Eliane Naike et Elyett Rasendratsirofo
Qu’est-ce que les gens ne feront pas pour se faire remarquer, dans cet ici-bas éphémère ! Parmi ce genre de créatures qui, dans quelques années, n’oseront même plus se regarder dans un miroir, deux dames qui furent respectables à une certaine époque à jamais révolue. Quelle mouche les a donc piquées pour se permettre de se porter témoins de réalités, alors qu’elles résident hors de la Grande île de Madagascar ?
Il s’agit d’Eliane Naike et d’Elyett Rasendratsirofo. La première a été une sénatrice de Morondava, du temps de Ravalomanana, au teint plus qu’européen dont personne n’avait jamais entendu parler vraiment tellement elle était discrète. Mais lorsqu’on pactise avec le diable, il faut en subir les conséquences. Impliquée profondément dans des complots aussi absurdes que vains, elle, la dame qui vivait dans le luxe et l’opulence, s’est retrouvée confrontée à la loi qui est dure (dura lex, sed lex) et vis-à -vis de laquelle personne ne peut être au-dessus indéfiniment. Arrêtée et emprisonnée, elle a eu le bénéfice de posséder la nationalité française, comme si cette dernière était la clé du paradis. Et, elle réside dans son pays d’adoption depuis de longs mois déjà . Mais son désir de vengeance (prenons cet angle plutôt celui qui s’incline sur les milliards de Marc Ravalomanana) est devenu sa raison d’être, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ainsi, aveuglée par ce désir, elle utilise ses connaissances pour déverser sa vomissure au nom de la liberté d’expression. Derniers mensonges en date : ceux débités à Genève, le 10 juin 2010. Ce dans le cadre du 14eme Conseil des Droits de l’homme (31 mai au 18 juin 2010). Effectivement, elle a été entendue mais pour ce qui est d’avoir été écoutée, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Le tribunal de l’Histoire sera impitoyable, le moment venu. C’est pourquoi, je transcris, ici, ses déclarations afin qu’il reste une preuve de son infamie d’ici cinq ans, dix ans.
Qu'est-ce que cette européenne bon teint, bon genre, a de Malgache ? Même le nom est d'origine sri-lankaise
Monsieur le président,
Madagascar vit une crise politique ayant des conséquences dramatiques sans précédant sur la population. Près de 500.000 personnes sont victimes du chômage depuis le début de la crise. Malheureusement, l'autorité de faits continue de défier la Communauté Internationale et se focalise sur un agenda unilatéral contrairement à leurs engagements. Depuis le 26 janvier 2009 plusieurs centaines de personnes ont trouvé la mort, sont portées disparues et sont victimes d'arrestation arbitraire sans qu'aucune enquête indépendante ne soit menée. Je suis une des victimes de la police politique FIS. Comme plusieurs de mes collègues parlementaires, j'ai été arrêtée, battue, torturée, humiliée puis jetée en prison. Aujourd'hui, je porte des séquelles morales et physiques.
Dernièrement, la police politique FIS de l'autorité de fait, qui n'a aucun statut légal, a multiplié les arrestations arbitraires, la persécution de personnalités politiques, des religieux, des militaires et des journalistes.
Selon la presse locale et internationale :
· des milices armées de la HAT s'attaquent aux biens privés et font régner la terreur.
· des entreprises internationales sont complices des pillages des ressources naturelles.
· Les fonctionnaires ont entamé une grève pour dénoncer le pillage de biens publics.
Le 20 mai dernier, les forces de répression ont attaqué des gendarmes qui protégeaient une manifestation pacifique. Ils ont assassiné un pasteur, torturé un autre qui est actuellement dans un état critique. Plusieurs journalistes dont une femme sont détenues et dans une situation précaire. La radio Fahazavana est interdite d'émettre.
Selon le syndicat des magistrats, la justice est devenue un instrument politique et est utilisée uniquement pour éliminer les adversaires politiques.
Nous exhortons les Etats membres des nations unies à soutenir des solutions consensuelles et inclusives, seul gage d'une paix durable, et à s'aligner avec les résolutions de l'Union africaine. Nous demandons la libération des détenus politiques sans conditions et des enquêtes indépendantes pour tous les crimes commis depuis le début de la crise et notamment ceux du 26 janvier et du 7 février 2009. Merci Monsieur le Président
Bravo ! Rien n’est approfondi, tout est effet d’annonce dans un française de… Française. En se basant donc sur ces déclarations qui ne convainquent qu’elle-même, à l’heure actuelle, il n’y a plus personne dans les rues de Madagascar, envahies par des « milices armées ». Bon, Eliane Naike est une télé-masochiste. Pour le confirmer, une venue d’experts de l’Onu est vivement souhaitée. Mais déjà , l’inconscience infernale de cette sénatrice déchue -et déçue- amènera sa propre conscience à l’empêcher de dormir. Contre cela, elle n’y pourra rien. Ni moi. Il est temps qu’elle relise la Bible pour connaître le sort qui l’attend.
Seconde créature dont la ménopause a sûrement abîmée le cerveau : Elyett Rasendratirofo, qui s’est réfugiée à La Réunion sans que personne ne la poursuive. Cela traduit déjà le fait qu’elle a quelque chose à se rapprocher. C’est bien dommage pour cette autre dame respectueuse, en son temps, qui fait partie des 250 personnalités qui ont acheté mon ouvrage « Madagascar Chronostory 2002 », -la dernière ayant été le Premier ministre Charles Rabemananjara, tout de même-. Elle m’avait payé avec un chèque… C’est dire combien je la prenais pour une personne droite et sensée… L’erreur est vraiment humaine.
Qui eut cru que cette bonne femme Ă l'allure de lionne n'est qu'un serpent Ă sonnette de fausse alarme ?
L'ancienne ministre malgache Elyett Rasendratsirofo a convoqué la presse, le matin du 11 juin 2010, afin de dénoncer « le double langage du gouvernement français ». « Une main brandie le renouveau à Nice. L'autre main fait le contraire à la Réunion", regrette la citoyenne malgache et néanmoins francophone. "Honte à vous (la France) de ne pas respecter vos propres valeurs », indique-t-elle.
Elle constate que le Sommet de Nice n'a pas convié la Grande Ile mais que la COI (Commission de l'Océan Indien) du 8 juin dernier à la pyramide inversée a reçu une délégation issue de la HAT (Haute autorité de transition), elle-même présidée par l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, homme fort de l'île depuis « le putsch » du 17 mars 2009 qui a évincé l'ancien président Marc Ravalomanana. « La COI est perçue comme un instrument de domination française », affirme Elyett Rasendratsirofo, actuellement professeur d'Histoire au collège Saint-Michel à Saint-Denis.
Elle dénonce aussi le manque de solidarité de l'île Maurice, qui est comme Madagascar, à la fois membre de la COI et de la SADC (Southern African Developement Community). « Il était de ce fait logique d'attendre du gouvernement mauricien qu'à l'instar de l'Afrique du Sud à Nice, il se montre au sein de la COI solidaire de la position de la SADC, qui est donc officiellement la sienne ».
Dans son discours, Elyett Rasendratsirofo parle aussi du groupe Tiko, appartenant à l'ancien président, Marc Ravalomanana, qui serait à l'origine de l'essor de l'économie malgache avant la crise. Une crise qui réjouirait « des îles qui n'auraient en réalité de 'sœurs' que le nom et dont les investisseurs seraient ravis de prendre la place du puissant groupe Tiko », n'hésite pas à déclarer la professeur, qui se dit apolitique.
Défendre la liberté d'expression en perdition dans son pays
Elle invite les journalistes de l'île à aller constater « le non-respect de la démocratie sur place » et invite à défendre la liberté d'expression en perdition dans son pays. Selon elle, aucune presse ne sera autorisée à couvrir les élections prévues au mois de novembre prochain. Elle craint également que le référendum constitutionnel prévu le 12 août 2010 ne soit pas fait de manière « démocratique ».
« 50% de la population malgache est non-alphabétisée »
Elyett Rasendratsirofo rappelle que « 50% de la population malgache est non-alphabétisée »mais que « la HAT utilise tous les moyens de pression pour faire voter la masse populaire, en l'absence des médias jugés de l'opposition (...) ». Elle rappelle l'arrestation des journalistes de la radio malgache Fahazavana, « certainement partisans de Ravalomanana », précise-t-elle, et dont six ont passé une semaine en garde à vue à la Brigade criminelle avant d'être transférés à la prison centrale d'Antananarivo. (Karine Maillot, Zinfos974 du 11 juin 2010)
Re-bravo ! Mais cette Elyett Rasendratsirofo n’en était pas à ses premiers mensonges insensés. Le 16 février 2010, voici ce qu’elle a déclaré, toujours à La Réunion : « Ni un tsunami, ni un cyclone, pas même un tremblement de terre n'auraient pu saccager aussi rapidement une île comme celle de Madagascar ». Une vue d’esprit de damnée qui a perdu irrémédiablement l’occasion de se taire.
Vivement que mes confrères de cette « île-sœur » débarque pour confondre cette « historienne » qui fait plus d’histoires qu’elle ne l’enseigne. Je plains ces élèves du collège Saint Michel de Saint-Denis de La Réunion… Jamais deux sans trois, dit-on. Il y en a une troisième : Lalao Randriamampionona. Mais elle, elle a le mérite d’être une Malagasy qui vit à Madagascar. En nous basant sur la salissure et la vomissure d’Eliane Naike et d’Elyette Rasendratsirofo, c’est donc un miracle si Lalao Randriamampionona est encore libre ? Mais, il y a aussi jamais trois sans quatre. Cette quatrième dame de l’apoplectiquement constipée nomme Lalatiana Ravololomanana. Elle, elle délire en plein jour et crache son venin en public mais elle a aussi le mérite de vivre à nouveau à Madagascar, après 7 ans d’exil volontaire en France. Par peur de représailles de Ravalomanana devenu subitement son idole. On se demande encore pourquoi elle ne croupit pas en prison à l’heure actuelle ?
Que répondre, avant la déchéance physique et morale de ces quatre créatures infernales, reines de la salissure et de la vomissure, aussi bien les unes que les autres, sinon reprendre l’article suivant :
Conjoncture : « Aucune crise ici ! »
Une citoyenne qui a requis l’anonymat a dit haut ce que nombre de Malgaches pensent également, mais tout bas : la crise malgache est entretenue et artificielle. On cultive la psychose d’une crise pour les besoins de la cause des opposants du régime mais, en réalité, la population vit tout à fait normalement. « La crise n’existe pas. Seuls ceux qui ont perdu leurs sièges sont en crise, alors que l’alternance est irréversible. N’oublions pas que même en 2006, il n’était pas vraiment élu, notamment à Tana et dans d’autres villes. C’est dire qu’ils s’accrochent à des places acquises frauduleusement ». Il est clair que cette dame, employée dans une pharmacie de la capitale, ne porte pas l’ancien régime dans son cœur. N’empêche que ce qu’elle affirme a du vrai. «Actuellement, le riz coûte 4.000 ou 4.500 fmg le kilo. Alors qu’en « son » temps, ce prix montait jusqu’à 8.000 fmg. L’huile en vrac, qui coûtait jusqu’à 25.000 fmg le litre avant le mouvement populaire, vaut maintenant 15 ou 16.000 fmg. » Selon toujours ce témoin, même les grossistes se plaignaient auparavant à cause de la valse des prix, qui les obligeait à changer constamment de facture. «Maintenant, qui veut importer importe, et qui veut vendre vend. Il n’existe plus de monopole. C’est cela qui fait baisser et stabiliser les prix ». Ce qui est incontestable. Il est vrai que sans les anciens employés de l’ancien président, des présidents de fokontany déçus du TIM et leurs collaborateurs, des ex-parlementaires de l’ancienne mouvance présidentielle et surtout des milliards de Marc Ravalomanana, la crise serait terminée depuis belle lurette. A propos de l’argent de Ravalo, le jeu des alliances au sein des mouvances serait-il le même, si Rajoelina était multimilliardaire lui aussi ? (Saraléa B., La Gazette de la Grande île du 13 juin 2010)
Gardez soigneusement ce dossier : d’ici quelques années, nous verrons ce que sont devenues ces dames qui ne boivent pas, qui ne fument pas (sauf de rage) mais qui bavardent comme des pies. Là , on vérifiera ce que dit la Bible depuis plus de 2000 ans : «Un témoin malhonnête ne sera pas impuni et le menteur n’échappe pas à la punition qu’il mérite» (Proverbes 19 : 5). C’est vrai que les écrits demeurent lors que les paroles s’envolent. Bref, si elles ont le droit de s'exprimer librement, j'ai le devoir de conserver leur venin pestilentiel comme dans un bocal pour qu'il n'échappe pas au tribunal de l'Histoire.
Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY – 12 juin 2010