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Ce Samedi 27 août 2011, le Président de la Transition malgache, accompagné de son épouse Mialy, a procédé à la remise officielle du nouveau village (« Tanà na ») dénommé « Tolotra » (Don). Situé à Andralanitra, sur les terres de l’association Akamasoa fondée par le Père Pero Opeka, ce village comporte 60 logements à étage mis en location-vente. Le loyer que devra payer les bénéficiaires est de 6.000 ariary (30.000 anciens francs) par mois. Au bout de cinq années ces locataires deviendront les propriétaires. Les travaux ont duré huit mois, de décembre 2010 à ce mois d’août 2011.
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A new village is born
Le montant total de la construction de ces 60 logements s’est élevé à 750 millions d’ariary dont 480 millions de la part du Président de la Transition -et non de la HAT, nuance-, pour les travaux de construction et 250 millions d’ariary émanant de l’association Akamasoa elle-même, pour l’aménagement et la viabilisation du terrain. Les habituels désinformateurs ne tarderont pas pour faire un amalgame de ce don (« Tolotra ») d’Andry Rajoelina. Que voulez-vous : lorsque l’on manque d’arguments et que le seul intérêt repose sur une personne, la désinformation leur semble l’unique arme. Agaçante sur le moment, mais qui ne résistera jamais ni à la vérité ni au temps. C’est comme l’histoire du Premier ministre Camille Vital, soit disant interdit d’entrée aux Etats-Unis. Calomniez, insultez, mentez, il en restera toujours quelque chose.
Le droit à un logement digne fait partie des droits fondamentaux humains. Mais il requiert des devoirs, volet que l'on oublie facilement dans le monde de la politique politicienne
A l’occasion de cette remise officielle de logements sociaux, politique initiée par le Président Tsiranana à travers la Seimad (Société d'exploitation immobilière de Madagascar) mais abandonnée à jamais à partir de la seconde république (abandonné comme le chemin de fer et tant d’autres choses, après des promesses de 20.000 puis 50.000 logements qui ne sont jamais sortis de terre), c’est le Président Andry Rajoelina qui, lui-même, est monté au créneau, pour éclaircir la situation et expliquer (donc communiquer) sa position face à la sortie de crise. Il semble en effet évident que la communication officielle, ces derniers temps s’est subitement essoufflée et son zèle a cessé de pratiquer le « temps réel ». Où est passé l’esprit d’initiative des débuts, lorsque Rolly Mercia n’était pas ministre ? Ce qui a laissé le champ à toutes les supputations et les rumeurs possibles et même impossibles. Rencontre avec les chefs de mission diplomatique, avec les chefs de l’Armée… Tout le monde a dit ce qu’il voulait, en particulier les journalistes. Faute d’informations à la source. Certes, il a initié deux émissions en direct sur la télévision nationale mais ce n’est pas suffisant dans ce monde de bruyants et de furieux. Moralité : être dedans n’est pas la même chose qu’être en dehors du pouvoir. Celui-ci corrompt-il vraiment l’esprit ?... En tout cas, comme l'a dit le Général Fidy, sur TvPlus, le vendredi 26 août, beaucoup d'informations vitales ne parviennent pas aux oreilles et sous les yeux du Président de la Transition. Et çà , c'est grave, docteur...
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Mialy Rajoelina au look très Michaël Jackson. C'est çà la jeunesse ! Toujours à la pointe de l'actu et de la mode actuelle, comme le font tous les jeunes all around the World
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Traduction des déclarations d’Andry Rajoelina à Andralanitra, lors de l’interview ci-dessus
« Une décision doit être prise face à la situation politique qui prévaut actuellement à Madagascar. Il était de mon devoir d’informer les chefs de mission diplomatique sur les désirs réels de la population malgache, concernant la sortie de cette crise. Et j’ai effectué la même démarche auprès des chefs de l’armée malgache auquel je suis en contact permanent pour rechercher les solutions idoines concernant le nœud gordien qui bloque la sortie de crise. Celle-ci repose sur la volonté de tout un chacun et particulièrement de celle des politiciens qui doivent remiser au placard leurs intérêts personnels pour mettre en avant l’intérêt de la population malgache. Je crois que le temps est vraiment venu de faire une mise au point commune avant de prendre des décisions. Il faut que tout le monde se responsabilise, se sente responsable et s’implique dans cette sortie de crise.
Nous sommes dans l’attente de la réponse de la Sadc. Je vous rappelle, ici, que le pouvoir de la Transition, avait, depuis assez longtemps, souhaité que la signature officielle de la feuille de route soit effectuée. Il faut que la Sadc soit plus précise et plus claire pour ce qui est du lieu et de la date de cette signature. Pour le moment donc, nous sommes dans l’expectative. Mais nous devons agir avec prudence face à la rumeur et aux ennemis de l’ordre, à ceux qui ne veulent pas que la crise cesse et qui espèrent qu’un cataclysme social voire qu’un coup d’état ait lieu. Cela provient de la part de certains politiciens et le pouvoir de transition ne peut l’accepter et prendra les mesures nécessaires pour que cela ne puisse advenir.
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Vous avez eu l’occasion de le constater : le pouvoir s’efforce d’améliorer les listes électorales afin que l’électorat aille aux urnes le plus vite possible. Mais vous constaterez également qu’il existe certains politiciens, certaines entités qui gesticulent et brassent beaucoup d’air dans tous les sens pour tenter de prolonger cette période transitoire. Pour notre part, nous voulons que cette transition s’achève as soon as possible, le plus vite possible. Pour le moment, aucune décision n’a encore été prise. Nous attendons le 31 août qui vient, c’est-à -dire mercredi ».
Dossier et Traduction de Jeannot RAMAMBAZAFY – 27 août 2011