Décidément, jusqu’au bout il aura fait parler de lui de manière la plus négative possible que ce soit. Concernant le décès et les obsèques de la Directrice générale du quotidien Midi Madagasikara, son faux bond ne peut se justifier en aucun cas, et par aucune excuse (à moins d’être à l’article de la mort. Oui, c’est cynique mais c’est contexte…), surtout qu’il est censé être ministre de tutelle de la profession journalistique à Madagascar. Je parle, ici, de Rolly Mercia de son vrai nom Harry Laurent Rahajason qui a commencé ce métier de journaliste, qu’il a avili à mort, à Midi Madagasikara au début des années 1980, en signant ses articles sous ce nom. Heureusement que les archives existent pour prouver cela.
Par la suite, écrivant aussi sous le nom de Rolly Mercia (surnom hérité à Maevatanà na, une autre histoire) pour Madagascar Tribune, créé en 1988, il a dû faire un choix. C’est dire sa propension originelle à bouffer à tous les râteliers. Quoi je suis méchant !? Je fais du harcèlement !? Non, amis lecteurs, le ministre c’est lui et pas moi et je suis omniprésent même si on ne me voit pas : c’est lui, ministre de tutelle, qui se met dans le pétrin à longueur de semaines depuis qu’il a été repêché par Hery Rajaonarimampianina, en avril 2017, après avoir pleuré comme une madeleine lorsqu’il a été limogé comme un malpropre en 2014. C’est lui qui approvisionne d’encre les stylos qui finiront par le couler comme un Titanic sans Rose… Il n’aura qu’à s’en prendre à lui-même s’il vieillira esseulé, oublié de tous.
Depuis plus de trente ans, le monde journalistique sait que celle que l’on appelait affectueusement « Madame Fafah », était en bonne relation avec tout le monde, dans tous les domaines de la société, depuis que Midi Madagasikara existe, c’est-à -dire depuis le président Didier Ratsiraka, en 1982. Aussi, le premier représentant de l’État qui aurait dû se manifester impérativement, dès l’annonce du décès de la sœur aînée de Fredy (pas de panique, on se connaît), c’est lui et non un représentant. Aussi, même Hery Rajaonarimampianina, président de la république, ne s’est pas empêché de faire une remarque à propos de « l’absence de Rolly », quelques-uns de son premier cercle lui ayant communiqué l’information : « Ce n’est tout de même pas à moi aussi d’ordonner ce qu’il faut faire ou ne pas faire dans telle ou telle circonstance tout de même ». C’est une traduction libre mais c’est la vraie signification de sa remarque, au soir des obsèques, le samedi 5 mai 2019. Ici encore : « Ny Malagasy, tsy miady amam-paty »…
Heureusement que l’honneur du régime Hvm est sauf et sauvé par Jean Max Rakotomamonjy, président de l’Assemblée nationale, et Rivo Rakotovao, Président du Sénat. Ils étaient côte à côté à la cathédrale Fjkm Analakely. Mais était aussi président, le ministre du Tourisme, Roland Ratsiraka, et son épouse. Nous avons réalisé une vidéo pour la postérité, en ce lieu. Quant à l’inhumation à Manjaka Ilafy, j’ai pris de la décision que c’était du domaine de la stricte intimité. Que Madame Fafah repose en paix.
« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place ». (Jean 14 : 1 – 2). Il s’agit d'une des bases de l’homélie faite par le Révérend Dina Razaf, durant l’office religieux célébré à la cathédrale FJKM Analakely. Photos qui immortalisent ce moment de prière à la gloire de Dieu et pour le repos de l'âme de Juliana Faralalao Andriambelo Rajaofera. Clichés photojournalistiques prouvant que la mort, dans un sens, réunit dans une communion de l'Esprit Sain.
Jeannot Ramambazafy – Harilala Randrianarison
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