Chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC à Maputo, le 17 août 2012
En attendant le communiquĂ© officiel sur les dĂ©cisions prises lors de ce 32Ăš Sommet ordinaire des Chefs dâEtat et de Gouvernement de la Sadc (Maputo, 17-18 aoĂ»t 2012), câest le ministre des Affaires Ă©trangĂšres des Seychelles, Jean-Paul Adam, qui a levĂ© un pan du voile concernant la sortie de crise Ă Madagascar. C'Ă©tait en milieu de cet aprĂšs-midi du samedi 18 aoĂ»t 2012 Ă Maputo.
Le ministre seychellois Jean-Paul Adam
Ainsi, M. Adam a dévoilé que : Le sommet a reconnu le droit à chaque individu de se présenter aux élections. Il a pris note des recommandations de l'équipe de médiation de la SADC qui a déclaré que si les deux présidents devaient ne pas se présenter, cela faciliterait l'ensemble du processus d'apaisement conduisant à des élections pacifiques ».
Les Présidents Jacob Zuma et Andry Rajoelina en discussion, à Maputo le 17 août 2012
Et le ministre seychellois dâappuyer ce schĂ©ma Ă©lectoral malgache en prĂ©cisant que « les quinze pays de la SADC envisagent dĂ©sormais l'organisation d'Ă©lections Ă Madagascar sans l'ancien prĂ©sident Marc Ravalomanana ni l'actuel prĂ©sident de la Transition Andry Rajoelina ».
L'ancien président Ravalomanana à Maputo, le 16 août 2012
Par ailleurs, en ce qui concerne le retour de lâancien prĂ©sident Ravalomanana, et toujours selon M. Adam, « une mission spĂ©cifique va ĂȘtre chargĂ©e d'Ă©valuer ses implications pour la sĂ©curitĂ© et il y a un accord sur le fait que le retour du prĂ©sident Ravalomanana sera rĂ©glĂ© de façon Ă ce qu'il n'y ait pas de menace pour la sĂ©curitĂ© de Madagascar, ni de menace pour sa propre personne ».
Jeannot Ramambazafy, 18 août 2012