C’est le 31 décembre 2009 que le Président de la Transition malgache, Andry Nirina Rajoelina, s’est adressé à la Nation, sur les ondes de la Radio nationale malagasy (RNM) et à la Televiziona nasionaly malagasy (TVM). Mais aussi sur d’autres chaînes audiovisuelles du secteur privé.
Si l’on résume ce discours prononcé en malgache, il s’agit d’un appel à la solidarité de tous, sans exclusif, pour mener à bien les aspirations populaires, à travers l’élection de leurs représentants. "Nous devons unir nos forces pour montrer aux bailleurs de fond et la communauté internationale notre volonté commune d’aller en avant et de revenir à l’ordre constitutionnel, à travers des élections libres et transparentes. Cela va permettre qu’ils renouvellent leur confiance en nous". Mais la tache sera loin d’être facilitée par cette éternelle ritournelle du « consensuel et de l’inclusif ».
Si les uns vont tout mettre en œuvre pour l’organisation de ces élections, d’autres vont employer tous leurs moyens en leur possession pour se mettre en travers de cette solution rapide pour remettre sur les rails le développement de la Grande île. Le mois de janvier 2010 risque donc d’être un mois de tous les dangers et une perte de temps, d’argent et de vies humaines. Mais au final, c’est la vox populi vox dei qui vaincra. Ceux qui entendent se mettre au dessus de Dieu se rendent-ils comptent qu’ils ont entre leurs mains les moyens de faire une économie de toutes ces pertes où bien, malgré les « bonne année » et tout, l’orgueil et la vanité prendront le dessus ? Combien de victimes encore parce qu’on se sent « exclus » ? Heureux Me Jacques Sylla qui, de là où il se trouve, repose du sommeil du juste et garde avec lui le secret de la justice sociale mise à mal jusqu’à ce que mort s’ensuive..
Jeannot RAMAMBAZAFY