Franchement, je ne savais pas que ce titre existait à Madagascar. Heureusement qu’Hanitrarivo est là . Et elle l’a bien mérité pour tout le travail artistique qu’elle a effectué depuis plus de deux décennies.
Hanitrarivo, attendant le grand moment (Photo: MCP)
Il faut aussi avouer que l’actuelle ministre de la Culture et du Patrimoine, Elia Ravelomanantsoa en a un peu marre de décorations décernées toujours à titre posthume. C’était le lundi 7 mai 2012 au « Antshow », en stricte intimité.
Moment solennel (Photo: MCP)
Et c'est la joie non dissimulée (Photo: MCP)
Hanitrarivo ? Ben, même si on ne se voit pas souvent ces derniers temps, on reste en contact « zen ». Cela émane des esprits bien malagasy et ne s’explique pas. C’est irrationnel. Mais, avec le recul, j’ai écrit des tas d’articles sur elle. C’est fou. En voici des exemples.
De gauche à droite: l'actuelle ministre de la Culture et du Patrimoine, Elia Ravelomanantsoa; le Commandeur Hanitrarivo Rasoanaivo ("toa lasam-borona"), arborant sa décoration pas du tout usurpée; Mireille Rakotomalala, ancienne ministre de la Culture (Photo: MCP)
Et félicitations à Hanitrarivo (c’est mieux de l’appeler ainsi pour ne pas confondre avec Hanitra Ranaivo, une autre grande dame de la musique malgache).
CLIQUEZ ICI POUR RELIRE UN DE MES ARTICLES SUR HANITRA, EN NORVEGE CELUI-LA…
Â
C'était lors de la réouverture de « LE BUS » Antanimena. Comme le temps file à la vitesse d'une Comète. Les racines de la musique « Trad », version Hanitra Rasoanaivo qui a prouvé notre parenté avec les peuples de Java et de Bornéo : les Sarawaks
Â
Hanitrarivo préparant la pièce « Epilogue d’une trottoire », du mahorais Alain Kamal Martial, qui a été présentée au théâtre « Les Cellules de La Chartreuse », à Villeneuve Lez Avignon, le vendredi 23 novembre 2007. Il s’agit du fruit d’un travail de laboratoire de sons et de paroles auquel a participé Hanitrarivo.
Toujours aussi mystique que mystérieuse. Mais, effectivement, notre mot d’ordre commun n’a pas changé d’un iota : bien faire et laisser braire.Pour laisser quelque chose de concrètement positif à la postérité.
Jeannot RAMAMBAZAFY – 9 mai 2012