Le 17 mai marque l'anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique internationale et de la création de l'Union internationale des Télécommunications ou UIT. Depuis 1969, la Journée mondiale des télécommunications est célébrée chaque année le 17 mai, marquant donc la création de l'UIT et la signature de la première Convention télégraphique internationale en 1865. Elle a été instituée par la Conférence de plénipotentiaires réunie à Malaga-Torremolinos en 1973. Cette Journée mondiale des télécommunications a pour but de contribuer à sensibiliser l'opinion aux perspectives qu'ouvre l'utilisation de l'Internet et des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les domaines économique et social, ainsi qu'aux façons de réduire la fracture numérique.
En novembre 2006, la Conférence de plénipotentiaires de l'UIT, réunie à Antalya (Turquie), a décidé que le 17 mai serait dorénavant la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information. Par sa Résolution 68 mise à jour, la Conférence de plénipotentiaires invite les Etats Membres et les Membres des Secteurs à célébrer chaque année cette journée en mettant sur pied des programmes nationaux visant à :
- encourager la réflexion et les échanges d'idées sur le thème adopté par le Conseil;
- débattre avec tous les partenaires de la société des divers aspects du thème;
- élaborer un rapport rendant compte des débats nationaux sur les différents aspects du thème, qui sera communiqué à l'UIT et à l'ensemble des membres.
Pour cette édition 2010 qui marque les 145 ans de l’UIT, le thème choisi a été : « Mieux vivre dans la ville grâce aux TIC ». Ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon :
M. Ban Ki-Moon
Mieux vivre dans la ville grâce aux TIC
" Dans le monde d’aujourd’hui, les télécommunications représentent davantage qu’un service de base – elles constituent un moyen de promouvoir le développement, d’améliorer la société et de sauver des vies. Cela sera encore plus vrai dans le monde de demain.
L’importance des télécommunications a été en évidence au lendemain du tremblement de terre qui a dévasté Haïti au début de l’année. Les technologies des communications ont servi à coordonner l’aide, optimiser les ressources et fournir des informations sur les victimes dont on avait désespérément besoin. L’Union internationale des télécommunications (UIT) et ses partenaires commerciaux ont fourni de nombreux terminaux satellites et contribué à mettre en place des systèmes de communication sans fil dans le cadre des opérations de secours et de nettoyage.
Je me félicite de ces efforts et, de façon plus générale, du travail de l’UIT et d’autres entités pour promouvoir l’accès au haut débit dans les zones rurales et reculées du monde.
Une amélioration de l’accès peut vouloir dire des progrès plus rapides vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. L’Internet facilite les échanges, le commerce et même l’éducation. La télémédecine améliore les soins de santé. Les satellites d’observation terrestre sont utilisés pour suivre les changements climatiques et les technologies vertes promeuvent des cités plus propres.
À mesure que ces innovations deviennent plus importantes, la nécessité de combler le fossé numérique se fait plus pressante.
Le thème retenu cette année « De meilleures villes et une meilleure vie grâce aux technologies de l’information et des communications » est un rappel que les produits issus des technologies des communications doivent être utilisés et éliminés de façon à améliorer les conditions de vie tout en protégeant l’environnement.
L’Organisation des Nations Unies entend faire en sorte que, partout dans le monde, tout un chacun puisse avoir un accès équitable aux technologies de l’information et des communications. En cette journée internationale, prenons la résolution de pleinement mettre l’important potentiel que constitue la révolution numérique au service des opérations de secours et du développement et de la paix durables ".
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies
A présent, en vidéo, le message de M. Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l'UIT :
En ce concerne Madagascar, membre de l’UIT, cette Grande île de l’Océan Indien n’a pas été en reste. Si en 2009, cette Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information a été célébrée dans la localité d’Arivonimamo, à quelque 40 km de la Capitale malgache (http://www.madagate.com/editorial/technologies/1001-le-ministre-augustin-andriamananoro-acta-non-verba-.html), cette année 2010, le 17 mai a été consacré à une journée portes ouvertes, rencontres et débats, organisée par le ministère des Télécommunications, Postes et Nouvelles Technologies ainsi que les opérateurs, acteurs et responsables TIC du secteur à l’hôtel Carlton à Anosy Antananarivo.
M. Augustin Andriamananoro
" Simultanément avec le vernissage de l’Exposition universelle qui se déroule à Shangaï (Chine), nous célébrons, aujourd’hui lundi 17 mai 2010, le 145eme anniversaire de l’UIT et la 41eme Journée mondiale des Télécommunications et de la société de l’Information dont la thèmatique est : « mieux vivre les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication en ville ». Et c’est aussi le centre des débats de cette rencontre d’aujourd’hui avec différents opérateurs et acteurs du secteur ainsi que les responsables NTIC.
La grande question est : comment, nous ici à Madagascar, pourrons-nous développer ce secteur et mieux vivre avec les Nouvelles Technologies en milieu citadin ? Du point de vue du cadre juridique, la libéralisation du secteur des télécommunications a été entamée en 2008. Du point de vue commercial,nous avançons à grands pas. En effet,les textes et lois concernant tout ce qui a trait au secteur TIC sont actuellement au stade de finalisation, étape précédant toute application effective.
En ce qui concerne le ministère de tutelle dont j’ai la charge, nous incitons à la libéralisation du secteur et nous incitons tous les acteurs à innover afin qu’une saine et loyale concurrence prévaut au pays, amenant, par synergie, la baisse des tarifs pour usagers.
Concernant l’apport des TIC dans la Capitale de Madagascar, ville de plus de deux millions d’habitants, notre ministère a initié la réalisation effective de deux grands projets qui touchent les domaines de la formation et de la Santé : la mise en place de l’Imailala University à Antanetibe Ivato, et celle du Centre de Télémédecine sis dans les locaux de l’Institut Médical de Madagascar, dans le cadre du projet Imailaka/Panafrican e-Network, en partenariat avec le gouvernement de l’Inde. Il est clair que les TIC constituent un levier de développement dans tous les domaines de la vie courante. A nous de faire en sorte qu’elles soient accessibles au plus grand nombre afin de réduire l’actuelle fracture numérique entre les pays développés et les pays en développement dont Madagascar ".
Augustin Andriamananoro, Ministre des Télécommunications, des Postes et Nouvelles Technologies
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Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY - 17 mai 2010