Habitation ravagée par l'érosion et la montée des eaux
Situation de Morondava, souligné en rouge, à gauche, au bord du canal de Mozambique
Développement parlant, la non reconnaissance de la Communauté internationale n’affecte pas les grands projets de développement. Et c’est là la grosse erreur de part et d’autre. Des entités comme l’Agence française de développement ou AFD « partenarise » avec les nations et non les dirigeants, quoi qu’il arrive. Ce, en raison de la continuité de l’Etat. Les Gtt, les pro-Ravalomanana et les trois « mouvances » démontrent par leurs actions néfastes et leur capacité de nuisance qu’il voue un culte sans borne pour un seul homme : Marc Ravalomanana. Pour eux, aucun autre être humain ne serait capable de faire naître des projets pour le développement de Madagascar.
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En attendant le retour à un nouvel ordre constitutionnel qui se fera par l’élection de dirigeants élus au suffrage universel, l’AFD a fait confiance au pouvoir de transition présidé par Andry Rajoelina. Il est certain que la résurrection de l’Hôtel de ville d’Antananarivo, en deux ans, aura été un facteur fort de déblocage des fonds. Ainsi, l’AFD a décidé de financer deux grands projets à Morondava, dans le moyen-ouest de la Grande île de l’océan Indien. Ainsi, ce samedi 25 septembre 2010, le Président de la Transition, Andry Nirina Rajoelina a effectué une descente sur le terrain pour constater de visu l’avancement des travaux de protection d’une partie du littoral de Morondava. Notons que l’appel d’offres concernant cette portion de littoral avait été lancé en septembre 2009.
Cette vue aérienne montre les traces de l'avancée inexorable de la mer sur la terre
Ces travaux, d’un montant de 2.068.533.740 Euros (6.227.463.763 Ariary) ont été confiés à l’entreprise Colas, avec comme maître d’œuvre la Sogreah-Someah.. Ces travaux consistent en la protection d’une partie du littoral de Morondava sur un linéaire de 170 m  et les travaux de réhabilitation de la route d’accès au port et à la pointe de Nosy Kely ainsi que de la voie desserte de la zone touristique de Morondava.
Piste de sable menant vers Nosy kely, un vrai paradis pour touristes
L’autre projet, d’un montant de 899.409,27 Euros (2.707.707.609 Ariary) concerne les travaux de réhabilitation de la route d’accès au port et de la voie de desserte de la zone touristique de Morondava. Ils ont également été confiés aux entreprises citées plus haut. Tous ces travaux sont prévus être achevés vers la fin de cette année 2010. Rappelons qu’ils permettront de protéger le littoral de Morondava et de réduire les risques d’érosion pendant une durée d’une trentaine d’années environ. Car il est mondialement connu que les habitants de la ville de Morondava, dans la région Menabe, vivent en permanence sous la menace d’érosion de leur  littoral et d’inondation. Surtout en période cyclonique.
Jeannot RAMAMBAZAFY - 25 septembre 2010