Le Président aveuglé par la vengeance et le Président parjure, voleur et menteur
Bon, il y en a vraiment marre du cirque orchestrĂ© par Marc Ravalomanana, expert en dĂ©tournements de fonds et en manipulation de la masse populaire. Cela a commencĂ© depuis quâil a pu bĂ©nĂ©ficier de financements de la Banque mondiale, grĂące Ă Didier Ratsiraka, alors prĂ©sident dictateur qui nâa rien vu venir, quâen 2002. Actuellement, ses nouveaux robots sâenvolent vers lui pour se rendre Ă Maputo oĂč il compte tenter de corrompre de hautes responsabilitĂ©s.A 62 ans, on ne change plus. Surtout, lorsque, petit laitier de la banlieue d'Antananarivo, on a pu cĂŽtoyer des grands de ce monde en marchant sur un tapis rouge. Il y a eu maldonne dĂšs le dĂ©but.
Chissano et Ravalomanana : ces deux-là se connaissent donc depuis 9 ans. Qui est le plus dupé ?
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Perte de temps, perte dâargent. Mais il en a encore. De lâargent sale qui ne compte pas pour lui. Il est temps que les gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes de dĂ©cideurs ainsi que ses fanatisĂ©s du GTT qui ignorent qui est vraiment Ravalomanana soient au courant des accords de Dakar I et II. Encore plus complets que ceux de Maputo et Addis-Abeba. Mais il semble que Ravalomanana a le don malĂ©fique dâhypnotiser ses adeptes. Voici le dossier complet de ces accords quâil a reniĂ© jusquâau bout.
En ce temps-lĂ , Joachim Chissano Ă©tait dĂ©jĂ de la partie. Il Ă©tait PrĂ©sident du Mozambique. A prĂ©sent, on sait donc quâils se connaissant. Combien a-t-il reçu de Ravalomanana pour avoir Ă©tabli une vraie guerre dâusure, avec la Sadc en appui ? On le saura un de ces jours. LâamnĂ©sie collective a ses limites et le temps nâeffacera jamais les crimes commis. Pour lâheure, mettons tous ces fanatiques devant la forfaiture totale du diabolique Marc Ravalomanana dâImerikasinina. Il est mĂȘme allĂ© jusquâĂ donner le baiser de Judas Ă lâAmiral, grand dynamiteur de ponts devant lâEternelâŠ
Jeannot RAMAMBAZAFY â 10 mars 2011
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Accord de Dakar entre Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana
18 avril/April 2002
Date: Dakar, 18 avril/April 2002 (date of signing). |
Title: Accord de Dakar |
Original language: French |
Concerning: Accord between the rival Malagasy "Presidents" Didier Ratsiraka and Marc Ravalomanana, aiming to end the over three months of political turmoil in Madagascar after the failed December 2001 presidential elections. |
ACCORD
Didier Ratsiraka, président de la République, candidat à la présidence de la République de Madagascar, d'une part,
Marc Ravalomanana, candidat à la présidence de la République de Madagascar d'autre part,
Sous les auspices de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) représentée par son secrétaire général, M. Amara Essy, et de l'ONU, représentée par M. Ibrahima Fall, représentant personnel du secrétaire général, tous assistés des chefs d'Etat facilitateurs soussignés,
Sont convenus d'arrĂȘter ce qui suit:
Vu l'arrĂȘt n° 4 du 16 avril 2002 de la Chambre administrative de la Cour suprĂȘme dont l'application implique un nouveau dĂ©compte contradictoire des voix.
Article 1.
Les parties conviennent que dans l'hypothĂšse oĂč aucun candidat n'a obtenu la majoritĂ© requise pour ĂȘtre Ă©lu au premier tour de scrutin, un rĂ©fĂ©rendum populaire portant sur le choix entre les deux candidats sera organisĂ© avec l'assistance des Nations unies, de l'OUA, de l'Union europĂ©enne et de la communautĂ© internationale dans un dĂ©lai de six mois maximum.
Article 2.
Dans ces conditions, un gouvernement de réconciliation nationale de transition sera mis en place selon les principes suivants:
- Le Premier ministre sera désigné d'un commun accord entre M. Didier Ratsiraka et M. Marc Ravalomanana
- sur les cinq ministÚres de souveraineté, M. Ravalomanana proposera deux personnalités à l'Intérieur et aux Finances,
- tous les autres membres du gouvernement seront désignés d'un commun accord, à raison de la moitié par M. Didier Ratsiraka et l'autre moitié par M. Marc Ravalomanana.
Article 3.
Les deux parties conviennent, dÚs la proclamation des résultats, de mettre en place un Conseil supérieur de la transition, dont la mission est de veiller au bon déroulement de la transition. M. Marc Ravalomanana est désigné en qualité de président de cette institution, avec rang protocolaire de deuxiÚme personnalité de l'Etat.
Article 4.
A la place de l'actuel Comité national électoral (CNE), il est créé une Commission électorale indépendante chargée de la préparation et de l'organisation de la consultation populaire.
Article 5.
MM. Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana s'engagent, dĂšs la signature du prĂ©sent accord, Ă faire respecter la libertĂ© de circulation des biens et des personnes, l'arrĂȘt immĂ©diat de toutes les menaces et violences sur les personnes et les biens, le dynamitage des ponts, ainsi que la levĂ©e de tous les barrages sur toute l'Ă©tendue du territoire national".
Fait Ă Dakar, le 18 avril 2002
Suivent les signatures de:
M. Didier Ratsiraka
M. Marc Ravalomanana
M. Amara Essy, secrétaire général de l'OUA
M. Ibrahima Fall, représentant personnel du secrétaire général
Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal, au nom du groupe des chefs d'Etat facilitateurs
Mathieu Kérékou (Bénin), Laurent Gbagbo (CÎte d'Ivoire), Joaquim Alberto Chissano (Mozambique).
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Rapport de la médiation sur la crise Malgache, fait à Dakar, le 9 juin 2002.
RAPPEL
I. Les 17 et 18 avril 2002, sous les auspices de lâOUA reprĂ©sentĂ©e par son SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, M. Amara ESSY, et en prĂ©sence du reprĂ©sentant du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies en la personne de M. Ibrahima FALL, des deux Leaders malgaches, MM. Didier RATSIRAKA et Marc RAVALOMANANA, en conflit au sujet du premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielles, se sont retrouvĂ©s Ă Dakar, en prĂ©sence dâun ComitĂ© de Chefs dâEtat facilitateurs coordonnĂ© par le PrĂ©sident Abdoulaye WADE, PrĂ©sident du SĂ©nĂ©gal.
Du cÎté des facilitateurs, il y avait, en outre :
- M. Joaquim Alberto CHISSANO, Président de la République du Mozambique,
-  M. Laurent GBAGBO, PrĂ©sident de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire,
-  M. Mathieu KEREKOU, Président de la République du Bénin.
Les parties, dans un souci de mettre fin Ă une situation de troubles doublĂ©e de menaces de partition du pays, avec son cortĂšge de violence, ont signĂ© un accord le 18 avril et se sont engagĂ©es Ă lâappliquer de bonne foi pour arriver Ă des institutions stables et mettre fin Ă lâanarchie qui rĂšgne dans le pays.
II.  Se fondant sur lâarrĂȘt No.4 du 16 avril de la Chambre Administrative de la Cour SuprĂȘme, lâAccord avait prescrit un nouveau dĂ©compte contradictoire des voix.
De retour Ă Madagascar, la situation sâest compliquĂ©e.
La Haute Cour Constitutionnelle, Ă lâissue dâun dĂ©compte, le 29 avril 2002, a proclamĂ© M. Marc Ravalomanana vainqueur du premier tour avec une majoritĂ© de 51,46% contre 35,90% Ă M. Didier Ratsiraka. Ces nouveaux rĂ©sultats, trĂšs diffĂ©rents de ceux antĂ©rieurement proclamĂ©s par la Cour dont, il est vrai, la composition avait Ă©tĂ© changĂ©e entre-temps, ont Ă©tĂ© contestĂ©s par M. Didier Ratsiraka. Dâun autre cĂŽtĂ©, les partisans de M. Marc Ravalomanana se sont constamment plaints de la non-application de lâarticle 5 de lâAccord de Dakar portant sur la levĂ©e immĂ©diate des barrages et lâarrĂȘt des dynamitages de ponts, pour eux imputables au camp de M. Ratsiraka.
DĂšs lors, la dĂ©tĂ©rioration de la situation sâest rapidement accĂ©lĂ©rĂ©e. Des actions commises de part et dâautre sous la forme de violences physiques, destructions dâinfrastructure, interventions civiles et militaires, ont plongĂ© le pays dans un semi-chaos arrĂȘtant les activitĂ©s Ă©conomiques et faisant subir dâĂ©normes pertes quotidiennes Ă lâĂ©conomie nationale.
III. Devant la gravitĂ© de la situation et des menaces qui se prĂ©cisent, le PrĂ©sident Omar Bongo a invitĂ© le PrĂ©sident Abdoulaye Wade Ă Libreville pour faire le point en prĂ©sence du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOUA, M. Amara Essy, et du Ministre français des Relations ExtĂ©rieures, M. Dominique de Villepin. La rencontre qui sâest tenue Ă Libreville le 4 juin 2002 a lancĂ© un appel pathĂ©tique aux deux protagonistes et leur a instamment demandĂ© de venir Ă Dakar pour se rencontrer le samedi 8 juin 2002.
IV. ConsultĂ©es, les parties ont donnĂ© leur accord pour que la rencontre « Dakar II » se dĂ©roule en deux temps. Dâabord, les protagonistes avec les Chefs dâEtat facilitateurs, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOUA, le reprĂ©sentant du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies. Son objet serait dâobtenir un accord sur les institutions de la transition et lâorganisation de nouvelles consultations Ă©lectorales qui permettront de dĂ©partager dĂ©finitivement les deux protagonistes de la crise malgache.
Ensuite, la rĂ©union, dans son volet « Plan dâurgence pour la Reconstruction et la Relance Ă©conomique en faveur de Madagascar », serait Ă©largie aux reprĂ©sentants de pays occidentaux, notamment les Etats-unis et la France.
Ont participé à la premiÚre partie de la réunion, outre le Coordonnateur, le Président Abdoulaye Wade :
le PrĂ©sident El Hadj Omar BONGO, le PrĂ©sident Laurent GBAGBO, le PrĂ©sident Denis Sassou NGUESSO, le PrĂ©sident Blaise COMPAORE, le PrĂ©sident Didier RATSIRAKA, le PrĂ©sident Marc RAVALOMANANA, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOUA, M. Amara ESSY, le ReprĂ©sentant personnel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, M. Ibrahima FALL.
Le Président Abdoulaye Wade fit un compte rendu du développement de la crise depuis « Dakar I » et rappela des points qui semblent pouvoir réunir un consensus :
1. Pour M. Marc Ravalomanana, lâarrĂȘt de la Haute Cour Constitutionnelle du 29 avril 2002 consacrant sa victoire, il estime ĂȘtre revĂȘtu de la lĂ©gitimitĂ© populaire qui lâautorise Ă gouverner le pays. Il dĂ©clare se cantonner sur cette position.
M. Didier Ratsiraka, en ce qui le concerne, a dĂ©clarĂ© sâen remettre Ă lâapplication de Dakar I.
Devant cette situation, le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOUA et le reprĂ©sentant personnel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies ont adoptĂ© un plan de sortie de crise.
Plan de sortie de crise
1.  Le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs propose aux protagonistes de la crise malgache lâorganisation dâĂ©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es avant la fin de lâannĂ©e. En cas de difficultĂ©s, ces Ă©lections interviendront Ă lâĂ©chĂ©ance normale des mandats des dĂ©putĂ©s, en mai 2003.
1.1.  Ces Ă©lections au suffrage universel permettront au peuple malgache, par le biais dâune consultation populaire, de dĂ©signer une nouvelle majoritĂ© et une nouvelle lĂ©gitimitĂ©.
1.2.  Dans le cas oĂč la coalition de M. Ravalomanana remporterait les lĂ©gislatives, M. Ratsiraka accepte dâores et dĂ©jĂ de reconnaĂźtre M. Ravalomanana comme PrĂ©sident de la RĂ©publique de Madagascar, lĂ©gitimitĂ© de ce fait par la majoritĂ© quâil vient dâobtenir.
1.3.  Si par contre, le camp de M. Ratsiraka remporte les Ă©lections lĂ©gislatives, les deux parties acceptent quâun rĂ©fĂ©rendum sera organisĂ© pour demander au peuple de choisir son PrĂ©sident de la RĂ©publique entre M. Ravalomanana et M. Ratsiraka.
2.  Concernant la transition jusquâaux Ă©lections, le ComitĂ©, sâinspirant â comme souhaitĂ© par les parties â de lâAccord de Dakar du 18 avril 2002, a proposĂ© aux parties le plan suivant :
2.1. Le Premier Ministre de la transition sera désigné par M. Marc RAVALOMANANA.
2.2.  Sur les cinq ministĂšres de souverainetĂ©, trois seront dĂ©signĂ©s par M. Didier RATSIRAKA et M. RAVALOMANANA dĂ©signera le Ministre de lâIntĂ©rieur et le Ministre des Finances. Cependant, le camp Ravalomanana avait demandĂ© que le Ministre de la DĂ©fense soit nommĂ© par M. Ravalomanana. La discussion reste ouverte sur cette question 2.2.
2.3. Tous les autres membres du gouvernement seront dĂ©signĂ©s dâun commun accord Ă raison de la moitiĂ© par M. Didier RATSIRAKA et lâautre moitiĂ© par M. Marc RAVALOMANANA.
3. Le Conseil Supérieur de la transition dont la mission est de veiller au bon déroulement de la transition sera présidé par M. Marc RAVALOMANANA.
4. Le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs est chargĂ© dâĂ©laborer une Commission Nationale Electorale IndĂ©pendante, CEN.
5. Jusquâaux Ă©lections lĂ©gislatives, le Premier Ministre dĂ©signĂ© reprĂ©sente lâEtat malgache au plan international et au plan africain, en particulier au prochain sommet de lâOUA.
6. Les Leaders malgaches, MM. RATSIRAKA et RAVALOMANANA, sâengagent Ă lever immĂ©diatement les barrages, Ă dĂ©manteler les milices, Ă arrĂȘter toutes formes de violence, et Ă libĂ©rer toutes les personnes arrĂȘtĂ©es dans le cadre de la crise politique.
7. Sur la foi de cet accord politique, le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs et lâOUA recommandent Ă tous les partenaires au dĂ©veloppement de dĂ©bloquer les avoirs extĂ©rieurs de Madagascar en faveur du gouvernement ainsi mis en place.  Ils les exhortent aussi Ă apporter un appui financier urgent Ă la reconstruction de Madagascar.
8. Le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs recommande Ă lâOUA la convocation dans les plus brefs dĂ©lais dâune rĂ©union de lâOrgane Central sur la crise malgache au niveau des Chefs dâEtat pour se prononcer sur son rapport et faire des recommandations au Sommet de lâOUA de Durban.
Une telle rĂ©union devra permettre Ă lâAfrique dâannoncer une position continentale qui sera transmise au Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations unies, aux Etats unis, Ă la France, Ă lâUnion europĂ©enne et Ă la communautĂ© internationale, comme Ă©tant le cadre adoptĂ© par lâAfrique pour la rĂ©solution de la crise malgache.
Fait Ă Dakar, le 9 juin 2002
Pour le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs :
Le Coordonnateur, S.E. Me. Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal
Membres : S.E. El Hadj Omar BONGO, PrĂ©sident de la RĂ©publique Gabonaise ; S.E.M. Blaise COMPAORE, PrĂ©sident du Faso ; S.E.M. Laurent GBAGBO, PrĂ©sident de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire ; S.E.M. Denis Sassou NGUESSO, PrĂ©sident de la RĂ©publique du Congo
ACCORD DE DAKAR II
1. Tenant compte de la situation actuelle de lâAssemblĂ©e nationale dont une soixantaine de membres, toutes tendance confondues, a rejoint le camp de M. Ravalomanana dâune part que et, dâautre part, le renouvellement de lâAssemblĂ©e nationale doit se dĂ©rouler en milieu de lâannĂ©e prochaine, les parties conviennent dâorganiser des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es Ă un tour sur la base dâun scrutin mixte. Ces Ă©lections seront organisĂ©es par une Commission Electorale IndĂ©pendante (tel que stipulĂ©e par « Dakar I »), et avec lâassistance Ă©lectorale internationale. La date de ces Ă©lections est fixĂ©e au 22 Septembre 2002.
2. Un Gouvernement de Transition et de RĂ©conciliation est mis en place jusquâĂ la proclamation des rĂ©sultats dĂ©finitifs des Ă©lections lĂ©gislatives. Ce gouvernement, qui devient effectif dĂšs la signature de cet Accord, est dirigĂ© par un Premier Ministre dĂ©signĂ© par M. Ravalomanana en la personne de âŠâŠâŠâŠ.., tandis que le reste du Gouvernement (voir liste des membres en annexe) est dĂ©signĂ© sur la base dâune paritĂ© entre les deux principaux protagonistes de la crise politique malgache : MM. Ratsiraka et Ravalomanana.
3. Les deux Leaders, Ratsiraka et Ravalomanana, acceptent dâanimer, dans lâesprit de rĂ©conciliation nationale, un Conseil prĂ©sidentiel dont la mission est de veiller Ă lâapplication fidĂšle du prĂ©sent Accord. Pendant cette pĂ©riode, un ComitĂ© de suivi est mis en place. Il est composĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs, de MM. Ratsiraka et Ravalomanana, du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOUA et du ReprĂ©sentant personnel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies.
4.    Les Gouverneurs des six provinces sont ainsi désignés :
-  Province de Tuléar : M. ou Mme
-  Province de Fianarantsoa : M. ou Mme
-  Province de Majunga : M. ou Mme
-  Province dâAntsiranana : M. ou Mme
-  Province de Toamasina : M. ou Mme
-  Province dâAntananarivo : M. ou Mme
5. Dans le cas oĂč la coalition de M. Ravalomanana remporterait les lĂ©gislatives, M. Ratsiraka accepte dâores et dĂ©jĂ de reconnaĂźtre M. Ravalomanana comme PrĂ©sident de la RĂ©publique de Madagascar, lĂ©gitimitĂ© de ce fait par la majoritĂ© quâil vient dâobtenir.
6. Si par contre le camp de M. Ratsiraka remporte les lĂ©gislatives, les deux parties acceptent quâun rĂ©fĂ©rendum sera organisĂ© pour demander au peuple de choisir son PrĂ©sident de la RĂ©publique entre M. Ravalomanana et M. Ratsiraka.
7. Jusquâaux Ă©lections lĂ©gislatives, le Premier Ministre ainsi dĂ©signĂ© reprĂ©sente lâEtat malgache au plan africain et au plan international, en particulier au prochain sommet de lâOUA.
8. Les Leaders malgaches Ratsiraka et Ravalomanana sâengagent Ă lever immĂ©diatement les barrages, Ă dĂ©manteler les milices, Ă arrĂȘter toutes formes de violence, et Ă libĂ©rer toutes les personnes arrĂȘtĂ©es dans le cadre de la crise politique.
9. Cet Accord sera soumis au Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations unies. Il est demandĂ© aux deux parties malgaches signataires dâen respecter scrupuleusement la totalitĂ© des dispositions, y compris les annexes. Toute action ou initiative contraire Ă cet Accord fera lâobjet dâune demande de sanction internationale par le ComitĂ© de suivi.
10. Sur la foi de cet Accord politique, le ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs et lâOUA recommandent Ă tous les partenaires au dĂ©veloppement de dĂ©bloquer les avoirs extĂ©rieurs de Madagascar en faveur du gouvernement ainsi mis en place. Ils les exhortent aussi Ă apporter un appui financier urgent Ă la reconstruction de Madagascar.
Fait Ă Dakar, le 9 juin 2002
ONT SIGNE
M. Marc RAVALOMANANA â M. Didier RATSIRAKA
EN PRESENCE
Du ComitĂ© des Chefs dâEtat facilitateurs :
S.E. M. Abdoulaye WADE, Coordonnateur
S.E. El Hadj Omar BONGO, S.E.M. Denis Sassou NGUESSO, S.E.M. Laurent GBAGBO, S.E.M. Blaise COMPAORE
De M. Amara ESSY, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOUA ; M. Ibrahima FALL, ReprĂ©sentant Personnel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies.
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CES ACCORDS N'ONT JAMAIS ETE RESPECTES PAR RAVALOMANANA QUI S'ETAIT AUTOPROCLAME PRESIDENT LE 22 FEVRIER 2002. IL N'EUT LA RECONNAISSANCE INTERNATIONALE QU'EN 2004. APRES UNE SECONDE PRESTATION DE SERMENT EN MAI 2002. IL ORGANISA LA "PACIFICATION" ("HAZA LAMBO") DU PAYS AVEC DES RESERVISTES ("ZANADAMBO") QU'IL N'A JAMAIS PAYE. DIDIER RATSIRAKA S'ENFUIT EN FRANCE POUR LA SECONDE FOIS. IL Y EST TOUJOURS ET FERAIT MIEUX D'Y RESTER S'IL VEUT GOUTER LONGTEMPS LA JOIE D'ETRE GRAND-PERE. RAVALOMANANA NE LUI A JAMAIS PERMIS DE VENIR A MADAGASCAR ENTERRER SON FRERE ET SON NEVEU.
Archives historiques de www.madagate.com préparées par Jeannot RAMAMBAZAFY