Bloco Malagasy à Recife
C’est le 10 juillet 2014, que la Bloco Malagasy de l’Ong Bel Avenir est arrivée à Rio de Janeiro. Ce, après une semaine passée à Recife (nord-est du Brésil). Semaine ô combien chargée en rencontres et en succès diffusés par des dizaines de medias locales. Plus de 5.000 personnes ont assisté aux prestations du groupe. Ells ont toutes été épatés par la qualité du spectacle des jeunes percussionnistes malgaches.
Après cette entrée en matière, si l’on peut dire, le groupe de percussions afro-brésilien de la ville de Toliara est plus que prêt à participer, ce samedi 12 juillet, au “Fifa Fan Fest” célébré dans le quartier de Copacabana. Ce, avant le match opposant le Brésil et les Pays-Bas pour décrocher la 3ème place du classement final.
Le dimanche 13 juillet 2014, alors que le monde entier sera tourné vers le Brésil, la Bloco Malagasy participera également à la grande fête organisée pour la finale du mondial 2014 à Rio de Janeiro, au moment où les rues seront envahies par des millions de personnes.
Rappelons que les filles de la Bloco Malagasy, qui ont reçu formation artistique au Centre d´Art et Musique de l´ONG Bel Avenir, sont en majorité issues de zones défavorisées de Toliarar (sud-est de Madagascar). Ells ont ont largement surpassé les attentes des institutions hôtes et du public brésilien lors de leurs prestations. Ce, grâce à leur talent, leur énergie et leurs sourires.
Elles tiennent le rôle d'ambassadrices de leur pays, Madagascar, en se produisant au sein d'organisations telles que l'Alliance Française, l'Institut Cervantes, le Musée Paço do Frevo, the Fundaçao Joaquin Nabuco qui mettent en avant la culture en faveur des échanges et des débats.
Après les célébrations à Rio de Janeiro, les artistes du groupe Bloco Malagasy continueront de faire résonner leurs tambours dans les villes de Salvador de Bahia et Sao Paulo, où d'autres rencontres et échanges avec des groupes de batucada les attendant et les accueilleront certainement à bras ouverts. Rappelons que Salvador et Bahia était le port de débarquement des esclaves arrachées de leur Afrique natale et meme de Madagascar. En effet, il y existe des Brésiliens descendants d’esclaves droits issus de la Grande île de l’océan Indien.
Ong Bel avenir/www.madagate.com