8 mars. C’est la date retenue pour célébrer la Journée Mondiale de la Femme (JMF). A cette occasion, l’UNMDH (Union Nationale Malagasy des Droits humains) invite un panel de 200 décideurs et responsables de la société civile, locaux, nationaux, ce 8 mars 2011, au Cercle militaire de Betongolo, pour célébrer ensemble la Journée Mondiale de la femme. A part les rituels de discours de célébration, une conférence-débat centrée sur les conditions des femmes : du foyer, dans la vie citoyenne, à la vie économique et politique. Intervenantes principales : Maître Maria RAHARINARIVONIRINA, avocat au Barreau ; Mme Hanitriniala RAFOLISISOA, Présidente de l’UNMDH et Mme Edmondine RAMAROSON, opérateur économique.
Les femmes à Madagascar se posent la question sur leur situation à l’aube du centenaire de la célébration des droits de la Femme.
L’objectif de l’UNMDH, à l’issue de ce débat, est de ressortir des recommandations pertinentes et opérationnelles qu’elle compte mettre en œuvre dans le cadre de ses missions principales, en faveur des droits de la femme.
Panorama sur les intervenantes principales :
Mme Maria Sylvie Raharinivonirina
Avocate Au Barreau de Madagascar (Spécialiste aux Droits des affaires)
Présidente de l’association ACAT Madagascar, L’association Village d’enfants SOS, L’association SISAL
Membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Expert en Droits Humains
Mme Hanitriniala RAFOLISISOA
Juriste en Droit international
Présidente Nationale de l’Union pour la Protection des Droits Humains (UPDH)
Présidente Nationale de l’Union Nationale Malagasy des Droits Humains (UNMDH)
Membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Mme Edmondine RAMAROSON
Opérateur économique du secteur “Tourisme”
Présidente Nationale du Conseil National de la Participation Citoyenne
Vice-présidente de l’association FHORM
Gestionnaire de Formation
Rappelons que la Journée Mondiale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire; elle puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata a lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre; pendant la Révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le suffrage des femmes.
Au début, l’idée d’une Journée Mondiale de la femme s’est fait jour au tournant du XIXe et du XXe siècle, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et des idéologies radicales.
Jeannot RAMAMBAZAFY