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Et contrairement à ces présidents périmés qui persistent à vouloir bâtir leur propre avenir -et celui de leurs descendants- avec l’argent des autres, l’aide extérieure sera désormais ciblée et ne passera plus dans les poches des dirigeants présents et futurs. Ainsi, l’Afd (Agence française de développement) vient d’octroyer une aide de 1,5 million d’euros pour appuyer le secteur privé malgache. Ce, dans le cadre du PRCC2 (Programme de renforcement des capacités commerciales). La signature a eu lieu ce 16 septembre 2009. Trois projets en sont directement bénéficiaires : « Cap Export » de la Chambre de commerce et de l'industrie France-Madagascar (CCIFM), l'Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) et le « Cluster Text'île Mada » regroupant plusieurs acteurs de la filière textile. Ces fonds permettront de financer la participation des petites et moyennes entreprises à des actions de promotion de leurs produits à l'extérieur. Toujours dans ce contexte d’aides extérieures, quoi que disent les gars des trois sables mouvants, l’AGOA américain ne concerne que le textile à exporter en produits finis. Les zones franches existent depuis Didier Ratsiraka. Le quotidien de ces esclaves modernes qui y travaillent s’est-il amélioré depuis ? Niet ! Alors, on gardera peut-être cet AGOA jusqu’en 2015. Et après ? 75% des Malgaches sont des agriculteurs. Il importe de créer des usines de transformation de nos propres ressources, ici même. Et c’est dans le contexte que nous avons besoin des aides extérieures. Qu’elles nous aident à nous développer et non à acheter des 4X4 et à construire des villas aux dirigeants. Point barre.
Le ministre Augustin Andriamananoro lors de son discours d'inauguration
Certes, un documentaire vidéo vaut un million de mots mais rien ne vaut la vieille bonne photo (numérique). Remercions-ici notre photographe vaillant, Andry Rakotonirainy, omniprésent pour les grandes occasions que certains tentent de camoufler, d’escamoter, sinon de dénigrer, en bons colonisés qu'ils sont. Tant pis pour eux, ils seront toujours à la traîne et la vie continuera même sans eux, toujours à noircir une vie où, en fin du compte, tous -sans exception- nous ne ferons jamais que passer. Question à je ne sais pas combien : qu’aimeriez-vous être ? Une locomotive qui tracte ou un wagon tiré ? Allons-y.
Deux jeunes hôtesses de Telma. Ce sont des étudiantes qui représentent l'avenir de la Nation malgache
16 septembre 2009, 9h45. Le moment traditionnel de la coupure de ruban. Annick Rajaona, les ministres Serge Ranaivo, Augustin Andriamananoro, Nirhy Lanto Andriamahazo et l'organisateur Michel D. Ramiaramanana qui nous explique tout dans la vidéo
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Au centre, la ministre aux yeux de biche, Nathalie Rabe (Communication)
Et Nathalie communique déjà :
La journée de la Démocratie
Les chaînes publiques en pleine innovation
" La création du nouveau ministère de la Communication fait bouger les choses. Sous la houlette de l’ORTM (Office de la Radio et de la Télévision Malgaches) new style, les chaînes publiques sont en train de connaître de nombreux bouleversements. Ainsi, la journée de la démocratie du 15 septembre a été célébrée d’une manière assez particulière cette année. Tout au long de cette journée, de nombreux spécialistes sont intervenus, tant sur les ondes de la RNM que sur ceux de la TVM afin d’apporter des explications sur ce que signifie véritablement « Démocratie ». Il y eut des interventions émaillés de la perception de la population de cette notion à travers de nombreux micro-trottoirs. Le point d’orgue de cette journée a été sans nul doute le débat qui a mis face à face le Premier ministre Monja Roindefo, représentant la mouvance Andry Rajoelina, et Fetison Rakoto Andrianirina représentant les mouvances Zafy Albert, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Un débat retransmis en direct sur les ondes des chaînes publiques. Par ailleurs, toujours pour satisfaire davantage les auditeurs et les téléspectateurs, de nouvelles grilles de programme sur lesquelles le ministre de la Communication, Nathalie Rabe et de nombreux techniciens sont en train de travailler, seront incessamment mises en place. Ce qui apportera Indéniablement un coup de jeune sur ces chaînes publiques, les plus anciennes qui existent à Madagascar ". Puisqu'on vous dit que l'avenir est entre les mains et l'intelligence des jeunes, laissez-les faire.
Qu'a dit le ministre, assailli, ici, par les journalistes ? Vite allez voir la vidéo ! Debout, à sa droite, Guillot Ramilison, Directeur de Cabinet
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Euh, je ne sais pas si ce quad fait partie des NTIC. Mais sait-on jamais ? il est peut-être informatisé...Â
Mais cette photo est l'image même des NTIC
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Le ministre en "moov ement"...
Face au staff dirigeant d'Orange Madagascar
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Deux membres du Protocole et le DAF du MTPNT
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Où ai-je déjà entendu le slogan : " Rien ne remplace la Poste " ?
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Je vous ai déjà dit que Nathalie Rabe a des yeux de biche. Vérification
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Salma Hassanaly (Directeur Tic), Barthélémy Rakototiana (Coordonnateur national du projet Vohikala), Johary Rajobson (Secrétaire général); Michel D. Ramiaramanana (organisateur du SIIT), Augustin Andriamananoro, Nirhy Lanto Andriamahazo (ministre de l"Eau), Annick Rajaona qui a des yeux de velours (Préidence de la Transition)
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4.000 m2 où sont exposés, cinq jours durant, les dernières merveilles des Nouvelles Technologies
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Un des chefs-d'oeuvre du ministre Augustin Andriamananoro : donner l'accès à l'Internet aux populations des zones rurales malgaches, éloignées des grands centres suréquipés parfois. La fracture numérique s'amenuise déjÃ
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Le stand d'OBS Osmosis Business Solutions. Allez écouter l'interview de son P-dg, Marcel Ramanantsoa, dans la vidéo
Petite photo souvenir pour démontrer qu'à Madagascar, on sait anticiper l'avenir
Voilà , voilà . Un survol très léger comparé à l'immensité de cet espace Futura d'Andranomena Antananarivo. Mais encore une fois, visionnez la vidéo. C'est plus... vivant et çà fait partie des Nouvelles... technologies. Et, contrairement à tout ce que des "Malgaches" colportent avec force conviction, Madagascxr n'est pas la jungle. Sauf, évidemment, si l'on n'arrive pas à se dépêtrer d'un quant-à -soi plus ridicule que suspect.
Reportage : Jeannot Ramambazafy et Andry Rakotonirainy