Jeannot Ramambazafy avec Melky, Princio, Fidy (TGC), Sareraka et Tence Mena
Andry Rajoelina, l'ami des artistes, Augustin Andriamananoro et Christine Razanamahasoa
Il y a un fait intangible, immuable: Andry Rajoelina est l’ami des artistes, étant artiste lui-même. Et être artiste c’est être imaginatif, créatif, innovant. Etre artiste, ce n’est pas utiliser les idées des autres ou les plagier mais c’est faire sortir de son cerveau quelque chose de concret pour l’intérêt du grand nombre et non pour assouvir des désirs personnels. Etre artiste, c’est travailler pour les autres et vivre comme si on devait mourir demain. Enfin, le nom des artistes, des vrais, traverse l’espace et le temps.
A cet instant précis, personne ne connaissait Hery Rajaonarimampianina, obscur personnage qui comptait l'argent des autres. Et, une fois élu président de la république -grâce au mouvement populaire mené par Andry Rajoelina- il continue à le faire mais en gardant le maximum de pourcentage sur le dos de la nation malgache toute entière, en mentant effrontément (ICI ses arguments attrape-couillons durant la campagne 2013). C'est insulter l'étudiant de 18 ans que j'étais en 1972, et qui a lutté au côté d'amis morts pour rien le 13 mai de cette année. Hery Rajaonarimampianina a fait régresser Madagascar de 40 ans, dans pratiquement tous les domaines, n'ayant aucune vision à long terme
Le Malgache étant ce qu’il est -riche de tout sauf de perspectives à long terme- les souvenirs s’estompent de sa mémoire car on lui a inculqué la manière de penser avec le ventre, grâce à un gommage systématique de son Histoire. Actuellement, celle-ci a débuté il y a exactement deux ans, avec l’avènement du candidat de substitution n°3, Hery Rajaonarimampianina. Cela, ni le temps ni personne ne pourra jamais l’effacer (ICI). A présent, il est tout seul à la barre mais ne sait même pas où diriger le navire Madagasikara. Car c’était avec force et conviction qu’il a déclaré être un technicien et non un politicien et qu’il n’avait aucun parti. Jean Eric Rakotoarisoa, en son temps, avait dénoncé cette aberration. Mais celui-ici, une fois président de la HCC est devenu amnésique. Heureusement que les archives historiques sont là (ICI).
Jeannot Ramambazafy et le Député Pault Bert Rahasimanana
Or, deux années durant, Hery Rajaonarimampianina a maintes fois violé la constitution pour se créer un parti, le Hvm. Actuellement, avec des sénateurs en majorité Hvm, il croit dur comme fer qu’il y aura une stabilité politique à Madagascar. Laissons-le à ses illusions… Il n’aura jamais l’âme d’un artiste et ne sera jamais un homme d’Etat.
Tonton Pah et Dah'Mama en première ligne
Pour en revenir aux artistes, Andry Rajoelina a réussi le pari de leur offrir un Coliséum (ICI). Car ce haut lieu de la culture ne lui appartient pas mais appartient bel et bien au peuple et aux artistes. Et comme d’habitude, ce sont ceux qui n’ont rien fait qui sont les plus rapides à critiquer, ne sachant pas quoi faire de leur minable vie. Oublié aussi le fait que c’est Andry Rajoelina qui a réussi à faire renaître de ses cendres l’Hôtel de ville d’Antananarivo. Et tout le monde semble oublier que, lors de son inauguration, Marc Ravalomanana a interdit tous les membres du gouvernement, de venir y assister. Or, tous les représentants de la Communauté internationale à Madagascar étaient présents. Qui, à présent, est maire de la capitale malgache? L’épouse inefficace de Marc Ravalomanana dont les crimes ont été effacés par le miracle d’une amnistie de façade. Une épée de Damoclès de Hery Rajaonarimampianina sur la tête de celui qui a voulu faire de Madagascar une propriété privée à travers l’empire Tiko (ICI Tikoland). Cela ne peut être oublié.
Je m’égare du sujet principal, diriez-vous. Ben non. Lors des campagnes électorales de 2013, les artistes ont largement contribué à garantir l’élection du candidat n°3. Mais, du 25 janvier 2014 au 25 janvier 2016, une fois président de la république, il les a ignorés, préférant « convaincre » à coups de « magic suitcases » toute une armée de novices sans notion de patriotisme aucun. N’ayant qu’un but: s’enrichir le plus vite possible grâce à Hery Rajaonarimampianina, quitte à vendre son âme au diable.
Mais les artistes, les vrais, ne raisonnent jamais comme çà . Porteurs eux-mêmes d’une idéologie, les sont fidèles à leurs principes. J’en ai rencontré quelques-uns, le samedi 23 janvier 2016, à la Résidence d’Andry Rajoelina, le président d’une transition d’union nationale, lors d'un "Cocktail dînatoire de l'Amitié". Ce qui signifie que tous les grands partis politiques y ont participé. Voici ces artistes dont les messages traverseront aussi l’espace et le temps. Même après cette ère criminalisante de Rajaonarimampianina. Car il faut bien mourir un jour. Politiquement ou physiquement. Essayer de les diviser (pour mieux régner) sera vain comme on le lit dans l'Ecclésiaste ("zava(poana").
Enfin, à mon sens personnel (et artistique), la bonne gouvernance, c’est espérer le meilleur tout en envisageant le pire. Avec le régime Rajaonarimampianina c’est commettre le pire en espérant le meilleur. Il y a donc problème…
Ces Dames de la côte
Melky, Princio, Rossy, Samoela, Dah'Mama, Fidy, Joséphine, Anyah (Député de Madagascar)
Rossy, Tsiliva, Dah'Mama, Fidy
Sareraka
Rossy Family
Fidy, Jaojoby et Jerry Marcoss (extrême-droite)
Dah'Mama new look
Le résultat (photo suivante): Tence Mena !
Jeannot Ramambazafy (artiste aussi ici) – 25 janvier 2016