Patrick Ramiaramanana, Premier Adjoint de la Mairesse Lalao Ravalomanana et Roberto Romero, Vice-Président de la Région Ile-de-France en charge des relations internationales et européennes
Il faut reconnaître à la mairesse Lalao Ravalomanana, le fait de ne pas avoir fait de tam-tam concernant les récentes inaugurations de son revenant de Premier adjoint, Patrick Ramiaramanana. Pour rappel, celui-ci a été PDS avant d’être Maire d’Antananarivo, de 2003 à 2007.
Ainsi, le 3 novembre 2015, Patrick Ramiaramanana a procédé à deux inaugurations de réalisations. La première, dans la Haute-ville. Il s'agit de la résidence du maire, le Pasteur Richard Andriamanjato, durant la Première République. Elle est sise à Ambatomasina Andohalo et entre dans le cadre du "Projet de la réhabilitation de la résidence des Maires". La seconde, en partenariat avec l’Ong East Madagascar, entre dans le cadre du projet "Appui à la maîtrise d'ouvrage et à la réalisation d'infrastructure eau-assainissement-déchets de la CUA".
Ces plans devraient être appliqués à Madagascar
Les inaugurations de Patrick Ramiaramanana et de Roberto Romero s'inscrivent tout simplement dans l’application stricto sensu de la continuité de l’Etat, et il n’y a pas lieu de pavoiser.
Jusqu'à présent, le grand défaut des dirigeants malgaches, à tous les niveaux, élus ou nommés et ce manque de transparence en matière de données chiffrées, surtout les financements. Comme s’ils voulaient faire croire que l’argent de ces réalisations sortait directement de leurs poches ou de la caisse de leur parti politique. C’est de la pure infantilisation du peuple, à l’heure de l’Internet et de l’information en temps réel. Par ailleurs, quand comprendront-ils enfin que toutes les entités du monde, de la Banque mondiale à la Région île-de-France, en passant par l’UE, l’OIF, les Nations-Unies; l'Elysée, la Maison-Blanche…?
Le site des données ouvertes de la Banque mondiale. Les dirigeants de ce régime Hvm sont de plus en plus ridicules en cachant ce qu’on peut avoir et savoir en un coup de clic. Cela renforce l’idée de menteurs et d’incompétents que l’opinion publique se fait d’eux
Et, par exemple, la Banque mondiale a même ouvert un site de données ouvertes avec « objectif de rendre les données de la Banque mondiale faciles à trouver, à télécharger et à exploiter. Toutes les données qu'il contient peuvent être utilisées gratuitement ». Les journalistes malgaches ont tout intérêt à pratiquer cette transparence, pour éviter d’être taxés de porte-parole des politiciens avec des abrégés d’évènements mettant en valeur ces politiciens. Il faut vivre avec son temps les gars afin d’améliorer la qualité de vos articles. C’est la crédibilité des journalistes malgaches qui en en jeu. Et pas la peine d’être formés par qui que ce soit. C’est cela la différence entre les journalistes professionnels et les blogueurs et autres « forumistes » qui n’écrivent qu’en rapport à eux-mêmes, à leurs idées pré-conçues sinon arrêtées, et même à leur fanatisme vis-à -vis d’un personnage donné. C'est là que commence la malhonnêteté intellectuelle prise, hélas, au comptant et déformée à souhait pour le simple plaisir de démontrer ses limites... intellectuelles.
Cela dit, concernant donc les inaugurations de Premier adjoint Patrick Ramiaramanana et du Vice-Président Roberto Romero de ce 3 novembre 2015, ci-après les données de la coopération CUA/Région île-de-France avec les dates de lancement et, surtout, leurs coûts totaux.
Jeannot Ramambazafy – 5 novembre 2015