Extraordinaire que cette volonté de nuire pour des Malgaches qui prétendent aimer leur patrie (« Gasy Tia Tanindrazana »).
Une rĂ©union a eu lieu Ă lâambassade de Madagascar, 16, avenue RaphaĂ«l, Paris XVI, le mardi 1er juin 2010. Ordre du jour : comment la diaspora malgache de France, sans exclusive, va-t-elle sâorganiser pour cĂ©lĂ©brer avec faste les 50 ans du retour de lâIndĂ©pendance du pays (26 juin) ? Quâont alors proposĂ© les membres de ce collectif GTT qui se prennent pour le nombril du monde : « Nous nâallons pas organiser de fĂȘte parce que nous nâavons pas de prĂ©sident ni de gouvernement en ce moment. Nous ne reconnaissons pas le rĂ©gime actuel Ă Antananarivo » (« Tsy fety no ataon-tsika satria tsy misy prĂ©sident sy gouvernement isika amin'izao fotoana izao, izahay tsy mahalala an'io fitondrana ankehitriny ao TanĂ io »).
Membres du collectif GTT en réunion...
Un moment de flottement incrĂ©dule a planĂ© au sein des personnes prĂ©sentes, face Ă ces dĂ©clarations dictĂ©es par une capacitĂ© de nuisance infernale. AprĂšs ces dĂ©clarations dĂ©jĂ incendiaires, ces mĂȘmes individus fanatiques ont vidĂ© les lieux en menaçant de faire un scandale (ce qui est lors passe-temps favori depuis la dĂ©mission de Marc Ravalomanana) si une fĂȘte Ă©tait organisĂ©e Ă lâambassade (« Raha manao fety ato ianareo dia hisy rotaka »). Comment une poignĂ©e de pseudo-Malgaches, qui nâont mĂȘme pas le droit de vote depuis 50 ans, se permettent-ils de profĂ©rer de telles menaces, au nom de la libertĂ© dâexpression ?
Les casseurs GTT, le 4 septembre 2009 Ă l'ambassade malgache Ă Paris
Réaction des forces de l'ordre françaises en dehors de l'ambassade, le 8 septembre 2009
En perte totale dâarguments pour dĂ©fendre leur seigneur et maĂźtre, ces inconscients pas patriotes pour un sou, ne se soucient guĂšre des impacts de leur « action ». Certes, la France est, paraĂźt-il, le pays des droits de lâhomme par excellence mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Ce quâils vont gagner câest dâĂȘtre repĂ©rer et ficher par les renseignements gĂ©nĂ©raux (RG). On verra alors sâils sont tous en situation rĂ©guliĂšre vis-Ă -vis de la loi française. A force de trop attirer lâattention, on finit par sâattirer des ennuis. Rappelons que les 4 et 8 septembre 2009, ces mĂȘmes membres des GTT de Paris avaient semĂ© le dĂ©sordre dans cette ambassade malgache de la Capitale de lâHexagone.
Un rĂ©gime non reconnu se plaisent-ils Ă ressasser Ă longueur de journĂ©es, pour plaire Ă Marc Ravalomanana qui les arrose dâeuros quâils doivent mĂ©riter. Voici une information qui va les mettre en rogne : Sur lâinvitation de la RĂ©publique d'Irak, une dĂ©lĂ©gation du MinistĂšre des Finances et du Budget malgache a effectuĂ© une mission technique à Amman, dans le Royaume de Jordanie, du 3 au 8 mai 2010. Il s'agissait d'une rencontre bilatĂ©rale d'experts afin de nĂ©gocier le traitement de la dette de la RĂ©publique de Madagascar vis-Ă -vis de la RĂ©publique d'Irak. Les nĂ©gociations ont abouti Ă la signature du protocole relatif au traitement de cette dette malgache. Le montant de cette dette se chiffre Ă 234,5 millions de dollars. 80% ont Ă©tĂ© annulĂ©s, soit 187,6 millions de dollars. Le reste, soit 46,9 millions de dollars, consolidĂ© en 7 ans, sans intĂ©rĂȘts Ă la demande de la partie Malgache. A court terme, cette annulation permet la rĂ©duction du stock de la dette Ă concurrence du montant de l'annulation obtenue (187.6 millions de dollars). A moyen terme, il y aura l'allĂ©gement de la dette de Madagascar envers l'Irak. Sur le long terme, il y aura son rĂšglement dĂ©finitif.
A coup sĂ»r que ces GTT, qui nâont plus les pieds sur terre, vont encore envoyer une « lettre ouverte » au gouvernement irakien⊠Trop tard. Comment voulez-vous quâen France mĂȘme, on ne taxe pas ces GTT de Gesticulations de Tous les TraĂźtres ?
Jeannot RAMAMBAZAFY