Jean-Claude de l'Estrac, Secrétaire général de la COI
Communique de presse
La COI préconise 4 mesures phares pour doper les échanges commerciaux inter-îles et renforcer la sécurité alimentaire de la région
L’atelier « Comment faciliter et développer les échanges intra régionaux »qui s’est tenu du 20 au 23 novembre 2012 au siège de la COI, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a permis d’identifier quatre actions prioritaires à développer dans les cinq ans à venir :
-
Impulser la préférence régionale, l’entrepreneuriat, la normalisation et la certification des entreprises ; promouvoir le secteur agricole ;
-
Partager l’expertise existante au niveau régional en matière de normes ;
-
Sécuriser les investissements au sein de la COI, en facilitant la mise en place de la plateforme régionale des centres d’arbitrage ;
-
Mettre en place et coordonner un système d’information centralisé rassemblant et diffusant les données nécessaires aux opérateurs économiques des Etats membres de la COI.
Cette dernière mesure a été particulièrement soulignée par Jean Claude de l’Estrac, le Secrétaire général de la COI, dans son discours de clôture : « La première chose à échanger, c’est l’information. Celui qui possède l’information a un avantage sur les autres ».
La vingtaine de participants -des hauts représentants du secteur public, du secteur privé et de la société civile des Etats membres de la COI, mais aussi des responsables de l’OIF et de l’OMC- ont au cours de ces quatre jours alimenté la réflexion sur l’essor des échanges commerciaux indianocéaniques.
La conquête des marchés régionaux et internationaux passe par la construction d’un espace économique et commercial consolidé, harmonisé et structuré. Le commerce inter-îles ne représente actuellement que 5% du commerce global des pays de la COI.
Le Secrétaire général, Jean Claude de l’Estrac, a conclu sur le potentiel de progression énorme des échanges dans l’espace COI, en pointant les atouts de la région, carrefour entre l’Asie et l’Afrique : « Le potentiel humain reste sous-exploité, alors que nous nous situons sur l’axe Afrique-Asie, à l’intersection de ces deux pôles de développement majeurs. Notre situation est idéale. La diversité est dans les gênes de l’Indianocéanie, mettons-la en avant pour révolutionner la région. Nous avons besoin de leaders comme vous ! La réflexion menée ces derniers jours est enrichissante et elle nous sera utile ».
Commission de l'Océan Indien-Communication