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Madagascar Opposition. Conforter au niveau national et international l’image de «voyous» des «putschistes»

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Décidément, nous avons affaire à des héritiers de manœuvres qui n’auront pas fait long feu mais, qu’à présent, les « opposants » du régime Rajoelina persistent et s’entêtent à mettre en action, avec un réel espoir de réussir. Dans leur cas, l’espoir fait vraiment vivre les imbéciles. Avant de tenter de me coller un procès, sachez, ô anonymes descendants des GTT («Gasy tia tanindrazana») d’ici et d’ailleurs, que le mot «imbécile» n’a jamais été une insulte mais signifie : personne dont les facultés intellectuelles sont affaiblies par l'âge, la maladie. Mieux : Personne dépourvue d’intelligence. Exemple : cet(te) imbécile va encore nous attirer des complications. Vieux. Sujet atteint d'imbécillité. Cela éclairci, faisons un bond en arrière de 12 ans.

En mars 2009, Marc Ravalomanana, grand anglophone présumé, avait lancé un appel à ceux qui sont passés par les formations en «leadership» et aux «seven habits of highly effective people ». Tout un programme… Mission, entre autres : Mener une campagne de communication efficace et agressive pour rallier la masse silencieuse et conforter au niveau national et international l’image de «voyous» des «putschistes». Or, peu de temps après, la journaliste Marianne Enault du JDD (Le Journal du Dimanche) avait rappelé : « Après les Etats-Unis et l'Union européenne, l'Union africaine a, à son tour, dénoncé "un changement de gouvernement non constitutionnel" à Madagascar ». Du coup, les termes « putsch » et « putschistes » se sont profondément enfoncés dans les poubelles de l’histoire minable des GTT.

Ne perdons pas de vue qu’en cette année 2009, le maître à penser -et à dépenser…- Marc Ravalomanana, n’avait pas hésité à demander à l’Union africaine et aux pays de l’hémisphère Nord (Europe et U.S.A) de «corriger» («manasazy») Madagascar en lui refusant toute aide, même humanitaire. Qu’importait au fondateur du parti TIM, en exil en Afrique du Sud à l’époque, si ses compatriotes du Sud, déjà frappés par le Kere, risquaient de mourir de faim. L’important pour lui était que la communauté internationale condamne son propre pays et le soutienne, lui, pour qu’il puisse revenir en sauveur au pouvoir. Depuis sa démission, suivie de son exil volontaire, combien de fois cet ex-président malagasy ne s’est-il pas adressé à des entités étrangères, américaines plus que d’autres, à chaque fois que leur plan de rassemblement était contrarié par les autorités du moment ? Des drapeaux américains avaient même flotté à Ambohijatovo, lors de meetings à sa gloire perdue à jamais.


Il existe de nombreux leaders politiques qui se disent opposants, à Madagascar, mais aucun ne s’est adressé à des étrangers autant que Marc Ravalomanana. Actuellement, ce virus de l’appel d’un secours venu de l’extérieur frappe des héritiers des GTT, se disant « citoyens malagasy aux Etats-Unis » (c’est vaste tout de même) qui supportent l’émission « Miara Manonja » -animée par Fidèle Razara Pierre, le journaliste qui a le plus insulté Marc Ravalomanana à l’antenne, en 2009, jusqu’à avoir déclaré : Dieu ne peut exister si M. Ravalomanana revient au pouvoir («Tsy misy izany Andriamanitra izany raha miverina ingahy Ravalomanana»)- et le mouvement de l’opposition RMDM. Déjà, cette poignée d’imbéciles vivotant aux States qui veulent leur heure de gloire -mais le prix à payer sera de sortir de leur anonymat- ignorent que les pro-Tim ne partagent pas les idées du RMDM qui avance, à présent, en ordre dispersé. Ni même celles du MFM, fondé par Manandafy Rakotonirina mais mené actuellement par Olivier Rakotovazaha (ex-Sénateur non élu sous Rajaonarimampianina ; ancien ministre des Transports de Ravalomanana et ex-CST sous la Transition de Rajoelina) et du HVM fondé par l’ex-président Hery Rajaonarimampianina, qui s’est publiquement désolidarisé du TIM.

Mais comme il faut faire flèche de tout bois, selon les ordres de «Dada» (Papa : surnom de Ravalomanana), c’est le même Fidèle Razara Pierre, devenu Député TIM minoritaire, élu à Ambatondraka -localité qu’il a déserté depuis belle lurette-, qui a publié sur les réseaux sociaux, « une déclaration de citoyens malagasy résidant à New York ». Or, déjà, cette ville n’est pas citée dans le texte en anglais, intitulé «Alert to dictatorship in Madagascar» et signé  «Concerned Malagasy citizens living in the United States». Ces derniers lancent un appel aux Nations-Unies ainsi qu'aux dirigeants des Etats-Unis d'Amérique, par rapport aux abus et à la «dictature» opérée par le régime actuel. Il est dit que «ces abus concernent notamment les divers barrages érigés dans la capitale et ses périphéries, par les forces de l'ordre dans le but d'empêcher la libre circulation des citoyens», selon leur point de vue. Cela concerne également la fermeture de la place de la démocratie et de celle du 13 mai et enfin l'arrestation de manifestants qui ont porté des vêtements "Miara-Manonja" dans les rues. Manifestants qui sont encore en prison à l'heure actuelle». Ils sont en retard d’une bonne semaine, les fonds ravalomananiens ayant sans doute accusé aussi du retard. Who knows ?

Déjà, la distance physique entre Madagascar et les States est de 15.841 km. Il y a Internet, diriez-vous. Oui, mais rien ne vaut des constats in vivo, et non des vidéos, mal montées en plus. Non ? La réalité que retiendra l’Histoire politique de Madagascar est celle-ci : Journée du 20 Février 2021 à Antananarivo, menacée d’émeute par les pro-Ravalomanana : MORT ZERO, BLESSES ZERO. Même que les représentantes morticoles de Rfi et de France 24, postées ce jour au pied de l’escalier menant vers Antaninarenina, n’ont rien pu pondre face à ce résultat démontrant qu’il existe un pouvoir légal dirigé par le Président Andry Rajoelina, qui protège et assure la sécurité des citoyens. Ce qui n’a pas été le cas lors de la journée du 26 janvier 2009 sous la présidence de Marc Ravalomanana.


Lors de cette journée qui a démontré et montré ce que j’ai appelé «les pillages de la faim» -«lundi noir» pour les adorateurs de bouc noir (très loin du «boky mena»…-, aucun élément des forces de l’ordre n’est intervenu. Les GTT et compagnie et autres entités pro-Ravalomanana, jusqu’à aujourd’hui, n’ont pu montrer des photos, ou des vidéos où il y avait la présence des forces de l’ordre, que ce soit à Aanalakely, Behoririka, Ankorondrano ou Tanjombato. Parce qu’elles avaient subitement disparu de la circulation, laissant libre cours aux pillages pris en photo et filmés sous toutes leurs coutures pour les balancer sur Internet. Mais sans aucun casque, aucune matraque ni aucun uniforme à l’horizon. Le but était de tout mettre sur le dos du Maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina. qui a eu le bon réflexe d’imposer le couvre-feu, le soir même, en tant que Premier magistrat de la Capitale de Madagascar, ayant sous ses ordres les sapeurs-pompiers et les policiers municipaux. Cette décision a stoppé net l’intention flagrante de mettre à feu et à sang la Ville-des-Mille.


Le lendemain 27 janvier 2009, bavard comme il le sera jusqu’à la fin de ses jours, Marc Ravalomanana, encore président de la république, a osé déclarer que c’est lui qui a ordonné aux forces de l’ordre de ne pas intervenir. Quels qu’aient été ses arguments, ses propos ont démontré que les biens d’autrui n’étaient pas sa tasse de thé. Or, un paragraphe de l’article 56 de la Constitution de Madagascar stipule que le Président « arrête en Conseil des Ministres le concept de la défense nationale sous tous ses aspects militaire, économique, social, culturel, territorial et environnemental » (« Izy no manapaka ao amin’ny Filankevitry ny Minisitra ny tetika momba ny fiarovampirenena eo amin’ny lafiny miaramila, toekarena, sosialy, kolontsaina, lafin-tany ary tontolo iainana »). C’est donc délibérément qu’il a décidé de laisser tout un peuple qu’il a lui-même affamé, piller les biens d’autres Malagasy à qui il a refusé toute protection.


Prenant à fond leur mission de «conforter au niveau national et international l’image de «voyous» des «putschistes», qu’est-ce qu’on n’a pas vu et entendu sur Andry Rajoelina et sa famille, de 2009 à 2014. Vraiment ! Or le résultat escompté est resté aux antipodes des attentes. Au fil du temps, Marc Ravalomanana a perdu sur tous les plans. Le dénigrement systématique, la désinformation et le mensonge n’ont eu aucun impact assurant son retour au pouvoir. Qu’est-ce qu’il n’a pas fait, pourtant ? Jusqu’à la sortie d’un film intitulé « Return of a president - After the coup in madagascar » présenté en 2017 au Danemark. Présenté comme une victime, il s’agissait pour Marc Ravalomanana d’apitoyer des gens de décision en Europe qui financeraient sa campagne électorale pour 2018. Comme commentaires que j’ai pu lire  sur le site de koolsaina, en date du 03 décembre 2017: « Si tous les Malagasy voient ce film, l’élection de Marc Ravalomanana est assurée ». No comment.

Mais combien de fois faudra-il répéter à Marc Ravalomanana et ses fanatiques que, comme l’a dit le grand Albert Einstein : "La folie c'est de répéter les mêmes erreurs en espérant des résultats différents" ("Insanity is repeating the same mistakes and expecting different results") ? De 2009 à 2018, l’homme d’Imerikasinina (Americachine a inventé le confrère Razafilahy) a essuyé défaites sur défaites à force de mensonges, de diffamation et de désinformation. Oubliés le « Mino fotsiny ihany » (Croyez tout simplement, tiré de Marc, verset 5:36, dans la Bible) et le «Fahamarinana sy Fahamasinana» (Vérité et Sanctification). Ces mots ne sont plus sortis de sa bouche pour faire place à des constats hypocrites, le dernier en date étant «ontsa anie aho e» (je suis profondément chagriné) en parler des 11 personnes arrêtées le 20 février 2021 pour flagrant délit de distribution d’argent et port de cailloux dans des sacs à dos. Le reste, « port de vêtements rouges », n’étant qu’une invention qui ne tiendra jamais la route de la vérité historique.

Actuellement, le relais de ces mêmes démarches infructueuses est entre les mains de deux députés dépités par leurs échecs perpétuels : Hanitra Razafimanantsoa, une avocate du diable à vomir et Fidèle Razara Pierre, un mercenaire dont la spécialité est le mensonge, la diffamation et la propagation de fausses nouvelles, punis par le code pénal et la loi sur la cybercriminalité. Qu’attend-il de cette publication de ces « Concerned Malagasy citizens living in the United States » ? Et ces derniers ? Que je mette un nom sur chacun ? C’est dans mes cordes d’investigateur. Et puis, pour qui cet infidèle à ses propres convictions originelles prend-il l’ambassadeur des États-Unis à Madagascar. Pour un aveugle, sourd et muet ? Je vous parie que ces députés TIM, ne pouvant plus invoquer les «tatitra» (rapports) vont aller d’ambassade en ambassade à Antananarivo pour déposer une lettre d’on-sait-très-bien quoi. « Film efa nandeha ! ». Je suis déjà curieux de savoir qui va signer ces énièmes doléances. Lui, Marc Ravalomanana se prétendant, le chef de l’opposition à Madagascar ? Il n’est plus crédible. Une co-signature mais avec qui ? Avec les «Concerned Malagasy citizens living in the United States» ? Mais les RMDM France, le Mouvement des Citoyens Malagasy – MCM de Paris et les Indignés de Madagascar 974 et autre RMDM Diaspora de La Réunion, qui ne perdent rien pour attendre, ne vont-ils pas être jaloux ? Bof, il parait que plus on est de fous, plus on rit. Et même que les GTT ont resurgi dans l’île-sœur…

Ainsi donc, de «putschiste» en 2009, Andry Rajoelina est passé à «dictateur» en 2021 ? Quelle imagination ! L’Histoire de Madagascar retiendra d’eux qu’ils auront été les champions du monde de l’allumage de feux de paille politiquement incorrects. Des pétards mouillés comme les poules qu’ils sont.

Jeannot Ramambazafy - Également publié dans "La Gazette de la Grande île" du mercredi 10 mars 2021



Mis à jour ( Mercredi, 10 Mars 2021 07:39 )  
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