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Home Vie politique Dossier Andry Rajoelina: traduction du discours du 9 janvier 2013

Andry Rajoelina: traduction du discours du 9 janvier 2013

Le Président de la Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, au Palais d'Etat d'Iavoloha, le 9 janvier 2013
-VIDEO ICI-

TRADUCTION LIBRE

Mes Amis Malagasy Ă  travers toute la Grande Ăźle,

C’est avec le cƓur empli de joie et l’esprit ravivĂ© de bonheur que nous sommes tous rĂ©unis, ici, en ce mois de janvier de la nouvelle annĂ©e 2013.

Il nous faut remercier et louer, en premier lieu, le Seigneur Tout-Puissant, Maßtre de toutes les choses et de notre destinée. Honneur et Gloire à Lui, au plus haut des Cieux !

FĂ©licitations Ă  tous les Malagasy, sans exclusive; fĂ©licitations Ă  chaque foyer, et fĂ©licitations au peuple de Madagascar sans exception ainsi qu’à vous tous, prĂ©sents en ce lieu, Ă  l’occasion du Nouvel an.

Nous vous remercions, mon Ă©pouse et moi-mĂȘme, des voeux que vous venez de nous adresser.

Puissent les heurts et malheurs disparaĂźtre avec l’annĂ©e qui vient de s’achever et souhaitons que ce Nouvel an apporte bienfaits et rĂ©ussite Ă  chacun de nous. Que 2013 bĂ©nĂ©ficie de la BĂ©nĂ©diction divine pour la Nation Malagasy, tous les jours des 12 prochains mois que nous allons traverser!

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Cela fait quatre annĂ©s, Ă  prĂ©sent, que nous nous efforçons d’emprunter la voie du Changement. Nous avons luttĂ© pour tenter de parvenir Ă  cet objectif. Cela, sans toutefois tomber dans le piĂšge infernal de la guerre civile.

La route Ă©tait parsemĂ©e d’embĂ»ches de toutes sortes: un vrai chemin de calvaire jonchĂ© de croche-pieds, certains voulant Ă  tout prix nous imposer des ordres concernant l’itinĂ©raire Ă  suivre.

La vĂ©ritable valeur de notre lutte pour la libertĂ© Ă©tait, est et sera toujours hors de portĂ©e de l’esprit de ceux qui n’auront rien fait que de subir en se croisant les bras.

Et pour dĂ©montrer Ă  quel point l’idĂ©ologie et ses bases qui nous guident sont prĂ©cieuses; pour asseoir notre volontĂ© Ă  mettre en place ce Changement auquel nous aspirons, nous devons sans cesse nous dresser, nous relever.

Car, pour nous, la LibertĂ© n’a pas de prix:

-Liberté de prise de decision,

-Liberté de choisir,

-Liberté de tracer notre propre route,

-LibertĂ© d’élaborer notre propre visiĂłn de dĂ©veloppement pour sa mise en oeuvre Ă  Madagascar,

-Liberté de décider de gérer nos ressources et richesses propres à notre maniÚre.

Que vous, moi, nous tous soyons jaloux de cette Liberté.

Cependant, mes Amis Malagasy, vous devez savoir que des menĂ©es Ă  caractĂšre de politique politicienne, machiavĂ©liquement Ă©laborĂ©es actuellement par certains esprits malintentionnĂ©s, nous empĂȘchent d’avoir les coudĂ©es franches pour avancer vers notre objectif.

A mon sens personnel, les Malagasy ont le droit de choisir qui ils veulent. Et ce ne sont pas une, deux ou une poignĂ©e d’individus, Ă  l’intĂ©rieur ou Ă  l’extĂ©rieur du pays qui pourront s’arroger le pouvoir de dĂ©cider de la conduite Ă  mener pour diriger notre pays, et de dĂ©cider qui le dirigera.

Pouvons-nous l’accepter? Pouvons-nous flĂ©chir face Ă  cela?

NON. Nous ne pouvons pas l’accepter, nous ne pouvons pas flĂ©chir parce que notre souverainetĂ© nationale ne se brade pas !

Certains oiseaux de mauvais augure n’avaient-ils pas prĂ©dit que la durĂ©e du pouvoir de Transition ne dĂ©passera pas une annĂ©e, sans l’aide de la CommunautĂ© internationale?

Or, il a été prouvé que, durant ces presque 4 années, la machine administrative du pays a tourné sans grain de sable majeur.

Seuls ceux qui se sont bouchĂ© les oreilles, ceux qui ont fermĂ© sciemment les yeux refusent d’admettre que des efforts ont Ă©tĂ© faits. Nous avons construit, nous avons bĂąti et nous avons laissĂ© un hĂ©ritage durable aux gĂ©nĂ©rations Ă  venir.

52 ans aprĂšs le retour de l’IndĂ©pendance, c’est bien la premiĂšre fois que 8 hĂŽpitaux aux normes internationales ont Ă©tĂ© construits simultanĂ©ment, Ă  travers tout Madagascar.

Il faut nous rappeler que la construction de l’hîpital d’Antsiranana remonte à 1899, c’est-à-dire il y a 113 ans.

N’est-ce pas la preuve que nous sommes en train de mettre en place le vĂ©ritable dĂ©veloppement rĂ©gional ? Quand bien mĂȘme nous sommes actuellement dans une pĂ©riode de transition.

Aucune rĂ©gion n’a Ă©tĂ© oubliĂ©e : que ce soit au Nord, au Sud, Ă  l’Est, Ă  l’Ouest, au Centre, chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© dotĂ©e de ces nouvelles infrastructures hospitaliĂšres.

Qui osera encore dĂ©clarer l’inutilitĂ© des hĂŽpitaux? Des hĂŽpitaux pour soigner et guĂ©rir le peuple. Des hĂŽpitaux pour sauver des vies; des hĂŽpitaux pour traiter diverses maladies.

Effectivement, il existe plusieurs maladies à traiter à Madagascar. Malheureusement, il s’agit de maladies qui minent notre pays, les maladies de certains politiciens, quasi-incurables, comme:

-La maladie mentale fixĂ©e sur ses propres intĂ©rĂȘts,

-La maladie du coeur qui bat pour chercher tous les moyens pour diviser les Malagasy,

-La maladie du ventre gargouillant de tous les abus de pouvoir,

-La maladie d’estomac de l’égoĂŻsme exĂ©crable,

-La maladie de la vision corruptive (car dùs qu’il y a une odeur d’argent, ils deviennent subitement aveugles),

-La maladie du pouvoir absolu (mĂȘme si elle mĂšne Ă  une mort certaine, elle leur semble irrĂ©sistible).

Si, depuis tout ce temps, nous n’avons pas avancĂ© d’un pouce, et que nous continuons Ă  patauger dans un bourbier jusqu’à prĂ©sent, c’est parce nombreux sont encore ceux qui ne possĂšdent ni ne connaissent la bonne foi, la saintetĂ© de l’esprit, le patriotisme.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Tournons vers le domaine sportif en général.

Nous venons d’ĂȘtre sacrĂ©s Champions d’Afrique de rugby. C’est un Ă©vĂšnement Ă  marquer d’une pierre blanche dans l’Histoire de notre pays!

Ne pas encourager nos sportifs, nos athlĂštes; ne pas les motiver pour qu’ils fassent encore mieux; ne pas les aider dans leurs efforts constants, signifie Ă©touffer le feu de la fiertĂ© qui se trouve ancrĂ© en eux.

Et c’est pour les encourager et les motiver que nous avons construit le Temple du rugby Ă  Andohatapenaka. Un terrain que quelqu’un avait destinĂ© pour ses intĂ©rĂȘts personnels, rappelons-le nous. Mais actuellement, y trĂŽne une infrastructure destinĂ©e aux gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et Ă  venir.

Pour rappel, c’est en 1937 qu’a Ă©tĂ© construit le Stade Malacam, seul et unique terrain de rugby existant Ă  Madagascar. Et un terrain qui n’a jamais pu permettre l’organisation de matches de niveau international.

C’est 75 ans aprĂšs que le rĂȘve de possĂ©der un Temple de rugby aux normes internationales, est devenu rĂ©alitĂ©. Infrastructure qui recevra, en 2014, la Coupe du monde de rugby catĂ©gorie junior. Ce qui n’est pas nĂ©gligeable!

Lorsque les rĂ©sultats sont palpables, incontestables, il est de notre devoir d’appuyer financiĂšrement et matĂ©riellement nos sportifs et nos athlĂštes. Surtout lorsqu’ils sont parvenus Ă  remporter une Coupe du monde.

Alors qui osera encore dire que le Temple du rugby ou “Kianja Makis” est inutile? Et qu’il Ă©tait tout aussi inutile d’aider les joueurs de notre Ă©quipe nationale?

Si nous nous tournons vers le domaine de la Culture en gĂ©nĂ©ral, la construction d’un grand complexe Ă  vocation artistique est une grande premiĂšre Ă  Madagascar. Il s’agit du COLISEUM DE MADAGASCAR, unique dans cette partie de l’ocĂ©an Indien et le plus grand de l’Afrique australe.

Ce n’est que de nos jours que le sort des artistes Malagasy, en gĂ©nĂ©ral, fait l’objet d’attentions aussi particuliĂšres.

Qui osera encore dire que les artistes Malagasy ne mĂ©ritent pas ces attentions? Nous nous sommes Ă©galement penchĂ©s sur le sort des Ă©tudiants de l’enseignement supĂ©rieur. Ainsi, toutes les universitĂ©s des six provinces bĂ©nĂ©ficient, Ă  prĂ©sent, d’une rĂ©sidence construite en dur (“Tranobe fonenan’ny mpianatra”).

Faisant suite Ă  la reconstruction de l’hĂŽtel de ville d’Antananarivo, celui de la ville de Toamasina, rĂ©habilitĂ© aux normes internationales, sera inaugurĂ© la semaine prochaine.

Par ailleurs, des centaines de villas mises en location-vente, et destinées aux jeunes ménages, ont été construites dans toutes les provinces.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Dans le domaine des Finances, nous avons pu rembourser, jusqu’à prĂ©sent, toutes les dettes Ă©touffant la Nation Malagasy.

Nous n’avons jamais utilisĂ© la planche Ă  billets et nous avons Ă©galement pu maintenir de maniĂšre constante le taux et la valeur de l’ariary vis-Ă -vis des devises Ă©trangĂšres.

Ry Malagasy havako,

Il y a quatre ans, nous avons su, nous nous sommes prĂ©parĂ©s psychologiquement au fait, que la route menant vers la “Construction” et le “Changement”, serait difficile et pavĂ©e de piĂšges. Actuellement, la vie de la Nation se trouve Ă  un tournant crucial de son parcours. Personne ne pourra dire ou oser dire que nous n’avons rien fait.

Malgré les embûches de toutes les sortes, malgré les campagnes de dénigrement, nous avons pu oeuvrer sans relùche et avons fourni de gros efforts. Les quolibets et les sarcasmes retourneront toujours vers leurs auteurs car, nous, notre leitmotiv demeure: notre réponse aux réactions stériles sera toujours des actions concrÚtes et palpables.

On nous a enlevĂ© les aides ; on nous a enlevĂ© les financements extĂ©rieurs; on nous a enlevĂ© jusqu’à la reconnaissance. Mais il existe une chose que rien ni personne ne pourra nous enlever, Ă  nous Malagasy: le Patriotisme.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Nous avons instaurĂ© une politique d’austĂ©ritĂ© au niveau du TrĂ©sor public, et nous avons amĂ©liorĂ© notre systĂšme de gestion afin d’éviter toute gabĂ©gie et toute dĂ©pense inutile.

Pour résumer: nous avons travaillé de toutes nos forces pour relever des défis, et ils ont été réalisés, les objectifs ont été atteints.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Depuis quelques temps, la question sur les droits de l’homme fait l’objet d’un vĂ©ritable matraquage.

La question qui se pose est: sur quoi reposent exactement ces droits de l’homme que nous devons respecter?

Le respect des droits de ces dahalo qui pillent et tuent sans discernement ? Ou le respect des droits des populations innocentes qui font l’objet d’attaques aveugles et sanglantes?

Les forces de l’ordre ont pris leurs responsabilitĂ©s au pĂ©ril de leur vie pour protĂ©ger les personnes et leurs biens. Or, un mystĂšre plane car certains semblent jubiler du fait que Remenabila [chef des dahalo] n’a pas encore Ă©tĂ© capturĂ©.

Comme certains jubilent du fait que l’application de l’AGOA est toujours suspendue. Ce qui a des impacts directs sur le quotidien de nombreux Malagasy devenus chîmeurs depuis 4 ans.

Est-ce la traduction, dans la vie rĂ©elle, du dicton; “le malheur des uns fait le bonheur des autres”?

VoilĂ  le genre de maladie qui gangrĂšne notre Nation. Mais c’est la mentalitĂ© qu’il faut absolument guĂ©rir. Cette mentalitĂ© trouve sa source dans une vision de dĂ©pendance vis-Ă -vis de l’extĂ©rieur : mettre en pratique des idĂ©es contraires Ă  la culture, au savoir Malagasy.

Ainsi, par exemple, parce que le mariage entre homosexuels et/ou lesbiennes est permis dans certains pays Ă  l’extĂ©rieur, il faudrait aussi que cela soit autorisĂ© Ă  Madagascar, par respect des droits de l’homme?

Il en est de mĂȘme en ce qui concerne la paix sociale.

La libertĂ© est-elle synonyme d’anarchie? A quoi servent les mĂ©dias?

-A diviser et Ă  inciter au tribalisme ou Ă  Ă©duquer, Ă  former la population?

-A apprendre à se rebeller et à fabriquer des bombes artisanales ou à servir de plateforme d’informations?

-A déverser des insultes ou à apprendre aux gens le respect?

-A Ă©duquer ou Ă  tromper le peuple en lui lavant le cerveau?

Dans ce domaine des médias en général, il existe des organismes et des textes dans notre pays, destinés à régir et catalyser toutes les dérives.

Ry Malagasy Namako,

A chacune de mes interventions, je rappelle qu’il est tout à fait possible d’augmenter le niveau de vie du peuple Malagasy avec nos ressources et nos richesses propres.

Ce que les Malagasy ont attendu des politiciens, particuliĂšrement ceux qui dirigent, c’est de trouver tous les moyens pour une redistribution Ă©quitable de nos ressources terrestres, souterraines et halieutiques pour dĂ©velopper la Nation. Et non pas de laisser nos richesses exploitĂ©es par des entreprises Ă©trangĂšres ou mĂȘme par des nations extĂ©rieures.

Il est de mon devoir, mes Amis Malagasy, de vous faire part du combat que nous devons mener, actuellement, pour protéger nos ressources nationales.

Saviez-vous alors que l’exploitation du nickel et du cobalt -qui font partie du trio de tĂȘte de nos richesses-, ne rapporte au peuple Malagasy que 1% sur les vĂ©ritables bĂ©nĂ©fices engrangĂ©s ?

Cette exploitation rapporte annuellement 1,5 milliard de dollars. Or, seulement 15 millions de dollars reviennent au peuple Malagasy. Cela sur un investissement total initial de 5 milliards de dollars officiellement publié.

En faisant un rapide calcul mental, aprÚs seulement 3 ou 4 ans, le prix de revient est largement recouvert et les bénéfices seront pharaoniques pour les sociétés qui exploiteront durant des années encore aprÚs.

Est-ce que cela est juste et Ă©quitable, selon vous?

Il ne s’agit que d’un exemple concernant les contrats signĂ©s par les prĂ©cĂ©dents dirigeants de ce pays! Et je vous le rĂ©vĂšle aujourd’hui: c’est parce que je refuse ce genre de contrat que je fais l’objet de pressions de toutes parts.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Lorsque les dirigeants ne volent pas, lorsqu’ils pratiquent la bonne gouvernance, lorsqu’ils n’accumulent pas des richesses publiques Ă  leur profit personnel, ils peuvent, avec les moyens Ă  leur portĂ©e, rĂ©aliser beaucoup de projets en un court laps de temps.

Que dire alors si nous parvenons Ă  mettre en place une nouvelle politique durable concernant la gestion des ressources naturelles et miniĂšres dont regorge notre pays?

Heureusement qu’aujourd’hui, certains pays sont prĂȘts Ă  travailler avec nous dans un partenariat oĂč priment l’équitabilitĂ© et les intĂ©rĂȘts  du grand nombre. DĂšs lors, il nous appartient de choisir avec lequel de ces pays allons-nous travailler en ce sens.

Ry Malagasy Namako,

Les dirigeants ne feront jamais que passer mais les réalisations demeureront toujours.

Nous devons donc continuer Ă  construire.

Nous sommes tous conscients des problÚmes de circulation automobile dans la Capitale. Nous devons absolument y trouver une solution pérenne.

Et c’est ici que je vous annonce avec joie que nous allons construire une nouvelle artĂšre qui reliera la Capitale Ă  l’aĂ©roport international d’Ivato.

Ce projet dĂ©butera en fĂ©vrier prochain et est prĂ©vu s’achever dans quelques mois. Certains demanderont d’oĂč viennent les financements? Je rĂ©ponds: ce ne sera pas de l’argent volĂ© ou empruntĂ©. Il s’agira de nos ressources propres Ă©manant d’une gestion saine des deniers publics.

Par ailleurs, je rĂ©itĂšre ma promesse concernant le  Centre national professionnel des Sports. Il sera Ă©galement construit et, dĂšs demain, je vais recevoir des responsables venus de l’extĂ©rieur pour voir avec eux tous les dĂ©tails techniques.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Depuis trois ans, le salaire des fonctionnaires a été augmenté de 10% annuellement. Au total donc, il y a eu une augmentation de 30% durant cette transition.

Je reste persuadĂ© qu’il est encore possible, cette annĂ©e, d’augmenter de 10% ce salaire des fonctionnaires.

Et puisque nous avons mis en place un gouvernement d’union nationale, basĂ© sur le partage des responsabilitĂ©s, je me tourne vers vous, Monsieur le Premier ministre et Messieurs les ministres concernĂ©s, pour que vous vous penchiez sur le meilleur moyen de mettre en pratique cette augmentation.

Par ailleurs, puisque cela est une coutume, en cette pĂ©riode de l’annĂ©e, certains concitoyens qui ont dĂ©viĂ© du droit chemin et qui ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©s, bĂ©nĂ©ficieront d’une grĂące.

Ainsi, les condamnĂ©s Ă  moins de 5 ans qui ne l’ont pas Ă©tĂ© pour crime grave, bĂ©nĂ©ficieront d’une remise de peine comprise entre deux et six mois.

Pour les prisonniers ĂągĂ©s de 70 ans et plus, n’ayant commis aucun crime grave, je demande au tribunal de les libĂ©rer sans conditions pour qu’ils retournent auprĂšs de leur famille respective.

Tompokolahy sy Tompokovavy,

Nous sommes tous prĂȘts pour la rĂ©alisation des Ă©lections qui auront lieu cette annĂ©e.

Cela signifie que la Transition arrive à son terme et que nous allons parachever la mise en place des institutions de notre IVÚ république.

DĂ©jĂ , je remercie tous les responsables Ă  tous les niveaux, tous les citoyens sans exclusive, qui se sont donnĂ© et vont encore se donner la main pour l’organisation de ces Ă©lections soit impeccable.

Je suis persuadĂ© et demeure confiant qu’un avenir radieux s’offre Ă  nous et que tout ce qu’il a de meilleur nous attend.

Que cette nouvelle annĂ©e 2013 soit l’AnnĂ©e de l’UnitĂ©!

Que la Volonté de Dieu soit faite.

La Patrie est sacrée.

Misaotra Tompokolahy, Mankasitraka Tompokovavy!

Traduction : Jeannot RAMAMBAZAFY

Mis Ă  jour ( Mardi, 15 Janvier 2013 11:50 )  
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