ICI LA VIDEO A (RE)VOIR DE SON PASSAGE A TABAC PEU GLORIEUX D'UN MAÃŽTRE FRAM
Il n’en est pas à son premier coup d’abus de pouvoir. Pour un lieutenant de gendarmerie, ce n’est un honneur. Il avait déjà fait parler de lui, lors de la grève des maîtres FRAM, début septembre 2014. En en tabassant un et en menaçant un journaliste de la télévision Viva. Cette fois-ci, c’est à un photographe de l’Express de Madagascar qu’il s’en est pris, en bon Rambo de l’abus de pouvoir, ignorant tout du métier de journaliste, surtout ceux qui couvrent les faits divers. Du coup, il voulait être vedette ? Il est servi en textes et photos. Déjà sermonné, on attend une sanction plus drastique car ce lieutenant est une menace pour les journalistes… En tout cas, il est certain que le colonel Florens Rakotomahanina, Commandant de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie d'Antananarivo, le connaît, qui doit sévir pour ne pas porter ombrage à toute la gendarmerie nationale malgache.
Jeannot Ramambazafy – 20.11.2014
************************
Un lieutenant dans le collimateur
En voyant des badauds s’attrouper autour du 4×4 ayant fauché à mort une passante à Talatamaty, hier, un jeune lieutenant, adjoint du commandant de la compagnie de la gendarmerie de l’Imerina central qui passait à bord d’un pick-up Emmo-sécurité, s’est arrêté. Des provocations lancées à l’endroit d’un journaliste reporter d’image par ce jeune officier visiblement, en furie, avaient tout l’air un combat corps-à -corps. En hurlant à tue-tête sur le journaliste, il l’a sommé de ne prendre aucune photo sur cet accident pourtant survenu dans un lieu public. C’est la énième fois que ce lieutenant a une incartade avec des journalistes.
L’Express de Madagascar, 20.11.2014
*************************
Talatamaty : un gendarme intimide un photojournaliste
Jeudi, 20 Novembre 2014
Au niveau des forces armées, les gendarmes sont considérés comme instruits et intelligents. Mais, l’évènement survenu hier du côté de Talatamaty vient de prouver le contraire… Un jeune lieutenant a usé de la force et d’intimidations pour empêcher un photojournaliste d’archiver à l’aide de son appareil un accident de la circulation. Le CPJM (Collectif des Photojournalistes de Madagascar) a condamné l’excès de zèle de ce gendarme…
L’association a souligné que le journaliste sur injonction de cet officier subalterne s’est déjà présenté en montrant sa carte professionnelle tout en indiquant son organe de presse. Mais, au lieu de faciliter le travail du journaliste, l’officier s’est opposé à la liberté d’accès à l’information… Notons que la carte professionnelle de tout journaliste comporte une mention « Les autorités civiles et militaires sont priées de porter assistance au titulaire de la présente carte ». Et ce, conformément à la loi 91-031 sur la communication. Au lieu d’entraver le travail des journalistes, les autorités civiles et militaires devront, selon cette loi, assister les gens de la presse dans leur travail.
L.T. – La Gazette de la Grande île, 20.11.2014