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Madagascar. Jean Louis Robinson : un sale petit menteur ignorant

L'horrible docteur, créature du couple infernal

Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier ce candidat aux yeux plus gros que le ventre et qui n’a aucune honte à raconter des balivernes dans les médias internationaux. Il est vrai que le côté sino-français a pris le dessus sur le côté malgache, pour oser dire des choses qui lui passent par la tête et qui le dépassent littéralement.

Ainsi donc, dans Jeune Afrique, il affirme : « qu’il n’y a jamais eu une telle fraude à Madagascar.  Il y a 119 districts à Madagascar, aucun n’a été épargné par la fraude », et pire encore : « La Ceni-t a travaillé dans la précipitation. Ses membres ont fait n’importe quoi. Ils ont avalisé des fraudes massives préparées depuis des mois (????) ». Par quel mystère ce brillant judoka, ce médecin qui avait un cabinet estimé, est-il tombé aussi bas ? carence de Fair-play, rejet du sens de l'honneur. C’est simple : il a pactisé avec le diable…


Comme l'a dit Sahondra Rabenarivo: "ça ne sert à rien de crier aux fraudes devant les médias" (Source : TNN)

En mon âme et conscience, moi qui lutte depuis 38 ans contre tous les injustices, en tant que journaliste d’archives et d’investigation, fils de médecin de surcroit, je ne peux pas le laisser « indemne » vis-à-vis de l’Histoire… Que Jean Louis Robinson soit responsable de ses actes et de ses paroles jusqu’au bout et qu’il récolte ce qu’il a semé. Dans ce cas de figure, j'entends les confondre avec leurs propres âneries et leurs propres mensonges éhontés.

A présent, c’est le tribunal de cette Histoire, justement, qui va le juger comme il le mérite. Et ce tribunal est basé sur des écrits qui ne peuvent s’inventer.

Ainsi, concernant l’élection présidentielle du 3 décembre 2006, ci-après de très larges extraits du rapport de la Mission d’observation de la Francophonie qui était à Madagascar du 27 novembre au 7 décembre 2006. Destiné à qui de droit, comme l’a si bien écrit Marc Ravalomanana…

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Extraits du rapport de la Mission d’observation de la Francophonie qui était à Madagascar du 27 novembre au 7 décembre 2006


La mission a noté :

- le nombre pléthorique d’électeurs dans certains bureaux de vote (allant souvent au-delà de 3000) y a relativisé la fluidité de la circulation et favorisé la prolongation du temps des opérations électorales ;

- le nombre relativement élevé et significatif des cartes d’électeurs non distribuées ;

- l’absence de contrôle de l’état des doigts d’électeurs à leur arrivée a été manifeste dans certains bureaux de vote ;

La Mission a noté une disparité dans la compétence du personnel électoral. Elle a relevé que dans les bureaux de vote situés en ville, celui-ci était au fait de ses attributions et s’employait à les respecter. Ce qui n’était pas toujours le cas dans les bureaux de vote en milieu rural.

Les membres de la mission ont, par ailleurs, constaté que, exception faite des délégués du candidat Ravalomanana qui étaient présents dans la totalité des bureaux de vote visités, la présence des délégués représentants les autres candidats était fort limitée, voire réduite ; leur nombre variant selon les bureaux de vote.

Les membres de la mission ont, en outre, vérifié la présence des observateurs nationaux, principalement ceux du CNOE œuvraient dans un nombre significatif de bureaux de vote.

il convient de relever qu’au sein des bureaux de vote visités, les membres de la mission ont constaté que les bulletins de vote de tous les candidats n’étaient pas mis à disposition des électeurs. En effet, en application de la législation électorale (article 47 du Code électoral) qui met à la charge de chaque candidat les frais d’impression de ses propres bulletins de vote, sept candidats (Manadafy Rakotonirina, Monja Roindefo, Elia Ravelomanantsoa, Ferdinand Razakarimanana, Philippe Tsiranana, Daniel Rajakoba et Jules Randrianjohary), n’ont pu déposer la totalité des bulletins de vote requis au terme du calendrier précis établi par le décret n°2006-672 du 12 septembre 2006, organisant le dépôt de ces bulletins de vote. Les bulletins de vote déposés par les candidats dans le délai légal ont été répartis par l’administration auprès des bureaux de vote indiqués par les candidats eux-mêmes pour en être les destinataires.

En conséquence, l’indisponibilité de l’ensemble des bulletins de vote dans les bureaux de vote a caractérisé le scrutin du 3 décembre. Dans la quasi-totalité des 17 581 bureaux de vote, les bulletins des candidats Daniel Rajakoba, Ferdinand Razakarimanana, Monja Roindefo et Philippe Tsiranana n’étaient pas disponibles. Huit à dix bulletins sur les quatorze candidats étaient en moyenne présents dans les bureaux de vote, créant de ce fait des distorsions notables dans le déroulement du scrutin.

Face à cette situation, et afin d’éviter tout incident consécutif à l’absence de tous les bulletins de vote dans les centres de vote, le ministère de l’Intérieur a, la veille du scrutin, donné l’instruction aux présidents de bureaux de vote de recueillir les bulletins de vote qui seraient fournis par les mandataires des candidats auprès des bureaux de vote le jour même du scrutin ; de ne pas les mettre à la disposition des électeurs dans le bureau de vote, mais de les décompter comme étant valables lors du dépouillement s’ils étaient déposés dans les urnes. Cette mesure, qui aurait pu être à l’origine de confusion, n’a toutefois reçu qu’une application marginale.

La mission francophone a relevé :

- Les insuffisances nombreuses dans les listes électorales en termes d’erreurs matérielles et d’omissions qui, en raison d’une informatisation effectuée dans la hâte, n’ont pu être établies selon le protocole retenu. Cette situation a entretenu, au sein de l’opinion publique, le doute et le discrédit sur la réalité des listes électorales;

La mission francophone a vérifié qu’en dépit de la volonté maintes fois soulignée par les autorités politiques de conférer une indépendance effective aux institutions impliquées dans l’organisation du scrutin, la réalité de celle-ci n’est pas toujours perçue comme telle par bon nombre d’acteurs politiques et par l’opinion publique.

Il conviendrait de relever que la pleine participation de l’électorat au scrutin du 3 décembre a souffert des insuffisances liées à l’établissement des listes électorales ainsi que des difficultés constatées dans la distribution des cartes d’électeurs. Cette situation est attestée par le nombre relativement élevé et significatif des cartes d’électeurs non distribuées, et qui sont demeurées auprès des bureaux de vote, conduisant, de facto, à l’exclusion d’une partie de l’électorat à participer au scrutin.

C’est certainement ce paramètre visant l’observation de la tenue d’élections libres, fiables et transparentes tel que le prescrit la Déclaration de Bamako que la Mission a pu relever le plus grand nombre de points peu satisfaisants. En effet, dès la phase préélectorale, les exigences d’un égal traitement au niveau des conditions d’éligibilité ont été évoquées par certains candidats dont le dossier de candidature a été rejeté par la Haute Cour Constitutionnelle. Pendant la campagne électorale, certes le temps d’antenne alloués par le Conseil national électoral aux divers candidats sur les médias audiovisuels publics a été bien respecté ; toutefois, un déséquilibre dans le traitement équitable de l’actualité des candidats par les médias audiovisuels publics, aussi bien dans le temps d’antenne accordé que concernant la surface rédactionnelle retenue en faveur du candidat Ravalomanana, enfreignant le pluralisme et l’équilibre de l’information dans les médias publics, a été relevé.

La rupture de l’égal traitement des candidats a surtout été vérifiée à travers l’autorisation temporaire, à titre d’expérimentation, accordée à la radio et la télévision de Malagasy Broadcasting System (MBS), des chaînes faisant partie du groupe Tiko appartenant au candidat Ravalomanana, pour des émissions nationales satellitaires. Cette autorisation devant se terminer à la fin du mois de juin 2006, sans possibilité d’une éventuelle prorogation, a largement débordé le délai initialement accordé pour perdurer tout au long de la campagne électorale. Elle a permis à ces stations, de disposer, avec la seule radio télévision de l’Etat, d’une couverture nationale, et de relayer sans entrave, et avec un confort d’écoute sans équivalent, la campagne électorale du candidat Ravalomanana.

Enfin, la mission a mesuré que l’imputation de la charge d’impression des bulletins de vote aux candidats, mais surtout l’exigence pesant sur tous les candidats, même ceux qui n’iront pas au second tour du scrutin, d’une remise auprès de l’administration d’un nombre de bulletins comprenant ceux nécessaires à un second tour dès avant la tenue du scrutin pour que les bulletins de vote dudit candidat soient mis à disposition des électeurs au premier tour, contrarie singulièrement le principe de traitement égal des candidats.

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Etant donné qu’une entité, aucun état étranger ne peut s’immiscer dans le système judiciaire d’un pays, donc ne peut influencer quoi que ce soit ni qui que ce soit, Marc Ravalomanana a été élu au premier tour avec 54,79% des suffrages exprimés. Soit 2.435.199 voix sur 4.444.750.

A présent, c’est le même Ravalomanana qui, sans aucune honte, est allé pleurnicher devant la Sadc et l’Union africaine qui ne lui seront d’aucune utilité. Il a du être éconduit comme il le mérite étant donné que les médiaboliques à sa solde ne font aucun écho de ces déplacements destinés à apporter des « fraudes massives » pour défendre Jean Louis Robinson l’ignorant. Le silence assourdissant d'un fiasco... massif.


Honte également au « journaliste » Gilbert Raharizatovo (photo ci-dessus, sapé en politicien) devenu mercenaire politique de Jean Louis Robinson. Car comment un personnage de son niveau (il faisait partie de la crème des journalistes malgaches, le passé étant de rigueur) peut-il faire semblant d’ignorer tout ce qui est écrit plus haut ? Et je ne parle même pas de la « panne », durant toute une demi-journée, de la Coupole du ministère de l’Intérieur d’où les résultats étaient annoncés. Cela s’est produit lorsque les résultats de Ravalomanana commençaient a diminuer. Peut-être que les groupes électrogènes étaient à portée de prix à l’époque ? Puis, les médias nationaux ont aussi cessé de donner les résultats partiels…

Le vrai fraudeur, c'est donc Ravalomanana lui-même. Laquelle des nombreuses missions d'observation (UE, UA, SADC, OIF, COI, EISA...), venues lors de l'élection présidentielle du 20 décembre 2013, a-t-elle écrit des remarques comme çà ?

Hélas, à l'époque, personne n’a osé parler aussi massivement de fraudes comme, actuellement, ce Jean Louis Robinson qui, en voulant pratiquer aussi la politique de la terre brûlée, va s’isole politiquement et socialement. Croyez-moi sur parole. Tiens, il vient de condamner "avec la plus grande véhémence les répressions violentes des manifestations d'étudiants au Campus universitaire d'Ambondrona à Mahajanga", et demande "la suspension du Chef d'Etat-major mixte opérationnel national". Sans chercher à connaître les vrais tenants et aboutissants de cette affaire. Ben, le contraire aurait été massivement sidérant...

Recueillis par Jeannot RAMAMBAZAFY – 10 janvier 2014

Mis Ă  jour ( Samedi, 11 Janvier 2014 08:30 )  
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