C’est parti et c’est le thème choisi pour cet évènement qui est très couru des Antananariviens. Hormis le textuel, le charme vient et émane aussi de la cheville ouvrière de cette Grande Braderie longtemps plagiée mais jamais égalée
Il s’agit de Harilala Ramanantsoa qui possède une créativité sans bornes et une méthode d’organisation infaillible. Elle est vraiment celle qui possède une main de fer dans un gant de velours. D’où notre coup de cœur. Nous avons donc le plaisir de vous la présenter en photos inédites, comme une star du show business.
La 25ème édition de la Grande Braderie de Madagascar a lieu du 20 au 24 juin 2007, toujours au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. Hormis les 200 participants -dont dont 95 % sont des exposants fidèles à la Grande Braderie- et la réduction minimum effective de 15% sur tous les produits, véritable marque déposée de Madavision, cette seconde édition pour cette année 2007, apporte son lot d’innovation et de créativité. Ce, pour démontrer que, même institutionnalisée, la Grande Braderie de Madagascar ne tombera jamais dans le piège de la routine.
La 25ème édition de la Grande Braderie de Madagascar a lieu du 20 au 24 juin 2007, toujours au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. Hormis les 200 participants -dont dont 95 % sont des exposants fidèles à la Grande Braderie- et la réduction minimum effective de 15% sur tous les produits, véritable marque déposée de Madavision, cette seconde édition pour cette année 2007, apporte son lot d’innovation et de créativité. Ce, pour démontrer que, même institutionnalisée, la Grande Braderie de Madagascar ne tombera jamais dans le piège de la routine.
Quelques jours avant chaque édition de La Grande Braderie, un petit déjeuner de presse est organisé pour que le grand public soit sans cesse au courant
Après la presse, séance de questions-réponses face aux participants. Harilala est toujours au côté de Jao, son mari, et de Tahiry sa sœur
Ainsi, Madavision frappe très fort en suivant la tendance mondialisée du phénomène des soldes. Comme il s’agit d’une grande première, des explications claires s’imposent. La Grande Braderie étant un évènement à Madagascar, pays francophone, l’exemple pris est, ici, la France où les soldes font l’objet d’une loi spécifique. Par définition, « les soldes ont pour vocation d’écouler des produits à l’aide de baisses de prix, pour renouveler un stock. La réduction des prix doit être clairement annoncée et mise en évidence par rapport au prix de référence ». Comme il s’agit d’évènements régis par la loi, les textes français sont limpides : « Les soldes sont l'unique moment où les vendeurs sont autorisés à vendre à perte leurs produits. Toutefois, ces réductions ne les dispensent pas d'assumer toutes les garanties liées aux produits. En cas de vice caché, le vendeur est ainsi tenu de remplacer l'article ou de le rembourser. En cas de non-respect de ces conditions, les personnes physiques ou morales responsables peuvent voir s'infliger une amende comprise entre 1.500 et 18.0000 euros, ainsi que de l'emprisonnement ». Dans ce contexte, MadaVision est moins rigide mais leurs contrôleurs de prix ont déjà commencé la vérification dans les boutiques des prix des marchandises qui sont présentées. Et, lors de l’évènement, les contrevenants verront leurs stand fermés.
Cette jeune dame a réellement de la classe et du goût
En France, Les soldes ont lieu deux fois par an (hiver et été), durant une durée maximale de six semaines pour chaque période. Et c’est une véritable frénésie qui s’empare des gens qui attendent dès 4h du matin l’ouverture des magasins à ces grands moments de consommation qui apparaissent comme un événement cyclique très apprécié des français qui affluent dans les magasins, cherchant les « bonnes affaires ». Concernant les consommateurs, une étude a révélé que pour 79% d'entre eux, soldes riment avec économie d'argent. Dans 53% des cas, il s'agit aussi d'un plaisir puisque deux semaines durant, les vendeurs réduisent leurs marges pour se rapprocher de ce que les consommateurs considèrent comme le « juste prix ». Aussi, pour 31% des jeunes, cette période permet de « coller à la mode » tandis que les consommateurs plus âgés en profitent pour réaliser des achats plus luxueux et de meilleure qualité (16,2%). De manière générale, on assimile les soldes à une hausse simultanée de la qualité et des quantités consommées.
De la classe jusque dans ses gestes
Harilala est très sollicitée et son téléphone ne cesse de sonner
Pour vous donner des chiffres, quant aux consommateurs, il faut savoir, qu’en 2006 en France, si auparavant les soldes correspondaient à une logique saisonnière et étaient essentiellement destinées au secteur de l'habillement, il est apparu que les postes de consommation concernés par la baisse des prix se sont élargis. Certes, 70% des individus ont toujours concentré leurs achats dans les textiles et les chaussures, mais ils étaient 42% à être aussi intéressés par l'électroménager et 40% par le matériel électronique. On peut alors comprendre que les périodes de soldes profitent désormais à des nouveaux produits dont le développement a permis une plus grande accessibilité. Et c’est pour cela que les soldes attirent des millions de personnes dans les magasins et, par synergie, stimulent ainsi la consommation. Oui, le client est roi mais ce phénomène de société profite aussi aux commerçants.
En France, 57% des commerçants interrogés se sont estimés satisfaits ou très satisfaits du résultats des soldes d'été 2006. Une grande majorité de commerçants (58%) a enregistré une augmentation significative de son chiffre d'affaires (entre 10% et 30%) sur la période des soldes, par rapport à un mois d'activité « normale ». Cependant, il faut admettre que, de nos jours, les soldes en France sont très concurrencées par Internet, avec des prix réduits toute l'année et l'explosion des ventes en ligne. Adieu le charme et l’atmosphère des emplettes et des papotages, bref, des relations humaines même ?
A Madagascar, seulement 10% de la population a accès au web, et encore, l’achat en ligne généralisé, non seulement ne le sera qu’après un quart de siècle, mais en plus, cela ne fait pas partie de la culture malgache que d’acheter des produits virtuels, qu’on ne peut pas « essayer » physiquement. MadaVision a compris depuis le début en créant La Grande Braderie qui matérialise le charme des emplettes à la portée de tous et de toutes les bourses. Ici, contrairement à l’a priori, il ne s’agit pas de déstockage de la part des commerçants mais d’une occasion donnée aux consommateurs malgaches d’acquérir des nouveautés à un prix défiant toute concurrence. Dans ce contexte, puisque la durée ne dépasse pas cinq jours, le premier venu est le premier servi. Mais tout le monde peut aussi prendre le temps de choisir d’autres produits, de les comparer et de trouver la « bonne occase » qui convient à tout un chacun, selon son budget.
Après une étude sérieuse, MadaVision a pu découvrir que, depuis quelques années, les consommateurs malgaches, en majorité, mettent de côté, chaque année, un budget « spécial Grande Braderie ». Et, dans le contexte expliqué précédemment, la grande tombola de cette 25ème édition portera sur un tirage des dix lots suivants :
1er lot : un chèque de 4.000.000 Ariary
2ème lot : une X-BOX
4ème lot : Une Play Station 2
5ème lot : Un téléviseur couleur
6ème lot : un téléphone portable dernier cri
Du 7ème au 10ème lot : Un pack ORANGE
Dans un souci de donner une chance égale au plus grand nombre, le prix du ticket de participation à cette tombola est de 2.000 Ar (5.000 Ar auparavant). Stimuler la consommation, écouler le maximum de produits de qualité à moindre prix : voilà le nouveau défi de MadaVision, du 20 au 24 juin 2007, à la veille de la fête de l’Indépendance.
Rappelons que, côté animation, il y a des défilés de mode, des espaces réservés aux enfants, des concours de jeux vidéo. Enfin, le sponsor officiel de cet évènement tant attendu demeure Orange Madagascar.
Harilala n’hésite pas à porter élégamment les couleurs du sponsor officiel. Madagate.com également
L’ami photographe Herimanda de Madagascar Tribune a sans doute été ému. D’où le « flou artistique » de cette photo de moi et Harilala. Pour la pose et la postérité
Jeannot Ramambazafy
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