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Home Vie politique Dossier Didier Ratsiraka : une victimisation aussi atroce qu’absurde

Didier Ratsiraka : une victimisation aussi atroce qu’absurde

Didier Ratsiraka, toute puissance physique dehors, et François Mitterrand, le 25 février 1986 à l’Elysée


Si notre consœur Onitiana Realy doit être félicitée pour avoir invité l’ancien président Didier Ratsiraka dans une émission spéciale sur TvPlus, ce 7 mai 2013 dans la soirée, par contre, elle n’a pas posé les questions « incisives » habituelles, jouant ainsi le jeu de l’Amiral qui, dès lors, est devenue une victime. Et, effectivement, ayant entendu sa prose, il est certain que les Malgaches n’auront toujours que les dirigeants qu’ils méritent. Car il est candidat pour l'élection présidentielle à venir !

Dans cette crise politique datant de 2009, on l’a appelé (la Sadc sans doute) et il s’est senti l’âme des « mal voyants qui voient loin », selon lui-même. Et il s’est posé en tant que chirurgien qui entend donner le bon diagnostic qui amènera au bon remède. Oublié le paradis socialiste ; effacée la république humaniste écologique. Mais je m’en tiendrai au fait qu’il ment, qu’il a toujours menti, comme il respire. Et je préfère rester poli… Il ose dire que le pouvoir de transition ne s’est pas soucié de sa villa d’Ambodiatafana. Ce qui suit sort peut-être de mon esprit alors ? A partir de cela personne ne doit plus croire aux élucubrations "ratsirakesques".

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une équipe de la Direction des Operations d’Infrastructure et d’Equipement au sein de la Direction Générale du Développement de la Vice-Primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire a effectué une mission de supervision des travaux en cours dans la région Atsinanana, du 20 au 22 mars 2012, dont la construction du nouveau bureau de la Commune Urbaine de Brickaville, qui sera finie en Avril 2012 ; la réhabilitation de l’Hôtel de ville de Toamasina en stade de la pose d’échafaudage pour la préparation de surfaces (Peinture extérieure), la confection  du mur d’allège des comptoirs et la pose de fourreaux pour le lot électricité ; la construction des logements sociaux (28 logements de 03 pièces et 100 logements de 02 pièces) est en cours de finition.

La mission a ensuite procédé à la visite du chantier de la résidence d’Ambodiantafana dont les travaux ont été exécutés par 02 entreprises : ALUTECH pour les menuiseries aluminium, et TSARAVINTANA pour le reste. Tous les travaux ont été réalisés et réceptionnés. Il reste le nettoyage et le repli de chantier pour TSARAVINTANA.

Au terme de la visite du chantier, une rencontre avec le représentant de la famille, en la personne de M. RATSIRAKA Xavier a été organisée pour marquer la fin des travaux. Celui-ci a demandé aux missionnaires de transmettre à M. Le Vice Premier Ministre les remerciements de sa famille à l’endroit de l’Etat malagasy, d’avoir financé les travaux de réhabilitation de la résidence.

AMBODIANTAFANA

Et j'ai même gardé soigneusement ce qui suit :

26 mars 2012 au soir. Lors d’un entretien téléphonique de notre confrère Franck Raharison (La Gazette de la Grande île) et de l’amiral Didier Ratsiraka, celui-ci a déclaré, entre autres : « J’ai été déçu lors de mon séjour à Antananarivo. L’Etat, contrairement à ses promesses, n’a pas réhabilité ma villa d’Ambodiantafana, saccagée par des hommes de Ravalomanana, ni me proposait la résidence à Mangarivotra à Antananarivo, en tant qu’ancien chef d’Etat. C’est mon droit le plus absolu. Dès la semaine prochaine, je rentrerai à Madagascar si le gouvernement m’offre un toit… ». Sale menteur va ! J'ose car comment respecter quelqu'un qui n'a aucun respect pour lui-même ?

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Actuellement, il loue une habitation dans la banlieue tananarivienne. Pourquoi ? La grande sagesse qu’il aurait du avoir, au lieu de papoter comme un vieux qu’il est (77 ans cette année), c’est de finir sa vie dignement plutôt que de tenter d’embarquer les Malgaches actuels dans une autre aventure qui aura la même fin que celles de 1991 et 2002. Militaire, il dit être un homme d’état respectueux de la Constitution ? Pourquoi y-avait-il alors son poster géant sur l’immeuble de l’ancienne Solima à Ampefiloha, le jour même de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001 ?

Le pont de Fatihita (RN7), dynamité dans la nuit du 28 au 29 mars 2002. Il y en a eu d'autres autour d'Antananarivo. Voilà bien la solution à la Ratsiraka, la solution finale pour tenter de s'accrocher au pouvoir. Comme tous les vils dictateurs de la planète qui ont tous mal finis. Il a eu sa chance, mais...

Il rejette le carnage du 10 août 1991 sur feu Guy Willy Razanamasy, alors Premier ministre de transition : « je ne m’occupais plus que de Iavoloha ». Mais c’est la voix de qui que l’on entend, dans la VIDEO ci-dessus, donnant des ordres de tirer et de poursuivre la foule désarmée ? Qui a donné l’ordre de dynamiter les ponts entourant la ville d’Antananarivo ? Par ailleurs, il prétend que c’est lui qui a déboursé 500 euros par jour, durant son séjour au Carlton Anosy en 2011.


A présent -et il se targue d'en être l'initiateur- il attend un sommet malgacho-malgache à quatre (lui, Zafy, Ravalomanana et Rajoelina), en « live », avec CNN, BBC et RFI. Encore cette manie de rabaisser la presse locale. Il avait déjà fait le coup lors de la mise en place des six « provinces autonomes ». Il ne convoquait que la presse étrangère.

Latimer Rangers, interdit d'antenne de la RNM durant 11 années. Sans solde en prime. Cela ne s'oublie pas...

Or, c’est lui qui avait fait fermer le magazine Jeune Afrique et la censure était féroce sous la révolution socialiste. Demandez donc à Latimer Rangers, interdit d’antenne à la radio nationale malgache (RNM) durant onze ans. Et ne parlons pas des centaines de personnes mortes sous la torture de la DGID à la « piscine » d’Ambohibao.

Trois mois pour concocter la Charte de la révolution socialiste et le slogan "Madagasikara tsy mandoalika" (et le petit livre rouge qui va avec -ci-dessus-)? Mais çà a amené le pays où, sinon à le mettre à plat ventre et paupériser le peuple mentalement et monétairement

Je ne rapporterai pas ici ses élucubrations qui ont duré presque deux heures. « Miseho manadio tena ianao fa fantatry ny tanora foana ny faotana mahafaty nataonao e ! Avy aiza moa ny 4’mis ? ». Ce serait lui donner l’importance que ne mérite pas un bourreau qui joue à la victime. Mais je fais mon devoir de journaliste. Cela au nom de tous les morts -« mystérieuses » ou non- sous sa dictature. Monsieur l’Amiral savant, sachez que le temps n’effacera jamais les crimes commis ! Vous n’avez pas demandé à être impliqué dans cette crise ? Très bien. Mais, par décence pour tous les morts entre 1975-1991 et 1995-2002, vous aviez le devoir de vous taire, même si la liberté d’expression existe. C’est peu demander ? En prime, et jusqu’à maintenant, vous avez le culot de vous permettre de dire qu’un président peut changer la constitution comme bon lui semble ? Vous ne valez pas mieux que celui qui vous a mis en fuite en 2002. Votre montée au créneau est aussi absurde qu’atroce et vous ne l’emporterez pas au paradis. Je persiste et signe que pour vous, la solution, c’est la solution finale car vous n’avez aucune conscience. Et çà c’est gravissime. Et pire encore : il n’est pas atteint d’amnésie mais il est revenu pour emmerder (il n'y a pas d'autres termes de son absurdité) tout le monde de manière sado-masochiste et jusqu'à sa fin du monde.

Jeannot Ramambazafy – 7 mai 2013

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ARCHIVES HISTORIQUES

Ratsiraka et Ravalomanana, à Dakar en 2002, avec le Président Abdoulaye Wade. Le second l'a eu au premier... tour, en reniant l'accord pour un second. Mais voilà bien l'image d'hypocrites finis. Et vu leur âge actuel (77 ans et 63 ans), ils ne changeront jamais. Ils seront encore pires, avec des sourires encore plus carnassiers qu'en cette année 2002.

Pour celles et ceux qui l’ignorent et qui comptent voter pour lui par nostalgie ou par erreur (qui est humaine), voici la demande de disqualification du candidat-président Ratsiraka en 2001. Malheureusement, elle n’a pas été prise en compte par la HCC de l’époque, à sa botte. Tous ses membres avaient été dotés de Peugeot 406 neuves. Mais Ravalomanana a fait pire par la suite… En passant, dans cette émission spéciale de ce 7 mai 2013, il a osé critiquer ce qu’il a fait en pire, dix fois, cent fois. A propos du bulletin unique (qui permet aux candidats moins nantis d’être assurés d’être présents dans tous les bureaux de vote), de la question de démission des candidats tenant encore un poste de dirigeant. Lisez attentivement ce qui suit. Les paroles s’envolent mais les écrits restent :

REQUETE AUX FINS DE DISQUALIFICATION DU CANDIDAT RATSIRAKA  A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 16 DECEMBRE 2001

A MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA HAUTE COUR CONSTITUTIONNELLE

MESDAMES ET MESSIEURS LES HAUTS CONSEILLERS

ANTANANARIVO
Requérant : Marc RAVALOMANANA

Défenseur : Didier Ignace RATSIRAKA

Monsieur Marc RAVALOMANANA, inscrit sur la liste électorale sous le n°13608000065, Candidat à l’élection présidentielle du 16 décembre 2001, demeurant au Lot A 7 Faravohitra Ambony, Antananarivo Renivohitra, mais élisant domicile en l’Etude de son Conseil, Me Julien ANDRIAMADISON, Avocat à la Cour, 9 rue Indira Gandhi Antananarivo

A l’honneur de vous exposer :

Considérant que selon les dispositions de l’article 128 du Code Electoral, « tout Chef et tout membre d’institution en exercice ou sortant, tout fonctionnaire d’autorité, civile ou militaire, candidats
à une élection, ayant usé des prérogatives de puissance publique dont ils disposent pour influencer le choix des électeurs, seront disqualifiés » ; « La disqualification est prononcés, selon le cas par la Haute Cour Constitutionnelle ou le Conseil d’Etat ou par le Tribunal Adminstratif dès que les charges contre le candidat incriminé ne sont avérées fondées » ;

Considérant qu’il est constant que le candidat Didier RATSIRAKA est resté Chef d’Institution en tant que Président de la République de Madagascar pendant toute la durée de la Campagne Electorale ;

Considérant que les faits suivants qui constituent un usage des prérogatives de puissance publique dont il dispose pour influencer le choix des électeurs peuvent lui être reprochées en vue de sa disqualification

I / Avant la campagne électorale

Considérant que le 26 octobre 2001, au cours de l’inauguration de l’aérodrome de Morondava, Monsieur Didier RATSIRAKA, étant déjà candidat à l’élection présidentielle du 16 décembre 2001, a prononcé dans son discours inaugural (donc officiel) des paroles incitant la population du Menabe à voter le bulletin rouge (le sien), alors que la campagne électorale n’était pas encore ouverte, le début étant prévu le 25 novembre 2001 et ce, en violation de l’article 32 de la Loi Organique n°2000-014 du 24 août 2000 portant Code Electoral.

II / Pendant la campagne électorale

1 a utilisé le service de fonctionnaires de l’Etat, et utilise des voitures administratives pour faire sa propagande au mépris de l’article 38 du Code Elctoral précité ;

2 a fait apposer un poster géant occupant entièrement une façade de l’immeuble de la Solima à Ampefiloha sans autorisation des occupants de l’immeuble, en violation de l’article 12, 4e du décret n°2001-769 du 03 septembre 2001 ;

3 a fait apposer ledit poster devant les fenêtres d’immeubles bâtis (en face de l’immeuble FIARO) en violation de l’article 13, 3e et 5e du décret 2001-769 du 03 septembre 2001 ;

4 4 a utilisé des emplacements publicitaires fixes déplorés entre autre par la presse, en différents endroits de la ville d’Antananarivo pour mettre en exergue les « zava-bita » du régime, au mépris des prescriptions de l’article 12, 5e du décret 2001-769 du 03 septembre 2001 ;

Considérant que le vendredi 14 décembre 2001 à 20 h du soir, le candidat Didier RATSIRAKA a tenu une propagande sous forme d’une conférence de presse au Palais d’Etat d’Iavoloha :

- que cette conférence de presse a été retransmise en direct et intégralement par la TVM et la RNM et ce, pendant plus d’une heure de temps ;

- qu’une telle occupation des chaînes publiques a privé les autres candidats du temps d’antenne qui leur a été réservé pour lancer un dernier appel solennel à l’endroit des électeurs au moment prévu ;

Considérant qu’une telle forme d’intervention et une telle retransmission n’ont pas été prévues pour aucun autre candidat lors des séances de travail e vue de la répartition du temps d’antenne sur les chaînes publiques qui ont été tenues soit au niveau du Conseil National Electoral soit au niveau de la TVM ;

Considérant, par ailleurs, que la conférence de presse a été tenue au palais d’Etat d’Iavoloha, autrement dans un bâtiment administratif réservé au Chef de l’Etat en exercice, ce qui constitue un usage d’une autre prérogative de puissance publique.

III Après la campagne électorale

Considérant que la conférence de presse a été rediffusée sur les antennes de la TVM, le samedi 15 décembre 2001 à 7h 15, que cependant l’article 4 du décret n°2001-769 du 3 septembre 2001 relative à l’élection présidentielle a prescrit que « la campagne électorale prend fin le 15 décembre 2001 à 7 h du matin », qu’il y a donc violation flagrante de l’article 33 du Code Electoral ;

Considérant qu’il est évident, d’une part que de tels faits constituent une rupture de l’égalité des chances entre les candidats, et d’autre part le candidat Didier RATSIRAKA a usé de sa qualité et des prérogatives de puissance publique qu’il détient encore en tant que Chef d’Institution ;

IV Durant le scrutin du 16 décembre 2001

Considérant que de renommée publique, devant les électeurs, le dimanche 16 décembre 2001, jour du scrutin, à sa sortie du bureau de vote, le candidat Didier RATSIRAKA a appelé ouvertement les électeurs à voter pour lui, sous la menace de trouble et d’instabilité dans le pays s’il n’est pas réélu;
- que ces propos ont été également diffusés sur les ondes des chaînes publiques de radiodiffusion et de télévision ;

Considérant que les diffusions de cette déclaration ont été possibles compte tenu de la qualité du candidat Didier RATSIRAKA ;

POUR CES RAISONS

Monsieur Didier RATSIRAKA en tant que président de la République, donc Chef d’Institution en exercice, en étant candidat à l’élection présidentielle du 16 décembre 2001, et pouvant faire l’usage, de ce fait, des prérogatives de puissance publique qu’il détient :

1 a fait de la propagande électorale en sa faveur alors que la campagne électorale n’était pas encore ouverte;

2 a utilisé le service des fonctionnaires de l’Etat, des voitures administratives, et d’un bâtiment public pour faire sa propagande ;

3 a fait apposer un poster géant sur le mur d’un immeuble, et devant les fenêtres d’un immeuble bâti, sans l’autorisation des ayant-droit pour faire sa propagande

4 a utilisé des emplacements publicitaires fixes pour faire sa propagande ;

5 a fait une propagande électorale sous forme d’une conférence de presse retransmise en directe au Palais d’Etat d’Iavoloha par la TVM et retransmise ;

6 a menacé les électeurs de trouble et d’instabilité en votant pour un autre candidat que lui, le jour du scrutin, alors que la campagne électorale était déjà close.

Ces faits constituent, outre des violations des articles 32, 33 et 38 de la Loi Organique n°2000-014 du 24 août 2000 portant Code Electoral, 12, 3e, 4e et 5e du décret n°2001-769 du 03 septembre 2001 portant application de la loi organique n°2001-002 du 31 août 2001 relative à l’élection du Président de la République, l’USAGE DES PREROGATIVES DE PUISSANCE PUBLIQUE dont le candidat Didier RATSIRAKA dispose, pour influencer le choix des électeurs prévu par l’article 128 du Code Electoral.

Considérant que ces faits qui sont reprochés au candidat Didier RATSIRAKA sont fondés et ne sauraient être contestés ;

PAR CES MOTIFS

Plaise à la Haute Cour Constitutionnelle :

- Dire la présente requête recevable

- Faire application des dispositions de l’article 128 du Code Electoral et prononcer la disqualification du candidat Didier RATSIRAKA et dire que sa candidature est nulle et non avenue.

- POUR REQUETE RESPECTUEUSE

- ET CE SERA JUSTICE

Mis à jour ( Mercredi, 08 Mai 2013 17:56 )  
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