Ouh là là  ! Les « Vazaha » (péjorativement, étrangers blancs en langue Malagasy) ne se font plus confiance ? Voilà que Prism, le programme d’espionnage de la NSA (National Security Agency) remonte à la surface. Et d’une manière très insidieuse, comme ces imbéciles qui ont encore ajouté un autre compte facebook à mon nom. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Je suis certain d’avoir croisé l’un d’eux le 26 juin 2013 à Mahamasina. Revenons à Prism.
Le 29 juin 2013, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel (l’Espiègle et non l’espion, même s’il y a la consonance spy dans ce mot) a indiqué que « Prism aurait aussi visé des représentations de l’Union européenne à Washington et à l’ONU, voire à Bruxelles même ! ». Ces informations se fondent sur des documents obtenus grâce à Edward Snowden, l’ancien consultant américain. « Il s’agit non seulement de micros installés dans le bâtiment, mais aussi d’une infiltration du réseau informatique qui lui permet de lire les courriers électroniques et les documents internes ».
Daniel Cohn Bendit
Du coup, l’euro député écologiste Daniel Cohn Bendit (Dany Le Rouge du 13 mai 1968 à Paris) a appelé à une rupture immédiate des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, tant qu’un accord n’a pas été signé avec les États-Unis sur la protection des données.
Martin Schulz
De son côté, le président du Parlement européen, l’Allemand Martin Schulz, s’est dit «profondément inquiet et choqué par les allégations d’espionnage des autorités américaines dans les bureaux de l’UE.  Si ces allégations sont avérées, ce serait un problème extrêmement grave qui nuirait considérablement aux relations entre l’UE et les Etats-Unis. Je réclame une pleine clarification et des informations complémentaires rapides de la part des autorités américaines».
Imaginez alors Madagascar. Attention à vous qui fréquentez les centres de médias initiés par Brett Bruen. Vous êtes à coup sûr espionnés. Il est temps de faire appel à des jeunes spécialistes Malagasy en la matière. Rien que pour prouver que toute l’administration Malagasy est bel et bien espionnée par Prism : les mails, les appels téléphoniques, les réseaux sociaux. Ces jeunes existent mais, jusqu’à preuve du contraire, ce sont des ressources humaines dévalorisées, hélas.Mais réveillez-vous car il faut vivre avec son temps, les gars ! Gouverner n'est-il pas prévoir ?
Jeannot Ramambazafy – 30 juin 2013