Malgaches et fiers de l'ĂȘtre ! ici nous vivons, ici nous mourrons. Enfin, les vrais Malgaches. En tout cas, pas besoin de visa Schengen pour le grand dĂ©part...
Bon, ce titre en anglais est un peu accrocheur mais câest fait exprĂšs. Parce que certains AmĂ©ricains en mal de guerre de sĂ©cession ignore lâHistoire de Madagascar tronquĂ©e par les Français colonisateurs.
Berlin, de novembre 1884 à février 1885. Il n'y avait aucun "black people" à l'époque
Figurez-vous quâavant le 6 aoĂ»t 1896, date de lâannexion de Madagascar, suite Ă la confĂ©rence de Berlin qui a rĂ©uni les reprĂ©sentants de 14 pays europĂ©ens, de novembre 1884 Ă fĂ©vrier 1885, la Grande Ăźle de lâocĂ©an Indien Ă©tait un royaume souverain reconnu par les grandes puissances de lâĂ©poque. En effet, en 1866, les Etats-Unis avaient installĂ© un consulat Ă Toamasina et leurs relations diplomatiques avec le royaume de Madagascar remontent en 1883. Câest-Ă -dire deux ans avant les relations avec la France. Mais au final, câest cette France qui colonisera le pays. Cette France qui accuse Andry Rajoelina de ne pas respecter les accords. Figurez-vous que le 17 dĂ©cembre 1885, un traitĂ© dâalliance franco-malgache avait Ă©tĂ© signĂ© par la reine Ranavalona. Mais des dĂ©saccords sur l'application de ce traitĂ©, ont servi de prĂ©textes Ă lâinvasion française. Alors, non respect de la feuille de route ? Laissez-moi rireâŠ
C'est dommage que ces BD relatant l'Histoire de Madagascar ont disparues avec l'arrivĂ©e de la rĂ©volution idĂ©ologique abĂȘtissante de Didier Ratsiraka qui a engendrĂ© des gĂ©nĂ©rations d'incultes
La mission de « pacification » du gĂ©nĂ©ral Joseph Gallieni, de 1896 Ă 1905, a causĂ© la mort de 100.00 malgaches sur une population de prĂšs de trois millions dâhabitants. Car des Malgaches, nos ancĂȘtres, ont luttĂ© contre cette invasion dictĂ©e par des accords entre EuropĂ©ens. Les premiers furent les « Menalamba » (Toges rouges). Dans ce mouvement pour la libertĂ©, la notion de hauts plateaux et de cĂŽtiers nâexistait pas. Gallieni lâa crĂ©Ă©e dans sa politique du « diviser pour mieux rĂ©gner ».
Image parfaite de cette réunion du 26 juin 2013. Les "vazaha" vont suggérer à des NÚgres le soin de punir d'autres NÚgres. Vive la politique de Gallieni ! Il y aura toujours des traßtres tant que la Terre tournera. Hélas...
Voilà ce qu'ils veulent rééditer pour s'accaparer de toutes les richesses de Madagascar. La France surtout
En ce 26 juin 2013, de nouveaux tirailleurs sĂ©nĂ©galais sont attablĂ©s (GIC-M, SADC, UA), cette fois-ci, avec des pays europĂ©ens et les U.S.A. pour se « pencher sur la crise malgache ». Ce sera la ConfĂ©rence dâAddis-Abeba pour punir les Malgaches de vouloir choisir ceux quâils veulent Ă©lire. Aucun respect pour la fĂȘte nationale d'un pays membre du "Grand Machin" (l'ONU selon de Gaulle). Et personne ne dit rien. Surtout pas le « Grand Machin » actuellement dirigĂ© par le Sud-corĂ©en Ban Ki-Moon. Bien au contraire, certains Malgaches, certains politicards applaudissent, tellement colonisĂ©s ils sont devenus, incapables de prendre leur destin en mains. Jetant tous les torts sur Andry Rajoelina, le seul qui tient tĂȘte Ă cette mainmise, ce complot contre le pays tout entier, avec et grĂące Ă la complicitĂ© des judas de service. Et, dans les journaux, on lit : « FĂȘte de lâindĂ©pendance controversĂ©e » ; « La CommunautĂ© internationale absente aux festivitĂ©s » ; « la mouvance Ravalomanana nâassistera pas aux festivitĂ©s »âŠ
NOTRE HYMNE NATIONAL
Mais on nâen a rien Ă foutre ! Câest NOTRE fĂȘte nationale. Câest sur NOS richesses que vous dĂ©battez. Le reste nâest que de la pure hypocrisie. Le retour de notre indĂ©pendance, cela de fĂȘte et se fĂȘtera toujours, quel que soit le dirigeant. Et un pays doit toujours avoir un dirigeant, quel que soit le rĂ©gime. Ceux qui ne lâont pas compris nâont quâĂ aller demander asile en France ou aux U.S.A. Un point câest tout.
Marché d'Analakely, le 25 juin 2013
Aussi : Bonne FĂȘte de lâIndĂ©pendance Ă tous les vrais Malgaches qui ont eu des ancĂȘtres tuĂ©s car ayant luttĂ© contre lâimpĂ©rialisme, le colonialisme et la dictature : en 1895, en 1947, en 1972, en 1991, en 2002 et en 2009. Quant aux autres ? Ce ne sont pas des Malgaches. Jâirai Ă Mahamasina, jâirai Ă Iavoloha pour honorer cette libertĂ© recouvrĂ©e. Comme du temps de Tsiranana (en tant qu'Ă©tudiant) Ratsiraka, Zafy, Ravalomanana (en tant que journaliste).
Quand je pense que certains journalistes Ă©tudient plus lâhistoire des U.S.A. que celle de leur propre pays, je me dis : pourquoi restent-ils encore ici ? Mais Brett Bruen a rĂ©ussi Ă Ă©tablir un rĂ©seau en apparence tellement innocent quâils nây ont vu que du feu. Mais attention : lâĆil de PRISM scrute vos moindres faits, dires et gestes. Hurrah for the Dependance Day !
Jeannot Ramambazafy â 26 juin 2013
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A R C H I V E
26 juin 1960 : Déclaration de dépendance de Madagascar, vis-à -vis de la Communauté et de la "traditionnelle amitié..."
Le gouvernement de la RĂ©publique française et le gouvernement de la RĂ©publique malgache constatent lâaccomplissement de part et dâautre des formalitĂ©s constitutionnelles requises pour lâentrĂ©e en vigueur des accords signĂ©s par eux le 2 avril 1960.
En consĂ©quence, et Ă compter de la date de la prĂ©sente dĂ©claration, la RĂ©publique malgache accĂšde Ă lâindĂ©pendance (ah bon, comme un esclave Ă©mancipĂ© alors ?) et assume les droits et prĂ©rogatives qui y sont attachĂ©s en mĂȘme temps que les responsabilitĂ©s qui en dĂ©coulent.
La RĂ©publique française reconnait la RĂ©publique malgache en tant quâĂtat indĂ©pendant et souverain.
Elle lui exprime ses vĆux de prospĂ©ritĂ© et sa confiance en son avenir au moment oĂč sâinstaurent entre la France et Madagascar les rapports nouveaux fondĂ©s sur une pleine Ă©galitĂ©.
Les deux gouvernements attestent la permanence de la traditionnelle amitiĂ© qui unit le Peuple français et le Peuple malgache. La fidĂ©litĂ© au mĂȘme idĂ©al et aux mĂȘmes principes inspirera leur libre coopĂ©ration au sein de la CommunautĂ© et dans le concert des Nations.
26 juin 1960