeur Zafy ! Mais où toutes ces attaques ont-elles mené ? A rien, sinon à leur plaisir de salir un nom par presse interposée. Une presse qui « oublie » qu’il faut s’informer avant d’informer les autres. Mais le journalisme à Madagascar, de nos jours, c’est devenu un traitement des informations assez… spécial… Car, dans la Grande île, accuser son chien d’avoir la rage pour le tuer est devenu un sport national. En ce sens que l’on accuse d’abord et on fabrique des dossiers ensuite. Rappelez-vous de Jean Louis Robinson et Saraha Georget avec leur « halatra bevata » contre le candidat Hery Rajaonarimampianina. Mais dans quel camp se trouve-t-elle actuellement ? Ici, les accusations deviennent objet de marchandage, de chantage. « Attention, hein, j’ai un dossier sur vous ! ». Et les vrais coupables paient cash...
Le journal champion du "on m'a dit que...", entendu dans un couloir et transformé en grand titre comme étant le scoop du siècle
Après chaque attaque, c’est le calme plat, jusqu’à la prochaine occasion. Et çà n’a pas raté, juste après l’élection d’Hery Rajaonarimampianina comme Président de la République. Et hop ! Revoilà Mamy Ravatomanga qui fait la « Une » des journaux pour cette même histoire de trafic de bois de rose. Et encore une fois, c’était du vent, car ne reposant sur rien de concret pour un tribunal. Mais il est clair qu’une mafia que je dénommerai « Ravatomanga Demolition »(in english of course), attend tapie dans l’ombre comme tous les lâches. La personne qui a suggéré cette interdiction de sortie du territoire (Ist) en fait partie. Mais mon propos, ici, n’est pas de la démasquer - elle tombera d’elle-même -, ni de prendre la défense de l’opérateur économique. Non, j’entends démontrer pourquoi Madagascar restera encore longtemps dans la pauvreté à tous les niveaux.
Pour les créatures de l'accusation gratuite alors, Mike Adenuga est subitement devenu riche ? Il a commencé par vendre de la limonade les gars ! Au Nigeria, il doit aussi avoir des jaloux mais pas jusqu'à en faire une affaire d'Etat... Mike Adenuga contribue à l'économie de son pays. C'est comme çà que les nations fortes se développent : en prenant leurs milliardaires en exemple et en les montrant au monde entier.
Le peuple américain quoi qu’on dise, est un peuple fort car il s’est inventé des héros auxquels il s’identifie : Captain America, Superman, Fab four… Et les Américains ont aussi des héros réels. A Madagascar, ce sont les méchants qui sont plus connus (Ranivoanjo, Mena somotra, Remenabila....). Or, il existe bien des héros réels mais la colonisation à fait son œuvre et la révolution socialiste l’a parachevée. Les Malgaches ne peuvent plus s’en sortir tous seuls et par eux-mêmes, mais ont toujours besoin des autres. Au pouvoir de préférence. « Zatra toloram-potsiny ». Ils sont habitués -ou plus exactement on les a habitués- à tout recevoir sans se fatiguer. Et après, c’est toujours la faute de ces mêmes autres. Dès lors, la politique de Gallieni (diviser pour mieux régner) et l’histoire du troisième larron deviennent des institutions et encore de beaux jours devant eux. En politique, on parle encore et toujours de « troisième voie ». Cela ne date pas d’aujourd’hui.
Mahajanga, 1999. Mamy Ravatomanga inaugure la chaine audiovisuelle M3TV/M3FM
Pour en revenir à Mamy Ravatomanga, je ne le connais pas personnellement, mais en tant que journaliste d’investigation, je connais son parcours. C’est effectivement vers la fin des années 1980, à 20 ans et quelques -il est né en 1968- qu’il a débuté dans l’hôtellerie à Mahajanga. J’ai moi-même travaillé un an et demi dans cette ville, pour l’IMC (Institut für medizinische Cooperation) Gmbh, de Cologne. Contrairement à la majorité des Malgaches qui dépensent plus qu’ils ne gagnent, Mamy Ravatomanga a su faire des placements judicieux dans d’autres secteurs porteurs. Et le groupe Sodiat a démarré avec le transport de carburants sur route et s’est diversifié dans l’audiovisuel, l’infrastructure hospitalière, le transport aérien privé, les agences de voyages, la concession automobile, la presse… Bref, Allez donc sur http://www.sodiatgroupe.mg
Lui c'est le pasteur Mailhol. Grâce à la crédulité des gens, il roule en Hummer à deux milliards. En quoi contribue-t-il à l'économie de Madagascar ? Actuellement, ses prophéties, ne s'étant pas réalisées (Président en 2013), il est sur la pente glissante de ses propres turpitudes dont nul ne peut se prévaloir, comme l'a dit un jour l'amiral Didier Ratsiraka.
Hummer encore pour Monja Roindefo, premier Premier ministre de la Transition, alors que les compatriotes du Sud souffrent du manque chronique d'eau potable. Un "mas-tu vu" extrêmement désolant et honteux. Mais il y en a d'autres, qui seraient sûrement malades s'ils ne prouvent pas qu'ils sont riches... En roulant en 4X4 valant le prix de centaines de pompes à eau ou celui de la construction de latrines par milliers
En parlant donc de « success story », Mamy Ravatomanga est un héros qu’il faut respecter, admirer et suivre en exemple. Qui dit investissements dits dettes. N’allez pas croire qu’il n’a pas de dettes. Mais au lieu de jouer au « m’as-tu », au parvenu et à l’arriviste, il a toute la confiance des institutions financières qui constatent que leur argent est bien utilisé. Et tout le monde y gagne. Rien que cela, çà attise la jalousie, même dans d’autres pays. En 2010, le groupe Sodiat a célébré ses 20 ans d’existence. Le bilan à ce moment, c’était un chiffre d’affaires annuel de 60 milliards d’ariary (300 milliards d’anciens francs). Actuellement, le groupe Sodiat, qui compte 16 sociétés, travaille avec plus de 2.500 collaborateurs permanents et plus de 1.500 collaborateurs temporaires. Bon an, mal an, le groupe Sodiat a toujours su maintenir la barre. Avec même une incursion dans l’immobilier à l’extérieur. Et la jalousie a atteint son summum.
C’est la simple raison de ces attaques cycliques, "sao dia mahavoa...". Au début de l'année 2013, j’avais écrit un article sur Mamy Ravatomanga (cliquez ici) et publié une vidéo sur ma chaine youtube (cliquez ici). Au mois de février 2014, après des « Une » qui n’intéressent plus le grand nombre, sauf leurs auteurs, pouf : l’effet sensationnel pour cette mafia s’est dégonflé comme un ballon de baudruche. A quand la prochaine attaque, dès lors ? Que dit la Bible concernant la jalousie ? Réponse : Lorsque nous utilisons le terme « jaloux », nous l’utilisons dans le sens d’être envieux de quelqu’un qui possède ce que nous n’avons pas. Cette sorte de jalousie est un péché et ne ressemble pas au caractère du chrétien (du croyant pour tous les monothéistes). En amour, c’est pire et c’est même le centre de tous les scenarii à succès. Mais nous connaissons tous comment çà fini pour les jaloux (« be fialonana »).
Bill et Melinda Gates. Un couple sympathique, simplement vêtu mais parmi les plus riches de la planète
Il n’y a pas de fumée dans feu, diront encore certains. Cependant, le lien ici se focalise uniquement sur la richesse de Mamy Ravatomanga. Les plus diplômés deviennent subitement simples d’esprit. Pour eux, si le Pd-g du groupe Sodiat est milliardaire, c’est grâce au bois de rose. Comme s’il était devenu subitement riche à l’accession d’Andry Rajoelina à la tête de la transition. C’est seulement sur cette seule impression que repose, en fait, toutes les accusations émanant de la jalousie. Mais donnez seulement le quart de la fortune de Mamy Ravatomanga à ces créatures et je vous garantie qu’en moins d’un an ils dilapideront tout, avec un train de vie d’enfer… Ne croyez surtout pas qu'elles contribueront à relever l'économie du pays. oh non, pas du tout !
Car animés par cette jalousie, tous oublient un fait qui a été maintes fois prouvé, depuis la nuit des temps : biens mal acquis ne profitent jamais. Qu’ils farfouillent dans leur propre entourage avant de porter des accusations de damnés de la terre. La réaction de Mamy Ravatomanga, face à cette énième attaque est digne d’un homme qui n’a rien à se reprocher, car seuls les coupables se cherchent des excuses. La voici.
En tout cas, j’ai eu une autre conviction : à force de vouloir faire le malheur des autres, ces créatures malfaisantes ont déjà attiré ce malheur sur elles. Ne nous étonnons pas, à l’avenir s’il leur arrive un malheur. Ils sauront alors ce qu’est la justice immanente. Même si est elle n’est pas imminente. A quand la prochaine attaque ? Si jamais le Président Hery Rajaonarimampianina est déboulonné de son piédestal avant le terme de son mandat, ces créatures dévorées par la jalousie oseront assurément accuser Mamy Ravatomanga d’être le financier de cette déchéance. Il faudra trouver mieux les gars. En tout cas, si vous avez des preuves solides, imparables, envoyez-les moi, je les publierai.
Personnellement, si moi, demain, je roule en 4X4 (ce qui n'arrivera jamais): çà y est, je suis aussi taxé d'être un parrain du bois de rose ! Les gars, les signes extérieurs de richesse ne sont, en fait, que des signes d'extrême pauvreté d'esprit dénommé complexe de supériorité. Contrairement aux nouveaux riches subis, les vrais riches sont discrets.
Jeannot Ramambazafy – 11 mars 2014