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Albert Rakoto Ratsimamanga. Son héritage savamment remis en exergue

Le couple Suzanne et Albert Rakoto Ratsimamanga dans les années 1960

Cet héritage n’est autre que l'IMRA (Institut malagasy de recherches appliquées), devenu Fondation Albert et Suzanne Rakoto Ratsimamanga, reconnue d'utilité publique. Pourquoi ce devoir de mémoire en ce 16 mai, 1377 jour de cette année bissextile 2020 ? Pourquoi pas ? Surtout avec cette mauvaise foi de l’Occident à coloniser, toujours et encore coloniser, quelle que soit la forme. Saviez-vous, par exemple, que le 16 mai 1916, la France et le Royaume-Uni ont signé les accords Sykes-Picot sur le partage des colonies turques du Proche-Orient. C’est à partir de cela qu’est né le nationalisme arabe et islamiste. Faut-il s’étonner si, un siècle plus tard, cette velléité de tout coloniser a abouti à des actes terroristes sanglants à travers les cinq continents ? Certes, ils n’ont aucune excuse mais il y a une raison à tout. Passons.

Madagascar, à travers son jeune président, sous les feux des projecteurs de l'actualité mondiale en ce mois de mai 2020

Avec le Tambavy Covid-Organics ou CVO qui a démontré au monde entier que le Président Andry Rajoelina est un vrai patriote, j’ai trouvé judicieux de parler du fondateur de l’entité qui, en grande partie, a permis à Madagascar d'être sous les feux des projecteurs de l'actualité mondiale. Il s’agit de l'IMRA, fondé en 1957 par un certain Albert Rakoto Ratsimamanga que j’ai connu très jeune déjà.

Le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga et Jeannot Ramambazafy, en septembre 2001. Une semaine avant son décès. Voilà un cliché qui ne me rajeunit pas du tout, mais alors pas du tout... Mais j'ai eu la chance et l'insigne honneur d'avoir connu le Professeur depuis mon enfance. Il était aussi poète et violoniste à ses heures

A Paris, alors qu’il était ambassadeur de Madagascar pour la France, Monsieur Rakoto Ratsimamanga m’a pris en aparté, moi encore petit garçon, pour me confier: «Tu sais mon petit, il n’y a pas plus hypocrite que le Français. Mais si tu maîtrises sa langue et sa culture, il aura du respect pour toi». Pourquoi a-t-il dit ce secret de Polichinelle à moi ? Quoi qu’il en soit, le français est ma langue maternelle et la culture française, je la connais du bout des doigts, ayant été à l’école de «nos ancêtres les Gaulois» d’avant mai 1972. Et non, contrairement à des idiots -comme Fleury Rakotomalala qui ne perd rien pour attendre, là-bas en France d’où il déverse ses délires d’homme raté, fini, planqué, de con fini-, je n’ai pas la nationalité française.

J’aurai pu, je peux l’avoir cette nationalité tant convoitée par certains, mais avec un président comme Emmanuel Macron, je préfère rester Malagasy à Madagascar qui est un véritable paradis que des intérêts financiers personnels veulent faire en sorte que ce soit éternellement un enfer de toutes les pauvretés pour les «autochtones». Le colonel Richard Ratsimandrava n’a pas été assassiné pour rien le 11 février 1975... Et des traîtres à leur patrie, il y en aura, hélas, toujours, perpétuant la malédiction originelle de Judas Iscariote, bien que sachant l’horrible fin qu’ils connaîtront tous, tôt ou tard.

Un exemple très récent "d'insouciance" au sommet de l’État. Pour être poli...

Cela dit, Madagascar a bien eu ses héros, ignoré de l’actuelle génération de Malagasy que j’invite à très vite à s’intéresser à l’Histoire de leur pays commun. Mais après mai 1972, ce sont les zéros qui sont montés en puissance, accaparant tous les postes clés par leur incompétence qui a fini par faire de la Grande ile de l’océan Indien, le 63è pays le plus pauvre (d’esprit) du monde. Et il apparaît que cela continue... Heureusement qu’un certain Albert Rakoto Ratsimanga, donc, a existé. Voici son histoire.

Le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga est décédé le 16 septembre 2001 à 94 ans. La commémoration de son centenaire aurait dû courir du 28 décembre 2007 au 31 décembre 2008. Mais pour les raisons que l'on sait, elle a été interrompue, ayant déjà débuté le 27 juillet 2007. Elle a été reportée pour 2011 et 2012 et la clôture de ce centenaire a eu lieu le vendredi 23 novembre 2012 à Avarabohitra Itaosy. A cette occasion, l'IMRA (Institut malagasy de recherches appliquées) est devenu Fondation Albert et Suzanne Rakoto Ratsimamanga, reconnue d'utilité publique (cf. Conseil de gouvernement du 2 octobre 2012). Rien à voir avec la fantasmagorique «fondation Marc Ravalomanana» qui espérait soutirer des fonds auprès des Grands de ce monde.

Albert et Suzanne Ratsimamanga : un couple épanoui

Eh oui, ce cher Albert et cette charmante Suzanne méritaient bien çà et plus encore. En effet, depuis le retour de l'Indépendance de Madagascar, ils sont bien les seuls Malagasy à avoir laissé un héritage «solide» pour la postérité et reconnu dans le monde entier. Pour ma part, voici l'éternel hommage (et éternel hommage) que je laisse à la postérité, en l'honneur de cette illustrissime personnalité qui a rehaussé très haut le prestige des tradipraticiens et scientifiques de la Grande île de l'océan Indien. Pour lui, les deux disciplines se complètent.

Albert enfant...

Né à Tananarive le 28 décembre 1907, Albert Rakoto Ratsimamanga appartient à la très haute noblesse merina des Andriamasinavalona. Son grand-père, fut oncle et ministre de Ranavalona III, la dernière reine de Madagascar.



Soupçonné par les Français d’avoir encouragé en secret l’insurrection des Menalamba (Toges Rouges), en 1896, le Prince Ratsimamanga fut condamné à mort par un tribunal militaire et fusillé lors de l’arrivée du Général Joseph Simon Gallieni, le maître de la politique du «diviser pour régner» qui a créé l’antagonisme Hauts plateaux-Côtiers qui n’existait pas avant la colonisation.


Le jeune Albert, au terme de sa formation à l’École de Médecine de Tananarive, devient médecin de l’Assistance Médicale Indigène (AMI). Puis il alla à Paris où, il obtint, par une autorisation exceptionnelle, le pouvoir de devenir docteur en médecine puis docteur es sciences et diplômé de l’Institut de Médecine Exotique.



Membres fondateurs de l’AEOM, en 1935. De gauche à droite, au 1er rang : Félix Andriamanana, M. Andriambelo. Au 2e rang : Prosper Rajaobelina, «Rakoto» (célèbre marqueteur d’Ambositra), Ranarison, Pierre Razafy Andriamihaingo, Raherivelo Ramamonjy. Au 3e rang : Albert Rakoto Ratsimamanga (*), Bertrand Rajaofera, Ramahefy (importateur de plantes médicinales), Harison Razanajao (American Photo, Paris, 1935)

Durant ses années d’études, hantant le quartier latin de la Capitale française, Albert Rakoto Ratsimamanga a su tisser des relations étroites avec les milieux intellectuels et politiques français. Dans ces années 1930, Il milita au sein de l’Association des étudiants d’origine malgache (AEOM), puis de l’Amicale des Malgaches en France (AMF) dont il fut cofondateur. Il rêvait à l’indépendance de son pays. Mais à cette époque, il s’agissait d’abord de revendiquer l’égalité des droits entre colonisateur et colonisé.


En février 1946, le docteur Rakoto Ratsimamanga fonda avec Jacques Rabemananjara, déjà écrivain francophone, et les députés Joseph Raseta et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (deux médecins de l’AMI déjà impliqués, en 1916, dans l’obscur complot de la VVS), le Mouvement démocratique de la Rénovation malgache (MDRM) dont les statuts seront adoptés, à Paris.

Dès mars 1946, Raseta et Ravoahangy avaient demandé l’abrogation de la loi d’annexion de 1896 et la reconnaissance de la Grande Ile comme un «État libre, ayant son gouvernement, son parlement, son armée, et ses finances au sein de l’Union française».


Avant que cela soit effectif, Il aura fallu 14 ans parsemés de désordres, de nombreux morts et une nouvelle République française. Le MDRM fut jugé pour être l’instigateur et le principal responsable de la sanglante insurrection à Madagascar du 29 mars 1947 à la fin de l’année 1948. Raseta et Ravoahangy seront condamnés à mort et Jacques Rabemananjara, alors député à l’Assemblée Nationale, condamné aux travaux forcés à perpétuité. Plus tard, après une parodie de procès au Palais d’Andafiavaratra, ces peines seront commuées, mais les parlementaires déchus passeront des années en prison ou en résidence surveillée. Albert Rakoto Ratsimamanga, établi de longue date en France et qui apparemment ignorait tout du soulèvement, ne fut pas impliqué.


L'Ambassadeur Rakoto Ratsimamanga debout derrière le Président Tsiranana

En 1960, Madagascar devint une République indépendante, membre de la Communauté, en faveur de laquelle se prononcèrent 77% des citoyens malgaches consultés en 1958 par référendum. La République française reconnaissait solennellement l’État malgache et la caducité de la loi d’annexion. Ravoahangy et Rabemananjara furent membres du premier gouvernement du Président Tsiranana, père de l’indépendance, dans l’amitié avec la France.


En 1968, Ravoahangy fut élevé au grade de Commandeur de la Légion d’Honneur. En 1970, lors de son décès, Madagascar lui fit des obsèques nationales. L'actuel hôpital HJRA porte les initiaux de son nom : Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Le Professeur Rakoto Ratsimamanga, pour sa part, fut le premier ambassadeur de Madagascar en France, avec résidence à Paris.


Ce militant était aussi un savant. Sa thèse de doctorat en médecine sur la tache pigmentaire congénitale et l’origine des Malgaches consistait en une nouvelle approche d’un problème compliqué. Ses études furent consacrées par un Grand prix de l’Académie des Sciences. Sa thèse principale sur l’acide ascorbique et la fonction surrénale était plus classique, mais elle orienta ses recherches. Recherches fondamentales en France, tout d’abord, débouchant, plus tard sur l’Institut Malagasy de Recherches appliquées (IMRA), qu’il fonda à Tananarive, en 1957, qui a mis au point le «Vitascorbol». Le Professeur Rakoto Ratsimamanga, décédé le 16 septembre 2001, a reçu le suprême honneur des funérailles nationales. Mais, de son vivant, il était déjà une légende.


Un conseil de gouvernement dirigé par le Chef de Gouvernement, le Premier Ministre Jacques Hugues Sylla s’est tenu au Palais de Mahazoarivo le 16 mars 2004 à 18 heures. Dans le cadre de ce conseil, la communication ci-après a été adoptée :

Au titre du Ministère de l’Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé: communication relative à la prestation de serment des nouveaux commissaires du Commerce : la troisième promotion des Commissaires du Commerce et de la Concurrence dénommée «Albert Rakoto Ratsimamanga» vient de terminer sa formation à l’ENAM Androhibe. La cérémonie de prestation de serment de cette promotion s’est tenue le 22 mars 2004 au Palais de Justice d’Anosy.


Albert Rakoto Ratsimamanga est donc un illustre personnage mondialement connu dont la biographie ne peut être contenue en une seule page. En tout cas, il aura été à la fois un scientifique, un nationaliste et un diplomate.

Le Scientifique : Albert Rakoto Ratsimamanga s’auréole de plusieurs diplômes et titres dont, entre autres, le Doctorat d’État en Médecine, le Doctorat d’État ès Sciences et le Diplôme de l’Institut de Médecine Exotique. Il fut membre de plusieurs Sociétés Savantes, dont l’Académie Nationale (française) de médecine, l’Académie (française) des sciences, l’Académie Malagasy, l’Académie des Sciences de Rome, l’Académie des Sciences du Tiers Monde, l’American Society of Pharmacology, la Société de Biologie, etc. Ce savant féru de recherches est l’auteur de plusieurs travaux scientifiques. Après avoir été Directeur de recherches au Centre National de la Recherche scientifique (CNRS) en France, il créa à Madagascar plusieurs Centres et Instituts de recherches, en l’occurrence le CNRSP (Centre National de Recherches Scientifiques et Pharmaceutiques, l’IMRA (Institut Malagasy de Recherches Appliquées).

Le Nationaliste : Albert Rakoto Ratsimamanga fut, en 1935, un des fondateurs de l’AEOM (Association des Etudiants d’Origine Malgache) et déposa lui-même à la Préfecture de Paris les statuts du MDRM (Mouvement Démocratique pour la Rénovation de Madagascar). Ce mouvement fut durement réprimé en 1947 puis, par la suite, dissous. Albert Rakoto Ratsimamanga créa en 1949 le «Conseil National Malgache», sorte de Gouvernement en exil appuyé par l’AEOM. Mais déconnecté du contexte politique malagasy, ce fut un échec.


Le diplomate : Malgré ses diverses occupations, Albert Rakoto Ratsimamanga avait trouvé le temps de suivre les cours de l’IHEI (Institut des Hautes Études Internationales) durant deux ans, et de rédiger un mémoire sur les pays baltes. C’est donc à l’aise qu’il embrassa la carrière diplomatique : Ambassadeur de Madagascar à Paris (1960), en République Fédérale d’Allemagne (1962), à Freetown, Sierra Leone (1963), à Moscou et en Corée du Nord (1973). Il a été également :

  • Représentant Permanent de Madagascar auprès de l’Unesco (1960)

  • Vice-Président du Conseil Exécutif de l’Unesco (1962-1963)

  • Membre du Conseil Exécutif de la CCTA - Commission de Coopération technique en Afrique au sud du Sahara de l’OMS (1960-1963) ; de la Fondation Nationale de l’Enseignement Supérieur de la Communauté (1960), de la Délégation Malgache à la Commission Mixte Franco-Malgache pour le transfert des Compétences et de Souveraineté à l’État Malgache (1960);du Conseil Scientifique du Centre National de Coordination des Recherches sur la Nutrition et l’Alimentation (1959 France)

  • Expert auprès de la FAO (1958-1959 Rome)

  • Membre désigné par le Conseil Exécutif de l’Unesco auprès du Bureau International de l’Éducation à Genève (1960-1963)
  • Vice-Président et Membre Permanent du Comité pour la Recherche Scientifique de l’Organisation de l’Unité Africaine (Alger 1964)

  • Vice-Président du Comité Exécutif du haut-commissariat pour les Réfugiés (1965)de l’Institut International de Promotion et de Prestige, du Centre International d’Études Latines

  • Expert près de l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1968 du Conseil Directeur de la Fondation Santé et Développement (Paris 1984)

  • Membre Honoraire de l’Ordre des Médecins.

Le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga a, à son actif, une centaine de conférences et de discours politiques et diplomatiques.

Et c’est ce tryptique sans pareil qui a été a amené la 2ème Promotion du CEDS (Centre d’études diplomatiques et stratégiques) à prendre le nom du Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga, d’octobre 2005 à octobre 2006.

Suzanne Ratsimamanga, née Urverg, le 14 juillet 2007 à la Résidence de France sise à Ivandry Antananarivo

Il s’agissait aussi de rendre hommage, de son vivant, à son épouse, Suzanne Ratsimamanga, née Urverg, Professeur de Biochimie à la Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo et membre du Conseil d’administration de l’IMRA d’Avarabohitra Itaosy. Suzanne Ratsimamanga s’est éteinte le 16 mars 2016.


Principaux ouvrages rédigés par le Pr Rakoto Ratsimamanga

«Acide ascorbique et travail musculaire» 140 pages, Chatenay - Éditions Paris ; «Les plus beaux écrits de l'union française» 240 pages - Éditions de la Colombe Paris ; «Acide ascorbique» 250 pages, - Hermann et Cie Éditions Paris ; «Histoire des Littératures Encyclopédiques de la Pléiade» littérature orale, vol. A - Éditions Gallimard, Paris 1940 ; « La vitamine C » Encyclopédie Médico-chirurgicale (1958) ; «Les triterpénoïdes en chimie physiologie végétale et thérapeutique» 1.385 pages - Editions Gauthier-Villars Paris - Churchill London ; Nouveaux catalogues des plantes médicinales malgaches (noms scientifiques et vernaculaires de 43.600 espèces - un volume de 268 pages 1972) ; Éléments de pharmacopées malgaches 350 pages - Imprimerie nationale de Madagascar 1963) ; Rapports d'activités officiels destinés au Gouvernement de 1960 à 1974 : 10 tomes de 56 pages chacun ; Plus de 350 publications scientifiques dans diverses revues depuis 1933, en particulier de l'Académie des Sciences de Paris. Avec Bakoly Domenichini-Ramiaramanana, Albert Rakoto Ratsimamanga est co-auteur de l’ouvrage intitulé « Hainteny d'autrefois - Haintenin ' ny fahiny» : poèmes traditionnels malgaches recueillis au début du règne de Ranavalona I (1828-1861), 334 pages en Malagasy et en Français – Librairie Mixte 1968.


Sur le continent africain, la vingt-quatrième session du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) s’est tenue à Yaoundé, Cameroun, du 10 au 13 avril 2007. Parmi les diverses résolutions adoptées, le Conseil a décidé de la création du prix international «Rakoto Ratsimamanga» pour la valorisation de la pharmacopée traditionnelle et de la médecine traditionnelle africaine. « Le prix porte le nom du professeur Albert Rakoto Ratsimamanga (1907-2001), éminent chercheur malgache dont les travaux font autorité sur les plantes médicinales. Auteur de nombreuses découvertes, il a notamment mis au point le premier antidiabétique d’origine végétale ».

Créé en 1972, le CAMES réunit seize pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que des institutions universitaires, et a notamment pour mission de promouvoir la concertation en vue de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche dans les pays membres.

Rakoto Ratsimamanga : ses titres honorifiques
- Grand-Croix de l'Ordre National Malagasy
- Grand-Croix de Première Classe de l'Ordre du Mérite de la République Fédérale d'Allemagne
- Grand Officier de la Légion d'Honneur
- Grand-Croix de l'Empire Céleste
- Grand Officier de l'Ordre du Mérite Scientifique
- Grand Officier de l'Ordre National Sénégalais
- Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques
- Commandeur de l'Ordre National du Congo-Brazzaville
- Médaillé des Engagés Volontaires

Rakoto Ratsimamanga : récompenses pour ses travaux scientifiques
- Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris (Thèse : Médaille d'argent)
- Lauréat de l'Institut de France
- Lauréat de l'Académie de Médecine (Paris)
- Lauréat de la Société de Chimie Biologique
- Lauréat de la Société de Biologie (Paris)
- Médaille d'or d'Art, Sciences et Lettres de Paris
- Commandeur de l'Ordre du Mérite pour la Recherche et l'Invention (France)
- Médaille d'encouragement au Bien (France)
- Croix d'Or du Mérite Civique (France)
- Commandeur du Mérite Scientifique (France)
- Élu « Homme du Siècle » pour Madagascar le 30 décembre 1999.


Pour en revenir à l’IMRA, c’est une entité unique que le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga a laissé au genre humain tout entier et non pas seulement à Madagascar et aux Malagasy. Cet institut de recherches a toujours œuvré pour une approche positive à la protection et à la valorisation des plantes médicinales de Madagascar, Grande île riche de 12.000 espèces végétales dont 80% endémiques. Qu’est-ce qui est écrit au fronton de l’IMRA ? «Sublime est la science qui a pour objet de conserver la vie». Cela signifie, prendre soin, soigner ses pairs êtres humains faisant partie intégrante de la Nature. Et qui ne connaît pas les «Raokandro Malagasy» et les produits « Masy » dans la Grande île ?


Cet « objet de conserver la vie » a été l’objectif qui a permis d’aboutir au Covid-Organics décrié par les anciens colons, dont les descendants sont toujours en activité, et l’OMS. L’Histoire de l’Humanité, en tout cas, retiendra que le Président Emmanuel Macron, à la recherche d’un vaccin qui n’existera qu’après la bataille, n’a aucunement soigné le peuple français contre le Covid-19 qui a fait plus de 27.000 en France à ce jour. Alors qu’à Madagascar, le zéro décès est demeuré constant. Merci à l’IMRA et au Leadership du Président Andry Rajoelina, d’avoir savamment mis en exergue l’héritage du Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga qui rayonne, avec son épouse, de l’Au-delà, éternels héros.

La définition de héros ? C’est la personne qui prend la décision d’aider un autre. Mais l’aider à vivre et non à le pousser à mourir pour un vaccin qui arrivera lorsque la pandémie aura cessé.

Jeannot Ramambazafy - Également publié dans "La Gazette de la Grande île" du samedi 16 mai 2020


Mis à jour ( Dimanche, 17 Mai 2020 08:52 )  
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