Plus qu’une passion, la transmission de la culture bien malagasy est devenue une raison de vivre pour celle qui se considère comme « mère et gardienne de foyer ». Originellement, les Malgaches sont de tradition orale. Mais pour se mettre au diapason des NTIC, Olga Helisoa Ramanatantara, car c’est d’elle
qu’il s’agit, a fait appel à ce qu’il a été convenu d’appeler, hébergeur d’images destinées aux enfants initialement. D’où lui est venue cette idée géniale ?
« Mes parents m’ont donné un nom prédestiné : Ramanatantara signifiant littéralement celle qui a plein d’histoires (à raconter). En fait, il s’agit d’une contraction de mes deux grands-mères qui inventaient des histoires et en étaient les conteuses. Durant toute mon enfance, j’ai été bercée par
ces « angano » (contes) qui se transmettaient oralement de grand-mères en petite-filles… A un moment de ma vie, tellement ce nom avait été la risée des gens, grands et petits, de l’époque, j’avais demandé à mon père de l’enlever de mon état-civil légal. Bien qu’à regret, et pour ne pas
contrarier sa fille qu’il adorait, mon père est effectivement allé à la mairie. Et, je suis devenue définitivement Olga (mon prénom de Baptême)
Helisoa (mon second prénom devenue mon nom ».
Comme vous le constatez, les origines d’Olga Helisoa sont un conte en eux-mêmes. Or, c’est étant devenue elle-même mère de famille qu’elle se rendit compte de son énorme erreur. Comme ses enfants, étaient nés loin de la mère patrie, ils ont voulu en savoir davantage. Ce qui a poussé
notre Olga Helisoa a leur inventer, leur raconter et leur écrire des contes sur la Grande île où ils sont allés pour la première fois de leur vie en septembre 2007 ! De retour en France, il était évident que le cercle d’intérêt pour ces « angano » dépasserait celui de ses enfants. Olga Helisoa décida
alors d’écrire en malgache et en français. Mais il lui fallait un nom de plume percutant. Comme tout le monde sait que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, elle opta sans hésitation sur son nom d’origine, celui de ses grand-mères encore vivantes : Ramanatantara ! Celle qui a des
tas d’histoires à raconter ! En fait, Olga Helisoa est un conte en elle-même?
que je n’ai pas inventé, croyez-moi bien.
Mais si vous voulez la connaître de manière plus « académique », je vous la présente sous un aspect qui va faire quelques jaloux. Il faut de tout sur terre, n’est-ce pas ?
En fait donc, Olga Helisoa est géographe de formation. Elle a débuté ses études au département de géographie de l’Université d’Ankatso
Antananarivo. En 1977, elle y soutien sa Maitrise de Géographie intitulée « Géomorphologie cartographique » avec l’appui de la FTM (centre cartographique de Madagascar), axée sur la Cartographie des formes d'érosion sur les hautes terres malgaches (à Belobaka) et de l'ouest malgache (Narinda), avec une profonde étude sur le terrain et par photo-interprétation. Olga obtient une mention « Très bien » avec les félicitations du jury.
De 1977 à 1980, elle a été à Liège (Belgique) dans le cadre d’études européennes et d’études post-graduate en faculté des sciences : climatologie, pédologie, paléontologie et épidémiologie tropicale. Mais, en plus, elle a suivi des études sur le Droit de l'étude du Développement à la Faculté de droit de Liège encore.
En 1981, pour pouvoir retourner à Madagascar, elle est allée en France obligée de rétrograder en 3e cycle, fac de lettres, car, à l’époque, seuls les diplômes français étaient reconnus.En 1983, elle soutient une thèse sur « Les lavaka des hautes terres de Madagascar : Photo-interprétation, cartographie », à l’Institut de géographie 191, rue St Jacques à Paris.
Vers la fin des années 1980, avec les anciens étudiants du département de géographie de l’université Omar Bongo de Libreville -où elle débuta sa vie professionnelle et culturelle, Olga Helisoa créé une association dont le but est de recueillir des fonds pour leurs études sur le terrain. De retour en France, en 2000, elle crée HELI’S MADAGASCAR, association culturelle franco-malgache qui en est donc à ses débuts.
Dans le cadre de cette association, Olga Helisoa va dans les écoles primaires pour parler de Madagascar par le biais des Contes.
Pour avoir un aperçu de ses talents, je vous invite à aller visiter sans plus tarder, et avec vos enfants, le site suivant :
http://bd-helysoa.oldiblog.com
Je vous le garantie : vous ne serez pas déçus et vos enfants aussi.
C’est un hommage que je tiens à lui rendre car, par exemple, en matière de BD au féminin, il semble que les Français ne connaissent que
Claire Brétécher, sinon tous sont des hommes.
En matière de contes, images et Bd (Cartoons) en ligne et en trilingue,vous n’aurez que l'embarras du choix. Derniers mots de Ramanatantara,
avant d’aller plonger dans ces espaces informatiques dont on dit déjà :
« Je trouve La Cartoonerie bien surtout si l’on veut atteindre les enfants dans le cadre de l’éducation » ; « Il n’y a pas d’âge pour apprendre ! Surtout si l’on
veut transmettre quelques valeurs aux enfants ! N’est-ce pas là le but de toute communication ? ».
« Pour nous, le patrimoine culturel, initiation vers la sagesse; telle est la vraie richesse à léguer à nos progénitures. C’est pourquoi nous avons tenu Ã
éditer ce site web.
Enfin, cela ne va pas du tout à l'encontre des autres cultures dans lesquelles je suis plongée quotidiennement ». Olga Helisoa (prononcez Hélichou) Ramanatantara
n’est pas encore près de nous étonner encore plus.
Je vous le répète : allez vite sur : http://bd-helysoa.oldiblog.com
Mais vous voulez la contacter directement ? C’est : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .'; document.write( '' ); document.write( addy_text24706 ); document.write( '<\/a>' ); //--> Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.