Bien que la Grande île de l’océan indien soit en crise « politocarde », le pouvoir de transition dirigé par Andry Rajoelina pense au grand nombre pour célébrer le retour des 50 ans de l’Indépendance du pays comme il se doit. C’est-à -dire de manière à ce que ce cinquantenaire soit inoubliable pour les petits et les grands. Pourquoi, en effet, ne pas apporter la joie et la fête si on peut le faire ?
Le richissime investisseur malgache et son épouse, au milieu de membres de la communauté internationale africaine. On aura tout vu
Mais les ravalomanananistes, forts de son énième promesse de revenir au pays avant le 26 juin, entendent perturber cette fête nationale qui appartient à tous les Malgaches et non pas à un parti politique ni à un homme. Comment Marc Ravalomanana pourrait-il rentrer avant le 26 juin ? Déjà il était invité dans la tribune officielle à la cérémonie d’ouverture. Vous croyez vraiment qu’il va rater la cérémonie de clôture ? Nenni ! Mais, ses milliards aidant, il a exhorté ses troupes à ne pas respecter les valeurs de la république. Bien à l’abri et loin du besoin.
"Viendras-tu Dada ?" "A la fin de la coupe du monde". Elisé Ranarivelo est dans le vrai
Quels coups tordus vont-ils encore faire, après le fiasco total des pasteurs instrumentalisés à outrance et l’officier supérieur de gendarmerie corrompu ? En tout cas, la Capitale de Madagascar est quadrillée de forces armées depuis ce 16 juin 2010 et cela se poursuivra jusqu’à la la fin du mois. Ainsi, si pour ces malheureux fanatiques le menu de leur programme est : non respect du drapeau national, provocations, émeutes, jets de pierres, casse de magasins, incendie du nouvel hôtel de ville ; pour le pouvoir de transition d’Andry Rajoelina, qui préside son second 26 juin, il est le suivant et il se passe de tous commentaires :
A présent, malheur à ceux par qui le scandale risque de survenir.
Jeannot RAMAMBAZAFY – 16 Juin 2010