Fetison Rakoto Andriananirina: du TIM au RDS en passant par le PSD
COMMUNIQUE DE PRESSE
POUR LE RENOUVEAU DANS L'UNITE
Toute la famille des Sociaux Démocrates de Madagascar et des défenseurs et promoteurs de la démocratie et des droits fondamentaux est réunie autour du "Renouveau Pour la Démocratie Sociale" (RDS), ce 1er mars 2013, en ces lieux à Soarano Analakely, Salle de l'Horloge, symbole, avec sa Gare centrale, d'un carrefour pour un nouveau départ.
Les affres de la crise profonde que traverse la nation ne devant en aucune façon entamer notre détermination à les surmonter, c'est à une nouvelle donne institutionnelle accompagnée d'un véritable "plan Marshall" et d'un "New Deal" à la malgache auxquels le RDS appelle tous les Malagasy avec l'appui de la communauté internationale.
L'ampleur des défis est à l'échelle d'un pays aux potentiels énormes et est à la mesure d'un peuple méritant qui doivent être guidés et accompagnés. Car, Madagascar doit se développer dans le concert des nations et non dans l'isolement. Rien ne rapproche le mieux les peuples que la pratique de leurs valeurs propres et des valeurs universelles dont se nourrissent le progrès, la démocratie et les libertés fondamentales. Le re-ancrage dans notre héritage démocratique et social fondé sur le "Fahafanana", le "Fandrosoana" et le "Fitiavan-tanindrazana" donne un sens authentiquement malagasy à la notion fondamentale de "pacte républicain", tandis que son pendant naturel qui constitue le socle unitaire -le "pacte national"- se fonde sur la combinaison du "Fihavanana" et du "Firaisan-Kina".
C'est sur ces pré-requis et sur ces exigences que le RDS, dans la continuité des combats menés auparavant au sein de la Mouvance Ravalomanana et du PSD, et dans l'esprit de "L'appel pour la Paix des Braves", agit dans la plus pure constance, mû par une volonté sans faille pour la reconstruction et le relèvement de ce pays, tant au plan institutionnel que dans le domaine matériel et moral.
Madagascar et les Malagasy souffrent d'une grave rupture démocratique. Le retour à l'ordre constitutionnel, ou simplement institutionnel, n'a de sens que si au préalable un assainissement en profondeur, qui ne saurait se contenter d'un simple "apaisement" de façade, s'opère sous une administration neutre placée sous une stricte supervision internationale, aucun processus électoral sérieux et respectueux des principes démocratiques ne pouvant y déroger.
Café de la Gare, Salle l’Horloge, Antananarivo, le 01 Mars 2013
Fetison Rakoto Andrianirina